Papeete, le 25 février 2019 - Jamel Debbouze sera sur la scène de To'ata le 2 mars prochain pour présenter son dernier one-man-show : « Maintenant ou Jamel ». L'occasion pour l'humoriste de retrouver le public polynésien près de 15 ans après sa dernière venue au fenua.
Votre dernière visite en Polynésie remonte à 2005. Comment vous sentez-vous à l’idée de revenir ici ?
« Franchement, je suis ému. Parce que c’est un endroit que j’ai visité tout au long de ma carrière. Et je reviens là quasiment 20 ans après. J’ai l’impression que ça fait tellement loin, c’était il y a très très longtemps... Je me souviens, je n’étais pas marié, je n’avais pas d’enfants et là je reviens en famille. Ça me parait une éternité. »
On a vu dans les médias nationaux que vous comptiez présenter l’héroïne de Disney, Vaiana, à votre fille. Est-ce qu’il y a d’autres choses que vous voudriez faire découvrir à vos enfants à Tahiti ?
« Il y a plein de choses en Polynésie. Moi je me souviens de ces paysages magnifiques et surtout de ces gens, les Tahitiens. Je me souviens d’avoir passé un moment particulier avec cette population. Je voudrais qu’ils rencontrent la culture polynésienne. Je voudrais qu’ils se rendent compte qu’il y a ce genre de choses à l’autre bout de la planète et qu’ils parlent français comme nous c’est quand même dingue. »
Quels souvenirs avez-vous gardé du public polynésien ?
« Ah, je me rappelle que c’était fou. Je me souviens d’une ambiance de malade. Je ne sais pas ce qui s’est passé ce soir-là, mais je me souviens d’un truc très très chaleureux. Et j’espère que je vais revivre la même chose. »
Vos spectacles parlent toujours beaucoup de votre vie, de votre vision de la société... En six ans, le monde et la France ont beaucoup changé. Cela vous a permis de nourrir votre nouveau one man show ?
« Evidemment, il y a tout ça dans mon spectacle. Effectivement, j’ai eu des enfants c’est quand même un bouleversement climatique extraordinaire. Enfin il y a eu un milliard de choses. Notre nouveau président, il est quand même plus petit que moi. C’est pas naturel ! »
Ce qui se passe en ce moment en France, ça vous inspire ? Les gilets jaunes notamment. Vous ajoutez ça à votre spectacle ?
« Oh oui évidement, bien sûr on s’inspire de l’actu. Mais moi, j’ai jamais joué deux fois le même spectacle. Il faut que je m’inspire de l’actualité, des choses que j’ai vécues. Et je vais m’inspirer de Tahiti évidement. Je vais m’imprégner et m’adapter. Je veux faire communion avec les Polynésiens. Je veux qu’ils se sentent concernés par ce que je raconte. Je vais aller vers eux, donc j’espère qu’ils viendront vers moi. »
Vous parlez aussi beaucoup de vos enfants, de leur enfance très différente de la vôtre ?
« Je ne peux pas m’empêcher de me mettre à la place de mon fils quand je le regarde. Je me vois à travers lui et je me rends compte de la chance qu’il a. Et lui, il s’en rend pas compte et moi ça m’énerve. Et ça, j’en parle dans mon spectacle. »
Avec le Jamel Comedy Club et le Marrakech du Rire, vous mettez en avant les nouveaux humoristes. C’est important pour vous cette démarche ?
« C’est un plaisir. C’est une source d’inspiration. C’est une source d’énergie et c’est un devoir. Tout ça à la fois. C’est vraiment d’abord un plaisir de transmettre, de permettre, et c’est surtout une source inépuisable de rencontrer des artistes. Surtout les nouveaux arrivants. Ils ont une patate, une énergie qui m’enchantent. On l’a fait pour moi. C’est comme ça que j’ai été éduqué. Je le fais pour les autres. »
Vous avez des souvenirs de l’humour polynésien, de ce qui fait rire en Polynésie ?
« C’est assez universel. Alors évidement dans le détail de la culture non, mais je me souviens que l’on avait bien ri ensemble. Donc je suppose que l’on rit des mêmes choses, à quelques détails près. »
Un message pour vos fans Polynésiens ?
« J’ai juste envie de leur dire : si vous avez envie de travailler vos abdos, si vous avez envie de rire à gorge déployée, si vous avez envie de passer un moment suspendu. Un moment où juste on rit, on pense à rien d’autre que de passer un bon moment... Venez ! Je vous garantis que c’est ce qu’il se passera. »
Votre dernière visite en Polynésie remonte à 2005. Comment vous sentez-vous à l’idée de revenir ici ?
