PAPEETE, le 5 août 2019 - Le youtubeur et propriétaire d’un cybercafé à Moorea, Jean Robin, a été relaxé jeudi par la cour d’appel de Papeete des faits de « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine » pour lesquels il avait été condamné en mars dernier à six mois de prison avec sursis.
Le 26 mars dernier, le propriétaire d’un cyber café à Moorea, Jean Robin, avait été condamné par le tribunal correctionnel de Papeete pour des faits de « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine » à six mois de prison avec sursis et à une amende de 500 000 Fcfp. L’homme était poursuivi pour avoir diffusé des vidéos sur Youtube dans lesquelles il évoquait notamment dans des termes assez acerbes son aversion contre l’Islam qu'il comparait notamment au régime nazi.
Jean Robin ayant fait appel du jugement du jugement de première instance, il a comparu devant la cour d’appel de Papeete le 4 juillet dernier qui a rendu son arrêt jeudi dernier en prononçant cette fois-ci la relaxe de l’intéressé. Dans sa décision, la cour a affirmé que le youtubeur ne faisait que livrer son opinion, mais qu'il n'utilisait pas, pour autant, "de termes particulièrement violents, ni invitait le public à combattre, haïr ou discriminer ».
Le 26 mars dernier, le propriétaire d’un cyber café à Moorea, Jean Robin, avait été condamné par le tribunal correctionnel de Papeete pour des faits de « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine » à six mois de prison avec sursis et à une amende de 500 000 Fcfp. L’homme était poursuivi pour avoir diffusé des vidéos sur Youtube dans lesquelles il évoquait notamment dans des termes assez acerbes son aversion contre l’Islam qu'il comparait notamment au régime nazi.
Jean Robin ayant fait appel du jugement du jugement de première instance, il a comparu devant la cour d’appel de Papeete le 4 juillet dernier qui a rendu son arrêt jeudi dernier en prononçant cette fois-ci la relaxe de l’intéressé. Dans sa décision, la cour a affirmé que le youtubeur ne faisait que livrer son opinion, mais qu'il n'utilisait pas, pour autant, "de termes particulièrement violents, ni invitait le public à combattre, haïr ou discriminer ».