MATA’UTU, vendredi 19 octobre 2012 (Flash d’Océanie) – Le Conseil des Jeux du Pacifique, réuni cette semaine à Wallis-et-Futuna, a désigné vendredi 19 octobre 2012 Tonga comme hôte des Jeux du Pacifique 2019.
Lors de la réunion cruciale de vendredi, les deux candidats en lice étaient le royaume de Tonga et la collectivité française de Polynésie française.
Tonga, en finale, a remporté la grande majorité des voix, soit 16 suffrages, contre 6 en faveur du dossier de la Polynésie française.
Au cours de la même réunion, un autre point de l’ordre du jour concernant l’élection du Président du Conseil des Jeux a débouché sur la reconduction pour un troisième mandat consécutif de quatre ans de Vidya Lakhan (Fidji).
M. Lakhan a été élu à ce poste pour la première fois en 2003, année où Fidji a accueilli les Jeux du Pacifique.
Il a ensuite été reconduit pour un second mandat en 2007.
Nouveau au poste de Vice-président : Marcus Stephen, ancien haltérophile médaillé d’or des Jeux du Commonwealth et accessoirement ancien Président de Nauru, a été élu, coiffant aussi sur le poteau d’autres candidats, dont ceux de Polynésie française, de Tonga, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des Marianne du Nord.
Au bureau du Conseil, le poste de Secrétaire Général a une nouvelle fois été confié à David Boyd (pour la Nouvelle-Calédonie) et celui de Trésorier à John Tierney (îles Cook).
De l’avis général, les deux candidatures, tongienne et polynésienne, pour accueillir ces Jeux 2019, avaient été très bien préparées pour séduire les membres de cet organe suprême des Jeux.
Le directeur exécutif du Conseil des Jeux, l’Australien Andrew Minogue, interrogé par la presse régionale, rappelait en début de semaine que Tonga avait déjà postulé pour les Jeux de 2015 (qui auront finalement lieu en Papouasie-Nouvelle-Guinée) et avaient perdu de peu, par un vote très serré.
« Autant vous dire qu’ils sont particulièrement déterminés pour ces Jeux 2019 », avait-il confié à Radio Australie.
« Mais il y a aussi Tahiti. Ils ont décroché les Jeux deux fois auparavant, ils savent comment préparer une candidature de manière très professionnelles », avait-il diplomatiquement nuancé.
Au plan de l’historique récent des Jeux, l’édition 2011 de cette compétition quasi-olympique s’est déroulée en Nouvelle-Calédonie.
Les mini-Jeux 2013 auront lieu à Wallis-et-Futuna.
L’accueil, consécutivement, de ces deux compétitions dans deux collectivités françaises du Pacifique, combiné à l’échec de Tonga lors de sa toute récente candidature pour les Jeux 2015, a pu jouer en faveur de Tonga.
Le royaume de Tonga avait auparavant accueilli, une fois, les Mini-jeu du Pacifique, en 1989, mais jamais les Jeux pleins.
En mai 2012, évoquant sa candidature, le royaume évoquait un budget prévisionnel, dans son dossier de candidature, de l’ordre de 70 millions de dollars US, avec une aide de la Chine pour la construction d’un stade supplémentaire.
Les prochains mini-Jeux du Pacifique, ceux de 2013, devraient avoir lieu à Wallis-et-Futuna, avec un appui logistique important venu de la Nouvelle-Calédonie voisine et forte de l’expérience de 2011.
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Lors de la réunion cruciale de vendredi, les deux candidats en lice étaient le royaume de Tonga et la collectivité française de Polynésie française.
Tonga, en finale, a remporté la grande majorité des voix, soit 16 suffrages, contre 6 en faveur du dossier de la Polynésie française.
Au cours de la même réunion, un autre point de l’ordre du jour concernant l’élection du Président du Conseil des Jeux a débouché sur la reconduction pour un troisième mandat consécutif de quatre ans de Vidya Lakhan (Fidji).
M. Lakhan a été élu à ce poste pour la première fois en 2003, année où Fidji a accueilli les Jeux du Pacifique.
Il a ensuite été reconduit pour un second mandat en 2007.
Nouveau au poste de Vice-président : Marcus Stephen, ancien haltérophile médaillé d’or des Jeux du Commonwealth et accessoirement ancien Président de Nauru, a été élu, coiffant aussi sur le poteau d’autres candidats, dont ceux de Polynésie française, de Tonga, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des Marianne du Nord.
Au bureau du Conseil, le poste de Secrétaire Général a une nouvelle fois été confié à David Boyd (pour la Nouvelle-Calédonie) et celui de Trésorier à John Tierney (îles Cook).
De l’avis général, les deux candidatures, tongienne et polynésienne, pour accueillir ces Jeux 2019, avaient été très bien préparées pour séduire les membres de cet organe suprême des Jeux.
Le directeur exécutif du Conseil des Jeux, l’Australien Andrew Minogue, interrogé par la presse régionale, rappelait en début de semaine que Tonga avait déjà postulé pour les Jeux de 2015 (qui auront finalement lieu en Papouasie-Nouvelle-Guinée) et avaient perdu de peu, par un vote très serré.
« Autant vous dire qu’ils sont particulièrement déterminés pour ces Jeux 2019 », avait-il confié à Radio Australie.
« Mais il y a aussi Tahiti. Ils ont décroché les Jeux deux fois auparavant, ils savent comment préparer une candidature de manière très professionnelles », avait-il diplomatiquement nuancé.
Au plan de l’historique récent des Jeux, l’édition 2011 de cette compétition quasi-olympique s’est déroulée en Nouvelle-Calédonie.
Les mini-Jeux 2013 auront lieu à Wallis-et-Futuna.
L’accueil, consécutivement, de ces deux compétitions dans deux collectivités françaises du Pacifique, combiné à l’échec de Tonga lors de sa toute récente candidature pour les Jeux 2015, a pu jouer en faveur de Tonga.
Le royaume de Tonga avait auparavant accueilli, une fois, les Mini-jeu du Pacifique, en 1989, mais jamais les Jeux pleins.
En mai 2012, évoquant sa candidature, le royaume évoquait un budget prévisionnel, dans son dossier de candidature, de l’ordre de 70 millions de dollars US, avec une aide de la Chine pour la construction d’un stade supplémentaire.
Les prochains mini-Jeux du Pacifique, ceux de 2013, devraient avoir lieu à Wallis-et-Futuna, avec un appui logistique important venu de la Nouvelle-Calédonie voisine et forte de l’expérience de 2011.
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