PAPEETE, le 20 décembre 2018 - Plus de 190 athlètes composent la délégation tahitienne. Pour ces Jeux de Polynésie, la limite d’âge a été fixée à moins de 21 ans, afin de permettre aux autres délégations d’avoir des athlètes à leur niveau. Une initiative qui ne plaît pas forcément, mais, la charte des Jeux est claire. Charles Villierme, le délégué de Tahiti nous en dit plus.
Comment vous êtes-vous préparés pour cette finale Tahiti Nui ?
"C’était compliqué, parce que quand les archipels viennent ici, ils sont tous logés et c’est plus facile à les regrouper. Alors que pour les athlètes de Tahiti, il a fallu aller les chercher de droite à gauche. Mais j’apprécie le fait que Tahiti soit venu qu’avec des jeunes. Après, c’était aussi dans le règlement pour ne pas déséquilibrer le sport. Si Tahiti était venu avec ses champions, je ne sais même pas si les îles seraient venues. Les règles générales des Jeux sont d’équilibrer les forces. Pour Tahiti, c’est de venir avec des jeunes. Pour le futsal et le football, ce sont des jeunes de 16 ans, le va'a ce sont des jeunes de 16-17 ans aussi... Ils ont déjà un certain niveau parce qu’ils ont plusieurs championnats. Notre seule inquiétude était les sports de contact, comme le futsal, le handbal... Ces jeux nous ont permis de voir les bons et les mauvais côtés, et tout cela sera mis dans la future charte des Jeux. Mais au niveau de la préparation des équipes de Tahiti, ce sont les fédérations qui s’en sont chargées."
Vous dites que les équipes de Tahiti doivent être composées que de jeunes, mais en handbal, on voit tout de même des joueurs de plus de 21 ans. Comment expliquez-vous cela ?
"Ce n’est pas possible, et pour le handbal, je ne sais pas. Ils sont peut-être âgés quand on les regarde, alors que ce n’est pas le cas réellement, sinon, il y aurait eu des réclamations."
Justement, une délégation a déposé une réclamation en ce sens. Mais, elle a préféré ne pas aller plus loin, parce qu’elle ne voulait pas que les jeunes tahitiens soient disqualifiés. Cette délégation a juste voulu faire comprendre à Tahiti qu’il y a des règles à respecter et qu’elles sont faites pour tout le monde. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?
"Dans n’importe quel sport, on trouve ce problème. Je ne peux pas être partout non plus, j’ai neuf disciplines à soutenir. Mais en ce qui concerne les règles techniques, ce sont les fédérations qui gèrent cela. S’il y a eu une réclamation et qui se révèle être exact, Tahiti sera disqualifié."
Vous dites que vous êtes le soutien des équipes tahitiennes. Pourquoi, vous ne vous êtes pas organisés en mettant des délégués pour chaque discipline, comme l’ont fait les archipels et Moorea ?
"Tahiti est un cas à part, il n’y a pas de ligue, ni de sous ligue. Ici, ce sont les fédérations directement qui gèrent le sport."
Il n’y a pas de problèmes si ce sont les fédérations elles-mêmes qui coachent les équipes tahitiennes, surtout en cas de réclamation, par exemple, ou autres ?
"On ne peut pas faire autrement. Le système sportif à Tahiti est différent. Aucune fédération n’a de ligue. Les archipels ont des ligues et non des fédérations. Les ligues gèrent le sport dans les archipels pour les fédérations. Avant, il y avait Tahiti Iti et Tahiti Nui. Maintenant, il n’y en a plus."
Il n’y a pas de parti pris par rapport à cela ?
"C’est à chaque sport de rester vigilant. C’est la raison pour laquelle, lors des commissions, ce ne sont pas les présidents des fédérations qui sont présents. Ce sont plutôt les entraîneurs ou les directeurs techniques."
Robert Anania, le délégué des Tuamotu, suggère que les équipes tahitiennes se rendent dans les archipels éloignés pour mieux développer le sport polynésien. Qu’en pensez-vous ?
"Ce ne sont pas aux fédérations de se déplacer, si de l’autre côté, ils n’en veulent pas. Il faut qu’il y ait une demande. Par exemple, à Moorea, ils ont demandé à relancer le basket-ball là-bas. Donc, il faut déjà que les îles soient intéressées par tel ou tel sport. Mais là où on veut développer, c’est dans l’athlétisme. On veut pousser la présidente à l’inscrire dans les jeux, parce que ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas d’athlétisme aux Jeux de Polynésie. Je suis certain qu’on trouvera des champions dans les îles."
Quel serait votre message ?
"Mon message est de pérenniser ces jeux. Mais, je veux que l’on ramène l’ancien nom : Tahiti Nui. C’est pour être en adéquation avec les Jeux du Pacifique, où nous sommes engagés en tant que Tahiti, et non, en tant que Polynésie française. Et le message est vraiment de continuer, parce que pour les fédérations, c’est dans les îles qu’on va chercher des champions. Au niveau du COPF, nous sommes déjà en train de travailler pour les prochains jeux."
