Le directeur de l'usine de Jus de fruits de Moorea et de Manutea aime relever les challenges.
MOOREA, le 01/12/2017 - Que ce soit dans le sport ou dans sa vie professionnelle, Jean-Michel Monot, directeur de l’usine Jus de fruits de Moorea et de Manutea, aime relever les challenges. Et dans son métier, il n’en manque pas !
Jean-Michel Monot est un homme de défis. Lui-même le dit volontiers : c’est comme ça qu’il fonctionne. Défis sportifs comme la Death Valley Cup (220 km dans la vallée de la mort) et défis professionnels comme prendre la tête d’une usine où tout ou presque doit être réparé et remis aux normes. En 2001, la Brasserie de Tahiti l’envoie à Moorea pour diriger l’usine de Jus de fruits dont la société vient de devenir actionnaire majoritaire. Très vite, il donne à sa hiérarchie deux solutions : tout raser ou tout rénover. C’est la deuxième option qui est choisie et le directeur va proposer de mettre la barre très haute. Jus de fruits de Moorea doit devenir une usine moderne, respectueuse de l’environnement. « Quitte à la refaire, autant la refaire en mieux. » Le pari est gagné. Alors qu’en 2001, l’usine emploie une trentaine de personnes, c’est une cinquantaine d’employés qui y travaillent désormais. « L’usine est visitée par tous les VIP du Pacifique car elle est devenue un exemple dans le Pacifique. » C’est la première, de la Polynésie française, dans le secteur de l’agroalimentaire, à obtenir la norme ISO 9001 en 2005, puis la norme ISO 22000. La première à utiliser une chaudière au gaz, la première à faire son bilan carbone… « Nous avons toujours eu de l’avance », précise Jean-Michel Monot. Une manière aussi de se distinguer de la concurrence qui est plutôt rude dans ce secteur : « 37 importateurs font venir une soixantaine de marques de jus de fruits sur le territoire. Et nous sommes plus chers. »
Une concurrence féroce et aussi un manque cruel d’ananas… Un important producteur d’ananas sur Tahiti a réduit ses cultures et Moorea doit donc fournir le marché tahitien. L’usine de jus de fruits de Moorea a besoin de 1 400 tonnes par an d’ananas et parvient difficilement à atteindre les 1 000 tonnes. Ses produits à base d’ananas se retrouvent en rupture de stock. Jean-Michel Monot essaie d’encourager les producteurs à faire tourner leurs cultures pour laisser la terre se régénérer, persuadé que cela améliorerait les rendements. Il souhaiterait aussi voir une exploitation créée sur Tahiti pour fournir le marché de l’île. La frustration est grande de voir le potentiel d’un produit mais de ne pas réussir à le développer. « On marche sur un fil : le secteur est très concurrentiel et nous n’avons pas assez d’ananas. C’est un défi permanent. Pour travailler dans l’industrie, il faut être un manager, être créatif, c’est le côté passionnant du métier avec la sortie de cinq à dix nouveautés chaque année, et connaître toute la partie technique. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et nous sommes sur la brèche en permanence. C’est un métier très enrichissant. Le potentiel du terroir polynésien est très motivant. »
Du côté de la canne à sucre, la société connaît aussi le succès. Depuis le mois d’octobre, le rhum agricole Manutea est distribué par Degas, un distributeur de spiritueux d’exception en France et en Europe. Une grande fierté pour Jean-Michel Monot et son équipe. L’objectif aujourd’hui est de maintenir la gamme Rotui au top, réussir à convaincre d’autres agriculteurs de se lancer dans la culture de l’ananas et de développer une production bio. Une expérimentation est actuellement en cours et Jean-Michel espère pouvoir bientôt lancer un jus d’ananas bio sur le marché local mais aussi à l’export. Un nouveau challenge pour les années à venir !
