PARIS, 12 décembre 2013 (AFP) - L'examen minutieux de l'oeuvre de Ian Fleming par un groupe de médecins britanniques révèle la vraie nature de 007: avec 92 unités d'alcool en moyenne par semaine, James Bond est un alcoolique invétéré.
"Il est connu pour aimer les cigarettes, l'alcool et les femmes, et sa phrase fétiche est +vodka Martini, secoué, pas mélangé+", rappellent les trois médecins qui signent cet étude originale publiée dans la revue médicale britannique BMJ.
En réalité, idéalement, les cocktails Martini-vodka doivent être "mélangés" et non pas passés au shaker pour être "secoués", écrivent ces médecins très au fait.
Ils suspectent donc la fameuse phrase de Fleming de faire référence aux "tremblements de mains induits par l'alcool" car "en raison de son niveau de consommation, James Bond présente un risque élevé de maladies liées à l'alcool et de mort prématurée".
Les trois médecins ont passé au crible 12 romans dans lesquels Fleming raconte les aventures de l'agent secret britannique, pour tenir un compte précis de sa consommation alcoolique.
Résultat: l'agent secret boit essentiellement quand il est en mission pour le compte de sa gracieuse majesté: "Il n'y a qu'une seule indication de consommation d'alcool en dehors du service".
En outre, dans les 12 livres, les médecins ont recensé un total de 1.150 unités d'alcool consommées par 007. Un unité d'alcool en Grande-Bretagne équivaut à 10 ml ou 8 grammes d'alcool pur (contre 10 grammes dans les autres pays).
En excluant du calcul les jours d'emprisonnement, d'hospitalisation ou de convalescence, durant lesquels on peut supposer que Bond ne boit pas, l'agent a ingurgité en moyenne 92 unités alcooliques par semaine, soit 736 grammes d'alcool.
L'Organisation mondiale de la santé place à 210 grammes par semaine (soit 3 verres de vin par jour) la limite: au-delà la consommation est considérée comme excessive. Elle devient "à risque" à partir de 280 grammes et "nocive" au-delà de 420 grammes.
"La consommation d'alcool hebdomadaire par James Bond est quatre fois plus élevée que la dose maximale souhaitable pour un homme adulte", dit le Dr Patrick Davies, pédiatre à l'hôpital public de Nottingham, co-signataire de l'article.
007 présente un "risque considérable de développer une maladie du foie, une cirrhose, de devenir impuissant ou d'avoir d'autres problèmes de santé liés à l'alcool, ou encore de se blesser sérieusement et de mourir en raison de son alcoolisme", selon l'article.
"Nous reconnaissons que la fréquentation de terroristes internationaux (...) peut conduire à la boisson, mais nous conseillerions à M. Bond de consulter (...) et de réduire sa consommation à des niveaux moins dangereux", concluent les médecins.
"Il est connu pour aimer les cigarettes, l'alcool et les femmes, et sa phrase fétiche est +vodka Martini, secoué, pas mélangé+", rappellent les trois médecins qui signent cet étude originale publiée dans la revue médicale britannique BMJ.
En réalité, idéalement, les cocktails Martini-vodka doivent être "mélangés" et non pas passés au shaker pour être "secoués", écrivent ces médecins très au fait.
Ils suspectent donc la fameuse phrase de Fleming de faire référence aux "tremblements de mains induits par l'alcool" car "en raison de son niveau de consommation, James Bond présente un risque élevé de maladies liées à l'alcool et de mort prématurée".
Les trois médecins ont passé au crible 12 romans dans lesquels Fleming raconte les aventures de l'agent secret britannique, pour tenir un compte précis de sa consommation alcoolique.
Résultat: l'agent secret boit essentiellement quand il est en mission pour le compte de sa gracieuse majesté: "Il n'y a qu'une seule indication de consommation d'alcool en dehors du service".
En outre, dans les 12 livres, les médecins ont recensé un total de 1.150 unités d'alcool consommées par 007. Un unité d'alcool en Grande-Bretagne équivaut à 10 ml ou 8 grammes d'alcool pur (contre 10 grammes dans les autres pays).
En excluant du calcul les jours d'emprisonnement, d'hospitalisation ou de convalescence, durant lesquels on peut supposer que Bond ne boit pas, l'agent a ingurgité en moyenne 92 unités alcooliques par semaine, soit 736 grammes d'alcool.
L'Organisation mondiale de la santé place à 210 grammes par semaine (soit 3 verres de vin par jour) la limite: au-delà la consommation est considérée comme excessive. Elle devient "à risque" à partir de 280 grammes et "nocive" au-delà de 420 grammes.
"La consommation d'alcool hebdomadaire par James Bond est quatre fois plus élevée que la dose maximale souhaitable pour un homme adulte", dit le Dr Patrick Davies, pédiatre à l'hôpital public de Nottingham, co-signataire de l'article.
007 présente un "risque considérable de développer une maladie du foie, une cirrhose, de devenir impuissant ou d'avoir d'autres problèmes de santé liés à l'alcool, ou encore de se blesser sérieusement et de mourir en raison de son alcoolisme", selon l'article.
"Nous reconnaissons que la fréquentation de terroristes internationaux (...) peut conduire à la boisson, mais nous conseillerions à M. Bond de consulter (...) et de réduire sa consommation à des niveaux moins dangereux", concluent les médecins.