Tokyo, Japon | AFP | mercredi 07/06/2017 - L'Agence japonaise de l'énergie atomique (JAEA) a annoncé mercredi que cinq de ses employés avaient été exposés à de très hauts niveaux de radiations après la rupture d'un sac contenant du plutonium au cours d'une inspection de routine.
L'incident s'est produit mardi au sein d'un centre de recherche et développement de l'agence dans la ville de Oarai (préfecture d'Ibaraki), située au nord de Tokyo.
La vie des salariés, qui ont été soumis à un traitement médical d'urgence, n'est pas menacée dans l'immédiat, a précisé le JAEA dans un communiqué, mais les examens des poumons ont révélé des niveaux significatifs de contamination, notamment en plutonium 239, avec une activité de 22.000 becquerels dans un cas.
Aucune fuite de matière radioactive n'a été observée à l'extérieur du bâtiment, selon la même source.
L'Autorité de régulation nucléaire (NRA) du Japon, créée après la catastrophe de Fukushima de mars 2011, a aussitôt condamné l'agence JAEA, dont elle avait par le passé critiqué "l'absence de culture de sûreté". "Je n'ai jamais entendu parler d'une exposition aussi élevée dans ma carrière", a réagi le président de cette instance de régulation, Shunichi Tanaka, auprès de la presse.
La sûreté nucléaire est un sujet particulièrement sensible au Japon depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi (nord-est) en mars 2011 après un séisme suivi d'un tsunami, la pire catastrophe du secteur depuis celle de la centrale soviétique de Tchernobyl en 1986.
L'incident s'est produit mardi au sein d'un centre de recherche et développement de l'agence dans la ville de Oarai (préfecture d'Ibaraki), située au nord de Tokyo.
La vie des salariés, qui ont été soumis à un traitement médical d'urgence, n'est pas menacée dans l'immédiat, a précisé le JAEA dans un communiqué, mais les examens des poumons ont révélé des niveaux significatifs de contamination, notamment en plutonium 239, avec une activité de 22.000 becquerels dans un cas.
Aucune fuite de matière radioactive n'a été observée à l'extérieur du bâtiment, selon la même source.
L'Autorité de régulation nucléaire (NRA) du Japon, créée après la catastrophe de Fukushima de mars 2011, a aussitôt condamné l'agence JAEA, dont elle avait par le passé critiqué "l'absence de culture de sûreté". "Je n'ai jamais entendu parler d'une exposition aussi élevée dans ma carrière", a réagi le président de cette instance de régulation, Shunichi Tanaka, auprès de la presse.
La sûreté nucléaire est un sujet particulièrement sensible au Japon depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi (nord-est) en mars 2011 après un séisme suivi d'un tsunami, la pire catastrophe du secteur depuis celle de la centrale soviétique de Tchernobyl en 1986.