Jahboy sera en concert vendredi à Tahiti et samedi à Moorea.
PAPEETE, le 13 septembre 2016 - Jahboy est un chanteur de reggae venu des îles Salomon, mais qui est désormais une star dans tout le Pacifique. Sa première grande tournée à travers notre océan l'a mené en Polynésie cette semaine. Il sera en concert au Royal Tahitien ce vendredi et au Sofitel de Moorea ce samedi.
Il n'a que 24 ans et son étoile ne fait que commencer son ascension vers la gloire. Jahboy est désormais une référence de la nouvelle scène reggae dans le Pacifique mais il vise encore bien plus haut, jusqu'aux États-Unis, l'Europe ou même l'Afrique… Mais en attendant, c'est dans son océan d'origine que Jahboy organise sa première tournée internationale, un long voyage à travers le Pacifique entamé en juillet qui l'a déjà mené dans six pays pour une vingtaine de concerts, dont 12 en Australie où l'artiste est une vraie sensation. Il était même à Nouméa début septembre.
Sa tournée le mène maintenant en Polynésie pour trois concerts, dont le premier est déjà passé, c'était samedi dernier à Bora Bora. Mais que les fans se rassurent, le reggaeman chantera encore ce vendredi soir au Royal Tahitien puis samedi au Sofitel de Moorea.
Il n'a que 24 ans et son étoile ne fait que commencer son ascension vers la gloire. Jahboy est désormais une référence de la nouvelle scène reggae dans le Pacifique mais il vise encore bien plus haut, jusqu'aux États-Unis, l'Europe ou même l'Afrique… Mais en attendant, c'est dans son océan d'origine que Jahboy organise sa première tournée internationale, un long voyage à travers le Pacifique entamé en juillet qui l'a déjà mené dans six pays pour une vingtaine de concerts, dont 12 en Australie où l'artiste est une vraie sensation. Il était même à Nouméa début septembre.
Sa tournée le mène maintenant en Polynésie pour trois concerts, dont le premier est déjà passé, c'était samedi dernier à Bora Bora. Mais que les fans se rassurent, le reggaeman chantera encore ce vendredi soir au Royal Tahitien puis samedi au Sofitel de Moorea.
En pratique
Concert du vendredi 16 septembre au Royal tahitien, dès 18h
- Tarif des billets : 2500 Fcfp en prévente, 3000 Fcfp sur place, 5000 Fcfp VIP
- Billets en vente au Royal Tahitien, Açai Bowl Fare Ute et Açai Bowl Vaima
- Première partie : Torea
- After mix : DJ T-unit
Concert du samedi 17 septembre au Sofitel Moorea, dès 19h
- Tarif des billets : 3000 Fcfp
- Billets en vente au Sofitel Moorea, Açai Bowl Fare Ute et Açai Bowl Vaima
- Première partie : Torea et Irie Locals
- After mix : DJ T-unit
- Tarif des billets : 2500 Fcfp en prévente, 3000 Fcfp sur place, 5000 Fcfp VIP
- Billets en vente au Royal Tahitien, Açai Bowl Fare Ute et Açai Bowl Vaima
- Première partie : Torea
- After mix : DJ T-unit
Concert du samedi 17 septembre au Sofitel Moorea, dès 19h
- Tarif des billets : 3000 Fcfp
- Billets en vente au Sofitel Moorea, Açai Bowl Fare Ute et Açai Bowl Vaima
- Première partie : Torea et Irie Locals
- After mix : DJ T-unit
Bonjour Jahboy, quel est ton programme en Polynésie ?
Je suis là dans le cadre de notre Australia and Pacific Tour, une tournée internationale. On a surtout beaucoup joué en Australie, la plupart des grandes villes, toute la côte de Queensland et même certaines communautés aborigènes… On a aussi eu des concerts en Papouasie Nouvelle-Guinée, aux Vanuatu, à Fiji. Nous avons beaucoup de fans dans les îles du Pacifique, dans les pays mélanésiens et en Australie.
Comment décrirais-tu ton style ?
Je suis connu pour chanter du reggae, mais je fais aussi beaucoup de choses différentes, comme du R&B, du ragga, du dancehall… J'admire énormément d'artistes qui m'inspirent beaucoup. J'écoute beaucoup de reggae, des figures du reggae, et c'est eux qui m'inspirent pour écrire mes propres chansons originales, dans un mélange des styles de la région.
Tu viens des îles Salomon, mais tu es Polynésien ?
Oui, les îles Salomon est un pays mélanésien, mais nous avons aussi des Polynésiens, des Micronésiens… Moi je viens du côté Polynésien, mais je dis simplement que je suis Salomonais. Chez nous il y a 80 langues, j'en connais quelques-unes, mais nous avons une langue commune qu'on appelle Pidgin, une sorte de créole à base d'anglais et de toutes ces langues. Je pense que c'est pour ça que ma musique parle à tout le monde dans la région.
Ma famille fait partie de ce groupe de Polynésiens qui est arrivé dans les îles Salomon il y a 800 ans, et depuis que je suis à Tahiti, je vois bien la ressemblance culturelle, les gens ont la même couleur de peau que moi, les tatouages se ressemblent.
C'est une grande opportunité pour un jeune artiste de faire une tournée internationale…
C'est vrai, et je suis toujours très reconnaissant pour les opportunités qui me sont offertes. Pour moi c'est ma plus grande réussite jusqu'à présent. J'ai toujours rêvé de faire une tournée internationale, et maintenant ça arrive. Ça peut être très fatigant, là on approche de la fin de l'année, ça va faire cinq mois qu'on a commencé le tour, et il reste encore des dates à déterminer, mais je pourrais me reposer plus tard !
