Marnes-la-Coquette, France | AFP | mercredi 06/12/2017 - "Sans tes concerts, c'est la fin de notre histoire d'amour ensemble": des fans en deuil arrivaient mercredi devant le domaine de Johnny Hallyday à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine), tenus à bonne distance par un important dispositif de sécurité.
"C'est comme si je perdais quelqu'un de ma famille": Grégory Lebas, ému devant la petite impasse menant au domaine "La Savannah" de Johnny, était sur les lieux dès 06H30, quatre heures à peine après l'annonce de la mort de la star à 74 ans des suites d'un cancer du poumon. Fan du chanteur depuis ses 10 ans, cet habitant de la commune proche de Boulogne-Billancourt "ne pouvait pas faire autrement" que de se déplacer.
"Dès que j'ai appris la nouvelle, il fallait que je vienne, je n'allais pas rester chez moi. Je l'ai suivi partout", ajoute cet homme de 33 ans, qui a été informé du décès de Johnny par une alerte sur son téléphone portable.
Un peu plus loin, Monique Faure, une voisine, fait elle aussi part de sa tristesse. "Vous savez, on n'a que quatre ans de différence avec Johnny, j'ai grandi avec lui. C'était vraiment un beau jeune homme", commente cette femme de 78 ans, se rappelant le jour où Johnny a baptisé sa fille adoptive, Jade, dans cette petite commune huppée proche de Paris.
L'arrivée des premiers fans a coïncidé avec la mise en place d'un important dispositif de sécurité. Une dizaine de policiers gardaient l'accès du domaine depuis l'annonce de son décès et aux alentours de 06H30, près de dix cars de CRS sont venus en renfort. Une heure plus tard, c'est un camion transportant des barrières de sécurité qui arrivait, pour renforcer le périmètre de protection et éloigner journalistes et curieux.
Les larmes aux yeux, Laurence Leclerq est en retard pour son travail. Mais "je m'en fous", assure-t-elle. "J'ai appris la nouvelle dans la voiture en amenant ma fille à l'école et je me suis dit +Merde, c'est terrible, j'y vais, il faut que je tourne une page+", raconte-t-elle.
- "Le soleil et tes fans" -
"J'aimais ce qu'il était, ce charisme, c'était un bonhomme. Je pleure pour lui et pour moi aujourd'hui, il a marqué des étapes de ma vie personnelle", ajoute cette monitrice d'auto-école de 54 ans.
T-shirt de Johnny Hallyday sur le dos, drapeau du Brésil autour du cou, José Albine confie son désarroi, la voix brisée par l'émotion.
"Je suis un fan depuis 1972, j'ai vu plus de 780 concerts", assure-t-il. "Il a tellement un grand cœur Johnny, je le mets au niveau de la tour Eiffel", poursuit-il, bouleversé et refusant de parler de son idole au passé.
Dans ses mains, José tient une pancarte: "Johnny, si tu arrêtes, le soleil et tes fans vont disparaître peu à peu. Sans tes concerts, c'est la fin de notre histoire d'amour ensemble", peut-on lire.
Dans son long manteau noir, Michelle Bigot, allure élégante, a les yeux humides derrière ses lunettes à fine monture en métal.
"J'ai beaucoup marché, j'ai traversé le parc de Saint-Cloud", raconte cette femme de 70 ans avant de s'épancher, soudainement prise d'émotion: "C'était pour moi un amour de jeunesse. J'ai toujours aimé cet homme, il était beau, il avait une carrure... Je ne peux pas expliquer ce que je ressens, mais c'est vraiment très fort. Il est en moi, il vit avec moi, c'est quelqu'un de ma famille".
Dès l'aube ce matin, le défilé des proches se poursuivait, avec notamment l'arrivée du réalisateur Claude Lelouch, ou encore de l'humoriste Muriel Robin.
"C'est comme si je perdais quelqu'un de ma famille": Grégory Lebas, ému devant la petite impasse menant au domaine "La Savannah" de Johnny, était sur les lieux dès 06H30, quatre heures à peine après l'annonce de la mort de la star à 74 ans des suites d'un cancer du poumon. Fan du chanteur depuis ses 10 ans, cet habitant de la commune proche de Boulogne-Billancourt "ne pouvait pas faire autrement" que de se déplacer.
"Dès que j'ai appris la nouvelle, il fallait que je vienne, je n'allais pas rester chez moi. Je l'ai suivi partout", ajoute cet homme de 33 ans, qui a été informé du décès de Johnny par une alerte sur son téléphone portable.
Un peu plus loin, Monique Faure, une voisine, fait elle aussi part de sa tristesse. "Vous savez, on n'a que quatre ans de différence avec Johnny, j'ai grandi avec lui. C'était vraiment un beau jeune homme", commente cette femme de 78 ans, se rappelant le jour où Johnny a baptisé sa fille adoptive, Jade, dans cette petite commune huppée proche de Paris.
L'arrivée des premiers fans a coïncidé avec la mise en place d'un important dispositif de sécurité. Une dizaine de policiers gardaient l'accès du domaine depuis l'annonce de son décès et aux alentours de 06H30, près de dix cars de CRS sont venus en renfort. Une heure plus tard, c'est un camion transportant des barrières de sécurité qui arrivait, pour renforcer le périmètre de protection et éloigner journalistes et curieux.
Les larmes aux yeux, Laurence Leclerq est en retard pour son travail. Mais "je m'en fous", assure-t-elle. "J'ai appris la nouvelle dans la voiture en amenant ma fille à l'école et je me suis dit +Merde, c'est terrible, j'y vais, il faut que je tourne une page+", raconte-t-elle.
- "Le soleil et tes fans" -
"J'aimais ce qu'il était, ce charisme, c'était un bonhomme. Je pleure pour lui et pour moi aujourd'hui, il a marqué des étapes de ma vie personnelle", ajoute cette monitrice d'auto-école de 54 ans.
T-shirt de Johnny Hallyday sur le dos, drapeau du Brésil autour du cou, José Albine confie son désarroi, la voix brisée par l'émotion.
"Je suis un fan depuis 1972, j'ai vu plus de 780 concerts", assure-t-il. "Il a tellement un grand cœur Johnny, je le mets au niveau de la tour Eiffel", poursuit-il, bouleversé et refusant de parler de son idole au passé.
Dans ses mains, José tient une pancarte: "Johnny, si tu arrêtes, le soleil et tes fans vont disparaître peu à peu. Sans tes concerts, c'est la fin de notre histoire d'amour ensemble", peut-on lire.
Dans son long manteau noir, Michelle Bigot, allure élégante, a les yeux humides derrière ses lunettes à fine monture en métal.
"J'ai beaucoup marché, j'ai traversé le parc de Saint-Cloud", raconte cette femme de 70 ans avant de s'épancher, soudainement prise d'émotion: "C'était pour moi un amour de jeunesse. J'ai toujours aimé cet homme, il était beau, il avait une carrure... Je ne peux pas expliquer ce que je ressens, mais c'est vraiment très fort. Il est en moi, il vit avec moi, c'est quelqu'un de ma famille".
Dès l'aube ce matin, le défilé des proches se poursuivait, avec notamment l'arrivée du réalisateur Claude Lelouch, ou encore de l'humoriste Muriel Robin.