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Jean-Pierre Foucault : "Les dix candidates Miss Tahiti sont absolument magnifiques"


Le célèbre animateur français est déjà conquis par la Polynésie et les vahine.
Le célèbre animateur français est déjà conquis par la Polynésie et les vahine.
FAA'A, le 19 juillet 2017 - Arrivé dimanche soir à Tahiti, Jean-Pierre Foucault présentera, vendredi prochain, l'élection de Miss Tahiti 2017, aux côtés d'Hinarere Taputu, la lauréate 2014. Avant de retrouver le duo de choc, en direct des jardins de la mairie de Papeete, rencontre avec le célèbre animateur français qui a assisté au grand oral des candidates.


C'est la première fois que vous venez en Polynésie. Quelles sont vos impressions à chaud ?
"Est-ce que cela va vous surprendre ? Mes impressions sont plutôt positives… (Sourire) Dès la descente de l'avion, on est ailleurs ; il y a un accueil exceptionnel, avec des fleurs aux odeurs envoûtantes - comme celles que je porte autour de mon cou et que m'a offertes Hinarere Taputu -, de la musique, des danseurs, ça fait vraiment plaisir de se sentir attendu. Dès qu'on met le pied en Polynésie, on pense qu'à une seule chose : réussir son séjour et surtout y revenir. Alors mon objectif maintenant, avant même d'y être resté, c'est de revenir ici."

Qu'est-ce qui vous a motivé à venir à Tahiti ?
"C'est d'abord l'invitation du comité Miss Tahiti, que je tiens à remercier ; ensuite le fait qu'il m'a été donné plusieurs fois de présenter des élections locales (comme à La Réunion, à deux reprises, et Mayotte, deux fois aussi). Mais je n'étais jamais venu en Polynésie, c'est pour ça que malgré la longueur du voyage, j'ai accepté. Dans l'avion, on est déjà à Tahiti, avec les hôtesses et les stewards qui ont la fleur de tiare à l'oreille !"

Que pensez-vous des candidates à l'élection de Miss Tahiti 2017 ?
"Je les découvre à peine aujourd'hui, lors de l'épreuve de l'oral. On ne peut pas être déçu, il suffit de voir mon excellente consœur (Hinarere Taputu, ndlr) qui va présenter l'élection avec moi vendredi. Les dix jeunes femmes sont absolument magnifiques et elles sont différentes, c'est ce qu'on attend d'une Miss Tahiti. Toutes les Polynésiennes qui ont été élues, je pense notamment à Mareva Georges (Miss Tahiti 1990 et Miss France 1991), étaient belles et avaient quelque chose de particulier. Par exemple, la candidate qui vient de répondre aux questions du jury (Mareva Domby, ndlr) est jolie, tout en étant pertinente et très à l'aise, etc."

Comment définiriez-vous la femme idéale ?
"Il n'y a pas de modèle de femme idéale, sinon tous les hommes et toutes les femmes seraient malheureux. Chaque femme est unique et les canons de beauté changent selon les époques. La femme idéale, c'est celle qui vous plaît, c'est celle qui vous le rend bien. La femme idéale, c'est celle qui trouve en vous l'homme idéal en fin de compte ! (Rire)"

"Je suis sûr qu'avec Hinarere, quand je ferai "ping" elle fera "pong", c'est ça le succès d'un duo."

Vendredi, vous allez animer la soirée avec Hinarere Taputu. Présenter en duo, c'est un exercice qui vous plaît ?
"J'aime beaucoup oui, j'ai fait presque toute ma carrière en duo. J'ai commencé à Radio Monte Carlo il y a cinquante ans en duo, après j'ai fait aussi pas mal d'émissions seules comme "Qui veut gagner des millions ?", mais j'ai été avec Cyril Hanouna sur RTL pendant cinq ans… Le duo est un exercice qui me plaît bien, et je suis sûr qu'avec Hinarere, quand je ferai "ping" elle fera "pong", c'est ça le succès d'un duo."

Allez-vous réserver des surprises au public polynésien ?
"Comme dans toutes les soirées, il y a une trame bien entendu, mais personnellement, j'apprécie d'en sortir et de laisser l'improvisation agir. Et puis, nous ne sommes que d'un côté de l'élection. L'autre côté, c'est ce que vont dire les prétendantes, on ne peut pas savoir, et c'est là-dessus qu'on sera peut-être amené à réagir... Il n'y a que la moitié de la pièce qui est écrite."

C'est l'aspect grisant du direct dans votre métier ?
"Oui, c'est le direct, il y a un truc qui peut faire du bruit, ou qui peut tomber en panne. Très bien, que ça fasse du bruit et que ça tombe en panne, c'est plus rigolo !"

Durant votre carrière, quel a été votre pire moment ?
"C'est compliqué… Une fois, on a fait une croisière sur le France et tout est tombé en panne. Aux escales, il faisait mauvais temps, quand on voulait enregistrer des chanteurs, il pleuvait sur le pont, puis on a voulu faire tourner Vanessa Paradis à l'intérieur du paquebot mais quelqu'un avait oublié de fermer le robinet de sa baignoire, alors il pleuvait dans le grand salon, j'ai eu un appel radio m'annonçant que ma belle-fille était à l'hôpital, etc. Il est arrivé que des soucis, nous n'avons même pas pu débarquer au Mexique pour diffuser l'émission. On a loué un avion privé pour aller à Miami et on a diffusé avec 24 heures de retard. C'est le pire souvenir qu'on a vécu mais quand on se le raconte aujourd'hui avec les autres membres de l'équipe, on se marre bien."

Et le meilleur souvenir ?
"C'est toutes les vedettes venues du monde entier que j'ai reçu dans mon canapé pour "Sacrée soirée". J'ai présenté 264 soirées avec dix personnalités à chaque fois, donc cela fait environ 2 500 vedettes. Et puis, le meilleur moment dans l'élection de Miss France, je vais vous le dévoiler, c'est lorsqu'il n'y a plus que trois Miss en lice, qui sont très inquiètes, et que je reçois l'enveloppe avec le nom de l'heureuse élue. Personne ne le sait et ces cinq secondes d'avance que j'ai sur les résultats sont très agréables. C'est comme récemment, j'ai effectué le tirage de l'Euromillions et c'est un Français qui a gagné les 130 millions d'euros. Une heure avant, on a su que sa vie allait totalement basculé, c'était très émouvant.

Un mot pour les Polynésiens ?
Merci, mauruu'u !

Rédigé par Dominique Schmitt le Mardi 20 Juin 2017 à 06:00 | Lu 7742 fois