Jean-Michel Monot est un homme de défis. Lui-même le dit volontiers : c’est comme ça qu’il fonctionne. Défis sportifs comme la Death Valley Cup (220 km dans la vallée de la mort) et défis professionnels comme prendre la tête d’une usine où tout ou presque doit être réparé et remis aux normes. En 2001, la Brasserie de Tahiti l’envoie à Moorea pour diriger l’usine de Jus de fruits dont la société vient de devenir actionnaire majoritaire. Très vite, il donne à sa hiérarchie deux solutions : tout raser ou tout rénover. C’est la deuxième option qui est choisie et le directeur va proposer de mettre la barre très haute. Jus de fruits de Moorea doit devenir une usine moderne, respectueuse de l’environnement. « Quitte à la refaire, autant la refaire en mieux. » Le pari est gagné. Alors qu’en 2001, l’usine emploie une trentaine de personnes, c’est une cinquantaine d’employés qui y travaillent désormais. « L’usine est visitée par tous les VIP du Pacifique car elle est devenue un exemple dans le Pacifique. » C’est la première, de la Polynésie française, dans le secteur de l’agroalimentaire, à obtenir la norme ISO 9001 en 2005, puis la norme ISO 22000. La première à utiliser une chaudière au gaz, la première à faire son bilan carbone… « Nous avons toujours eu de l’avance », précise Jean-Michel Monot. Une manière aussi de se distinguer de la concurrence qui est plutôt rude dans ce secteur : « 37 importateurs font venir une soixantaine de marques de jus de fruits sur le territoire. Et nous sommes plus chers. »
Une concurrence féroce et aussi un manque cruel d’ananas… Un important producteur d’ananas sur Tahiti a réduit ses cultures et Moorea doit donc fournir le marché tahitien. L’usine de jus de fruits de Moorea a besoin de 1 400 tonnes par an d’ananas et parvient difficilement à atteindre les 1 000 tonnes. Ses produits à base d’ananas se retrouvent en rupture de stock. Jean-Michel Monot essaie d’encourager les producteurs à faire tourner leurs cultures pour laisser la terre se régénérer, persuadé que cela améliorerait les rendements. Il souhaiterait aussi voir une exploitation créée sur Tahiti pour fournir le marché de l’île. La frustration est grande de voir le potentiel d’un produit mais de ne pas réussir à le développer. « On marche sur un fil : le secteur est très concurrentiel et nous n’avons pas assez d’ananas. C’est un défi permanent. Pour travailler dans l’industrie, il faut être un manager, être créatif, c’est le côté passionnant du métier avec la sortie de cinq à dix nouveautés chaque année, et connaître toute la partie technique. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et nous sommes sur la brèche en permanence. C’est un métier très enrichissant. Le potentiel du terroir polynésien est très motivant. »
Du côté de la canne à sucre, la société connaît aussi le succès. Depuis le mois d’octobre, le rhum agricole Manutea est distribué par Degas, un distributeur de spiritueux d’exception en France et en Europe. Une grande fierté pour Jean-Michel Monot et son équipe. L’objectif aujourd’hui est de maintenir la gamme Rotui au top, réussir à convaincre d’autres agriculteurs de se lancer dans la culture de l’ananas et de développer une production bio. Une expérimentation est actuellement en cours et Jean-Michel espère pouvoir bientôt lancer un jus d’ananas bio sur le marché local mais aussi à l’export. Un nouveau challenge pour les années à venir !
Moorea Painapo Festival
Et revoilà un festival dédié à l’ananas ! Ce fruit emblématique de Moorea a de nouveau une fête pour lui. La CCISM de Polynésie française et la commune de Moorea-Maiao organisent la première édition de la Moorea Painapo Festival ce samedi 2 décembre. L’événement a pour objectif de fédérer l’ensemble des entreprises, la commune et la population de Moorea-Maiao autour de l’ananas. De nombreuses animations gratuites sont organisées durant cette journée : un Painapo Tour pour découvrir l’ananas, un village de l’ananas et des artisans de Moorea aux ateliers relais de Vaiare, vente de produits artisanaux et du terroir, un record du plus long gâteau ananas : la population est invitée à préparer un gâteau à base d’ananas. Les parts de gâteau seront vendus au profit du Téléthon. Des jeux comme l’élection de la vitrine Painapo préférée, le meilleur produit artisanal, un concours de dessins. La remise des prix des différents concours est prévue à 17h30 aux ateliers relais de Vaiare. Un espace est dédié aux enfants avec des bouées, un atelier maquillage, etc. Et enfin, des animations musicales et une scène ouverte sont également programmées dans les différents centres commerciaux de l’île sœur !
• Pratique : ce samedi, de 9h30 à 17 heures sur différents sites aux Ateliers Relais de Vaiare et dans les centres commerciaux de Tumai, Socredo, Raehau, Cook’s Bay et au petit village de Haapiti.
Et revoilà un festival dédié à l’ananas ! Ce fruit emblématique de Moorea a de nouveau une fête pour lui. La CCISM de Polynésie française et la commune de Moorea-Maiao organisent la première édition de la Moorea Painapo Festival ce samedi 2 décembre. L’événement a pour objectif de fédérer l’ensemble des entreprises, la commune et la population de Moorea-Maiao autour de l’ananas. De nombreuses animations gratuites sont organisées durant cette journée : un Painapo Tour pour découvrir l’ananas, un village de l’ananas et des artisans de Moorea aux ateliers relais de Vaiare, vente de produits artisanaux et du terroir, un record du plus long gâteau ananas : la population est invitée à préparer un gâteau à base d’ananas. Les parts de gâteau seront vendus au profit du Téléthon. Des jeux comme l’élection de la vitrine Painapo préférée, le meilleur produit artisanal, un concours de dessins. La remise des prix des différents concours est prévue à 17h30 aux ateliers relais de Vaiare. Un espace est dédié aux enfants avec des bouées, un atelier maquillage, etc. Et enfin, des animations musicales et une scène ouverte sont également programmées dans les différents centres commerciaux de l’île sœur !
• Pratique : ce samedi, de 9h30 à 17 heures sur différents sites aux Ateliers Relais de Vaiare et dans les centres commerciaux de Tumai, Socredo, Raehau, Cook’s Bay et au petit village de Haapiti.