TOKYO, 26 avril 2011 (AFP) - Plusieurs bateaux de pêche ont pris la mer mardi dans le nord du Japon pour chasser la baleine avec à leur bord cinq membres d'équipage du village d'Ayukawa, dévasté par un tsunami meurtrier il y a six semaines.
Deux navires ont quitté le port de Kushiro, sur la côte est de l'île de Hokkaido, dans le nord de l'archipel, avec un jour de retard en raison d'une météo défavorable, a annoncé Hiroko Furukawa, un responsable de l'Agence des pêches.
Un équipage de l'unique société de chasse à la baleine du port d'Ayukawa, situé plus au sud, participent à cette campagne de pêche côtière visant à capturer jusqu'à 60 baleines au large de Kushiro d'ici juin, a-t-il précisé.
"Les responsables locaux de la pêches souhaitent accueillir des gens d'Ayukawa qui ont été victimes d'un désastre", a-t-il expliqué précisant que 23 autres personnes d'Ayukawa étaient arrivées dans le port de Kushiro pour travailler sur le traitement de la viande de baleine.
Le gigantesque tsunami qui a suivi le séisme du 11 mars a fait des milliers de morts et détruit une grande partie de la flotte et des ports de pêche de la côte nord-est sur le Pacifique.
La société de pêche Ayukawa Whaling a tout perdu: les bâtiments de stockage de la viande mais aussi ses trois bateaux de pêche. Son patron, Minoru Ito, vétéran de la pêche à la baleine, a fait part de son intention de licencier ses 28 employés.
A la mi-février, le Japon avait rappelé prématurément sa flotte baleinière de l'Antarctique à cause du harcèlement mené par l'association environnementale Sea Shepherd.
Les bateaux japonais capturent chaque année plusieurs centaines de baleines au nom de la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986. Une grande partie de la viande est ensuite vendue bon marché sur les étals nippons.
Les autorités japonaises, qui soutiennent financièrement la flotte baleinière, affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone.
si/jca/pn/kat
Deux navires ont quitté le port de Kushiro, sur la côte est de l'île de Hokkaido, dans le nord de l'archipel, avec un jour de retard en raison d'une météo défavorable, a annoncé Hiroko Furukawa, un responsable de l'Agence des pêches.
Un équipage de l'unique société de chasse à la baleine du port d'Ayukawa, situé plus au sud, participent à cette campagne de pêche côtière visant à capturer jusqu'à 60 baleines au large de Kushiro d'ici juin, a-t-il précisé.
"Les responsables locaux de la pêches souhaitent accueillir des gens d'Ayukawa qui ont été victimes d'un désastre", a-t-il expliqué précisant que 23 autres personnes d'Ayukawa étaient arrivées dans le port de Kushiro pour travailler sur le traitement de la viande de baleine.
Le gigantesque tsunami qui a suivi le séisme du 11 mars a fait des milliers de morts et détruit une grande partie de la flotte et des ports de pêche de la côte nord-est sur le Pacifique.
La société de pêche Ayukawa Whaling a tout perdu: les bâtiments de stockage de la viande mais aussi ses trois bateaux de pêche. Son patron, Minoru Ito, vétéran de la pêche à la baleine, a fait part de son intention de licencier ses 28 employés.
A la mi-février, le Japon avait rappelé prématurément sa flotte baleinière de l'Antarctique à cause du harcèlement mené par l'association environnementale Sea Shepherd.
Les bateaux japonais capturent chaque année plusieurs centaines de baleines au nom de la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986. Une grande partie de la viande est ensuite vendue bon marché sur les étals nippons.
Les autorités japonaises, qui soutiennent financièrement la flotte baleinière, affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone.
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