PARIS, 23 septembre 2011 (AFP) - Le Planning familial a demandé vendredi l'accès anonyme et gratuit à la contraception pour les jeunes, une revendication de longue date du mouvement à laquelle adhère la secrétaire d'Etat à la Jeunesse Jeannette Bougrab.
"A quand l'accès et la gratuité pour tous les jeunes, filles et garçons, en toute confidentialité, de tous les moyens de contraception ?", demande le Planning dans un communiqué, avant la Journée mondiale de la contraception lundi.
Le droit à la contraception "passe aussi par l'accès prioritaire de toutes et tous à l'éducation et à une éducation sexualisée, dans une approche égalitaire entre les femmes et les hommes", poursuit le mouvement.
Il demande aussi "le remboursement de tous les moyens de contraception, seul garant d'un véritable choix" et pas seulement de la pilule, moyen le plus largement prescrit en France.
"On prescrit souvent la pilule alors qu'il existe d'autres moyens de contraception, comme l'implant, comme l'anneau, qui sont souvent des moyens plus efficaces pour les jeunes" plus souvent susceptibles d'oublier de prendre la pilule, abonde Jeannette Bougrab, interrogée par l'AFP.
"Il faut permettre à ces jeunes d'y avoir recours gratuitement et anonymement", ajoute-t-elle.
Elle a commandé un rapport au gynécologue Israël Nisand sur la contraception et l'avortement des jeunes filles. Le rapport, qui doit être rendu public en novembre, devrait prôner l'accès anonyme et gratuit des jeunes à la contraception ainsi que la diversification des moyens de contraception.
En France, l'IVG est anonyme et gratuit pour tous mais pas la contraception. Celle-ci est anonyme et gratuite aujourd'hui uniquement dans les centres de planification familiale, inaccessibles pour la majorité des jeunes, particulièrement dans les zones rurales.
"Il y a un vrai problème, c'est l'éducation à la sexualité (...). Il faut apprendre aux jeunes que leur corps leur appartient", poursuit Mme Bougrab.
Plus de 13.200 IVG ont été réalisées sur des mineures en 2006, selon l'Inspection générale des affaires sociales, un chiffre en hausse continue (10.722 en 2002). Et encore, le Pr Nisand estime que ce chiffre est "sous-évalué" et plus proche de "15.000".
"A quand l'accès et la gratuité pour tous les jeunes, filles et garçons, en toute confidentialité, de tous les moyens de contraception ?", demande le Planning dans un communiqué, avant la Journée mondiale de la contraception lundi.
Le droit à la contraception "passe aussi par l'accès prioritaire de toutes et tous à l'éducation et à une éducation sexualisée, dans une approche égalitaire entre les femmes et les hommes", poursuit le mouvement.
Il demande aussi "le remboursement de tous les moyens de contraception, seul garant d'un véritable choix" et pas seulement de la pilule, moyen le plus largement prescrit en France.
"On prescrit souvent la pilule alors qu'il existe d'autres moyens de contraception, comme l'implant, comme l'anneau, qui sont souvent des moyens plus efficaces pour les jeunes" plus souvent susceptibles d'oublier de prendre la pilule, abonde Jeannette Bougrab, interrogée par l'AFP.
"Il faut permettre à ces jeunes d'y avoir recours gratuitement et anonymement", ajoute-t-elle.
Elle a commandé un rapport au gynécologue Israël Nisand sur la contraception et l'avortement des jeunes filles. Le rapport, qui doit être rendu public en novembre, devrait prôner l'accès anonyme et gratuit des jeunes à la contraception ainsi que la diversification des moyens de contraception.
En France, l'IVG est anonyme et gratuit pour tous mais pas la contraception. Celle-ci est anonyme et gratuite aujourd'hui uniquement dans les centres de planification familiale, inaccessibles pour la majorité des jeunes, particulièrement dans les zones rurales.
"Il y a un vrai problème, c'est l'éducation à la sexualité (...). Il faut apprendre aux jeunes que leur corps leur appartient", poursuit Mme Bougrab.
Plus de 13.200 IVG ont été réalisées sur des mineures en 2006, selon l'Inspection générale des affaires sociales, un chiffre en hausse continue (10.722 en 2002). Et encore, le Pr Nisand estime que ce chiffre est "sous-évalué" et plus proche de "15.000".