Comment vous êtes-vous préparés pour cette finale Tahiti Nui ?
"C’était compliqué, parce que quand les archipels viennent ici, ils sont tous logés et c’est plus facile à les regrouper. Alors que pour les athlètes de Tahiti, il a fallu aller les chercher de droite à gauche. Mais j’apprécie le fait que Tahiti soit venu qu’avec des jeunes. Après, c’était aussi dans le règlement pour ne pas déséquilibrer le sport. Si Tahiti était venu avec ses champions, je ne sais même pas si les îles seraient venues. Les règles générales des Jeux sont d’équilibrer les forces. Pour Tahiti, c’est de venir avec des jeunes. Pour le futsal et le football, ce sont des jeunes de 16 ans, le va'a ce sont des jeunes de 16-17 ans aussi... Ils ont déjà un certain niveau parce qu’ils ont plusieurs championnats. Notre seule inquiétude était les sports de contact, comme le futsal, le handbal... Ces jeux nous ont permis de voir les bons et les mauvais côtés, et tout cela sera mis dans la future charte des Jeux. Mais au niveau de la préparation des équipes de Tahiti, ce sont les fédérations qui s’en sont chargées."
Vous dites que les équipes de Tahiti doivent être composées que de jeunes, mais en handbal, on voit tout de même des joueurs de plus de 21 ans. Comment expliquez-vous cela ?
"Ce n’est pas possible, et pour le handbal, je ne sais pas. Ils sont peut-être âgés quand on les regarde, alors que ce n’est pas le cas réellement, sinon, il y aurait eu des réclamations."
Justement, une délégation a déposé une réclamation en ce sens. Mais, elle a préféré ne pas aller plus loin, parce qu’elle ne voulait pas que les jeunes tahitiens soient disqualifiés. Cette délégation a juste voulu faire comprendre à Tahiti qu’il y a des règles à respecter et qu’elles sont faites pour tout le monde. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?
"Dans n’importe quel sport, on trouve ce problème. Je ne peux pas être partout non plus, j’ai neuf disciplines à soutenir. Mais en ce qui concerne les règles techniques, ce sont les fédérations qui gèrent cela. S’il y a eu une réclamation et qui se révèle être exact, Tahiti sera disqualifié."
Vous dites que vous êtes le soutien des équipes tahitiennes. Pourquoi, vous ne vous êtes pas organisés en mettant des délégués pour chaque discipline, comme l’ont fait les archipels et Moorea ?
"Tahiti est un cas à part, il n’y a pas de ligue, ni de sous ligue. Ici, ce sont les fédérations directement qui gèrent le sport."
Il n’y a pas de problèmes si ce sont les fédérations elles-mêmes qui coachent les équipes tahitiennes, surtout en cas de réclamation, par exemple, ou autres ?
"On ne peut pas faire autrement. Le système sportif à Tahiti est différent. Aucune fédération n’a de ligue. Les archipels ont des ligues et non des fédérations. Les ligues gèrent le sport dans les archipels pour les fédérations. Avant, il y avait Tahiti Iti et Tahiti Nui. Maintenant, il n’y en a plus."
Il n’y a pas de parti pris par rapport à cela ?
"C’est à chaque sport de rester vigilant. C’est la raison pour laquelle, lors des commissions, ce ne sont pas les présidents des fédérations qui sont présents. Ce sont plutôt les entraîneurs ou les directeurs techniques."
Robert Anania, le délégué des Tuamotu, suggère que les équipes tahitiennes se rendent dans les archipels éloignés pour mieux développer le sport polynésien. Qu’en pensez-vous ?
"Ce ne sont pas aux fédérations de se déplacer, si de l’autre côté, ils n’en veulent pas. Il faut qu’il y ait une demande. Par exemple, à Moorea, ils ont demandé à relancer le basket-ball là-bas. Donc, il faut déjà que les îles soient intéressées par tel ou tel sport. Mais là où on veut développer, c’est dans l’athlétisme. On veut pousser la présidente à l’inscrire dans les jeux, parce que ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas d’athlétisme aux Jeux de Polynésie. Je suis certain qu’on trouvera des champions dans les îles."
Quel serait votre message ?
"Mon message est de pérenniser ces jeux. Mais, je veux que l’on ramène l’ancien nom : Tahiti Nui. C’est pour être en adéquation avec les Jeux du Pacifique, où nous sommes engagés en tant que Tahiti, et non, en tant que Polynésie française. Et le message est vraiment de continuer, parce que pour les fédérations, c’est dans les îles qu’on va chercher des champions. Au niveau du COPF, nous sommes déjà en train de travailler pour les prochains jeux."