« Franchement, je suis ému. Parce que c’est un endroit que j’ai visité tout au long de ma carrière. Et je reviens là quasiment 20 ans après. J’ai l’impression que ça fait tellement loin, c’était il y a très très longtemps... Je me souviens, je n’étais pas marié, je n’avais pas d’enfants et là je reviens en famille. Ça me parait une éternité. »
On a vu dans les médias nationaux que vous comptiez présenter l’héroïne de Disney, Vaiana, à votre fille. Est-ce qu’il y a d’autres choses que vous voudriez faire découvrir à vos enfants à Tahiti ?
« Il y a plein de choses en Polynésie. Moi je me souviens de ces paysages magnifiques et surtout de ces gens, les Tahitiens. Je me souviens d’avoir passé un moment particulier avec cette population. Je voudrais qu’ils rencontrent la culture polynésienne. Je voudrais qu’ils se rendent compte qu’il y a ce genre de choses à l’autre bout de la planète et qu’ils parlent français comme nous c’est quand même dingue. »
Quels souvenirs avez-vous gardé du public polynésien ?
« Ah, je me rappelle que c’était fou. Je me souviens d’une ambiance de malade. Je ne sais pas ce qui s’est passé ce soir-là, mais je me souviens d’un truc très très chaleureux. Et j’espère que je vais revivre la même chose. »
Vos spectacles parlent toujours beaucoup de votre vie, de votre vision de la société... En six ans, le monde et la France ont beaucoup changé. Cela vous a permis de nourrir votre nouveau one man show ?
« Evidemment, il y a tout ça dans mon spectacle. Effectivement, j’ai eu des enfants c’est quand même un bouleversement climatique extraordinaire. Enfin il y a eu un milliard de choses. Notre nouveau président, il est quand même plus petit que moi. C’est pas naturel ! »
Ce qui se passe en ce moment en France, ça vous inspire ? Les gilets jaunes notamment. Vous ajoutez ça à votre spectacle ?
« Oh oui évidement, bien sûr on s’inspire de l’actu. Mais moi, j’ai jamais joué deux fois le même spectacle. Il faut que je m’inspire de l’actualité, des choses que j’ai vécues. Et je vais m’inspirer de Tahiti évidement. Je vais m’imprégner et m’adapter. Je veux faire communion avec les Polynésiens. Je veux qu’ils se sentent concernés par ce que je raconte. Je vais aller vers eux, donc j’espère qu’ils viendront vers moi. »
Vous parlez aussi beaucoup de vos enfants, de leur enfance très différente de la vôtre ?
« Je ne peux pas m’empêcher de me mettre à la place de mon fils quand je le regarde. Je me vois à travers lui et je me rends compte de la chance qu’il a. Et lui, il s’en rend pas compte et moi ça m’énerve. Et ça, j’en parle dans mon spectacle. »
Avec le Jamel Comedy Club et le Marrakech du Rire, vous mettez en avant les nouveaux humoristes. C’est important pour vous cette démarche ?
« C’est un plaisir. C’est une source d’inspiration. C’est une source d’énergie et c’est un devoir. Tout ça à la fois. C’est vraiment d’abord un plaisir de transmettre, de permettre, et c’est surtout une source inépuisable de rencontrer des artistes. Surtout les nouveaux arrivants. Ils ont une patate, une énergie qui m’enchantent. On l’a fait pour moi. C’est comme ça que j’ai été éduqué. Je le fais pour les autres. »
Vous avez des souvenirs de l’humour polynésien, de ce qui fait rire en Polynésie ?
« C’est assez universel. Alors évidement dans le détail de la culture non, mais je me souviens que l’on avait bien ri ensemble. Donc je suppose que l’on rit des mêmes choses, à quelques détails près. »
Un message pour vos fans Polynésiens ?
« J’ai juste envie de leur dire : si vous avez envie de travailler vos abdos, si vous avez envie de rire à gorge déployée, si vous avez envie de passer un moment suspendu. Un moment où juste on rit, on pense à rien d’autre que de passer un bon moment... Venez ! Je vous garantis que c’est ce qu’il se passera. »
Pratique :
Les billets sont en vente dans les magasins Carrefour, à Radio 1 Fare Ute et sur la billetterie en ligne.
Les billets sont en vente dans les magasins Carrefour, à Radio 1 Fare Ute et sur la billetterie en ligne.