Fort-de-France, France | AFP | dimanche 18/12/2016 -Au terme d’une visite de 48 heures en Martinique, Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise a déclaré qu’il était venu appeler les Martiniquais "à la rescousse" en vue de la présidentielle de 2017, samedi lors d’un meeting au Lamentin.
"Je suis venu vous appeler à la rescousse. Je suis venu vous enrôler pour une cause plus grande que la vie de chacun d’entre nous et qui concerne le destin de la patrie commune et le destin des Françaises et des Français (…), a-t-il lancé.
Devant plusieurs centaines de personnes, le candidat avait d’abord précisé qu’il n’était "pas venu promettre de l’aide".
A propos de son programme, Jean-Luc Mélenchon a indiqué qu’il était "au début d’un processus" avec la mise en ligne d’un document de travail appelé à devenir, avec la contribution de tous, "un patrimoine intellectuel commun".
Avant de développer sa vision de candidat, il a tenu à réagir à la querelle qu’on lui cherche "depuis trois jours à propos de la Syrie" en renvoyant dos à dos les tenants de la guerre.
"Il n’y a pas de guerre propre" a-t-il affirmé. "Je ne veux plus que les Français soient le dernier wagon du train des Américains dans l’organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)" et "nous en sortirons", a-t-il martelé. "Je n’ai aucune complaisance pour des gouvernements comme ceux de l’Ukraine peuplés de racistes et de néo-nazis (…)", a-t-il ajouté.
Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs appelé à un changement de vision sur le monde et les îles.
Rappelant que "la plus longue frontière commune de la France est avec le Brésil et non avec l’Allemagne", il a estimé que la France devait "entrer dans les coalitions des pays des Caraïbes et d’Amérique latine" citant "Alba et Mercosur".
Contestant les termes de "régions ultrapériphériques", le candidat de « la France insoumise" a déclaré que "les îles ne sont pas des territoires exotiques".
Enfin au cours de son meeting, Jean-Luc Mélenchon a esquissé un certain nombre de thèmes visant à "faire des Outre-mer des territoires pilotes de la planification écologique". Il a notamment appelé à développer "l’économie de la mer" riche d’un potentiel de création de "trois cents mille emplois", "l’autonomie énergétique" ou encore "la souveraineté alimentaire".
L'ancien secrétaire d'Etat de François Mitterrand poursuit sa tournée aux Antilles et sera en Guadeloupe dimanche.
Jpl/sma
"Je suis venu vous appeler à la rescousse. Je suis venu vous enrôler pour une cause plus grande que la vie de chacun d’entre nous et qui concerne le destin de la patrie commune et le destin des Françaises et des Français (…), a-t-il lancé.
Devant plusieurs centaines de personnes, le candidat avait d’abord précisé qu’il n’était "pas venu promettre de l’aide".
A propos de son programme, Jean-Luc Mélenchon a indiqué qu’il était "au début d’un processus" avec la mise en ligne d’un document de travail appelé à devenir, avec la contribution de tous, "un patrimoine intellectuel commun".
Avant de développer sa vision de candidat, il a tenu à réagir à la querelle qu’on lui cherche "depuis trois jours à propos de la Syrie" en renvoyant dos à dos les tenants de la guerre.
"Il n’y a pas de guerre propre" a-t-il affirmé. "Je ne veux plus que les Français soient le dernier wagon du train des Américains dans l’organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)" et "nous en sortirons", a-t-il martelé. "Je n’ai aucune complaisance pour des gouvernements comme ceux de l’Ukraine peuplés de racistes et de néo-nazis (…)", a-t-il ajouté.
Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs appelé à un changement de vision sur le monde et les îles.
Rappelant que "la plus longue frontière commune de la France est avec le Brésil et non avec l’Allemagne", il a estimé que la France devait "entrer dans les coalitions des pays des Caraïbes et d’Amérique latine" citant "Alba et Mercosur".
Contestant les termes de "régions ultrapériphériques", le candidat de « la France insoumise" a déclaré que "les îles ne sont pas des territoires exotiques".
Enfin au cours de son meeting, Jean-Luc Mélenchon a esquissé un certain nombre de thèmes visant à "faire des Outre-mer des territoires pilotes de la planification écologique". Il a notamment appelé à développer "l’économie de la mer" riche d’un potentiel de création de "trois cents mille emplois", "l’autonomie énergétique" ou encore "la souveraineté alimentaire".
L'ancien secrétaire d'Etat de François Mitterrand poursuit sa tournée aux Antilles et sera en Guadeloupe dimanche.
Jpl/sma