Quand as-tu commencé la musique ?
Je viens d'une famille de musiciens. Ils ne sont pas professionnels, mais c'est une vraie passion. Dans ma famille, on est très sportifs et après les matchs on se rassemble pour jouer de la musique. Ca a toujours été une de mes passions. Donc j'ai commencé très jeune, comme le sport. Après j'ai dû faire un choix, et dans le sport aux îles Salomon il n'y a pas beaucoup d'opportunités. Donc je me suis consacré à la musique, et j'ai vite vu qu'il y avait le potentiel d'aller loin ! On avait créé un groupe quand j'avais 12 ou 13 ans, qui s'est dissout à cause de nos études. Mais j'ai continué seul, en travaillant beaucoup.
Il y a beaucoup d'artistes en Polynésie, mais peu réussissent à l'international. Quels conseils pourrais-tu leur donner ?
Pour moi, honnêtement, j'ai vraiment une bonne équipe. Ils m'encouragent, mais quand je fais quelque chose qui n'est pas bon, ils me le disent, 'ça va pas', et on peut avancer. Je pense à mon label, Rebelle inc., et mon manager James. Vraiment on s'aide mutuellement et on avance ensemble. Quand j'étais très jeune je cherchais de bonnes opportunités, de bonnes personnes, et c'est quand on s'est trouvés que ça a vraiment commencé il y a cinq ans.
Ici j'ai vu beaucoup de bons musiciens, donc si j'ai un conseil à leur donner, c'est vraiment d'être vous-même, de toujours apprendre, de ne pas hésiter à travailler avec de nouvelles personnes, d'accepter les critiques et d'être fort pour vous construire en tant qu'artiste.
Je suis là dans le cadre de notre Australia and Pacific Tour, une tournée internationale. On a surtout beaucoup joué en Australie, la plupart des grandes villes, toute la côte de Queensland et même certaines communautés aborigènes… On a aussi eu des concerts en Papouasie Nouvelle-Guinée, aux Vanuatu, à Fiji. Nous avons beaucoup de fans dans les îles du Pacifique, dans les pays mélanésiens et en Australie.
Comment décrirais-tu ton style ?
Je suis connu pour chanter du reggae, mais je fais aussi beaucoup de choses différentes, comme du R&B, du ragga, du dancehall… J'admire énormément d'artistes qui m'inspirent beaucoup. J'écoute beaucoup de reggae, des figures du reggae, et c'est eux qui m'inspirent pour écrire mes propres chansons originales, dans un mélange des styles de la région.
Tu viens des îles Salomon, mais tu es Polynésien ?
Oui, les îles Salomon est un pays mélanésien, mais nous avons aussi des Polynésiens, des Micronésiens… Moi je viens du côté Polynésien, mais je dis simplement que je suis Salomonais. Chez nous il y a 80 langues, j'en connais quelques-unes, mais nous avons une langue commune qu'on appelle Pidgin, une sorte de créole à base d'anglais et de toutes ces langues. Je pense que c'est pour ça que ma musique parle à tout le monde dans la région.
Ma famille fait partie de ce groupe de Polynésiens qui est arrivé dans les îles Salomon il y a 800 ans, et depuis que je suis à Tahiti, je vois bien la ressemblance culturelle, les gens ont la même couleur de peau que moi, les tatouages se ressemblent.
C'est une grande opportunité pour un jeune artiste de faire une tournée internationale…
C'est vrai, et je suis toujours très reconnaissant pour les opportunités qui me sont offertes. Pour moi c'est ma plus grande réussite jusqu'à présent. J'ai toujours rêvé de faire une tournée internationale, et maintenant ça arrive. Ça peut être très fatigant, là on approche de la fin de l'année, ça va faire cinq mois qu'on a commencé le tour, et il reste encore des dates à déterminer, mais je pourrais me reposer plus tard !
Quand as-tu commencé la musique ?
Je viens d'une famille de musiciens. Ils ne sont pas professionnels, mais c'est une vraie passion. Dans ma famille, on est très sportifs et après les matchs on se rassemble pour jouer de la musique. Ca a toujours été une de mes passions. Donc j'ai commencé très jeune, comme le sport. Après j'ai dû faire un choix, et dans le sport aux îles Salomon il n'y a pas beaucoup d'opportunités. Donc je me suis consacré à la musique, et j'ai vite vu qu'il y avait le potentiel d'aller loin ! On avait créé un groupe quand j'avais 12 ou 13 ans, qui s'est dissout à cause de nos études. Mais j'ai continué seul, en travaillant beaucoup.
Il y a beaucoup d'artistes en Polynésie, mais peu réussissent à l'international. Quels conseils pourrais-tu leur donner ?
Pour moi, honnêtement, j'ai vraiment une bonne équipe. Ils m'encouragent, mais quand je fais quelque chose qui n'est pas bon, ils me le disent, 'ça va pas', et on peut avancer. Je pense à mon label, Rebelle inc., et mon manager James. Vraiment on s'aide mutuellement et on avance ensemble. Quand j'étais très jeune je cherchais de bonnes opportunités, de bonnes personnes, et c'est quand on s'est trouvés que ça a vraiment commencé il y a cinq ans.
Ici j'ai vu beaucoup de bons musiciens, donc si j'ai un conseil à leur donner, c'est vraiment d'être vous-même, de toujours apprendre, de ne pas hésiter à travailler avec de nouvelles personnes, d'accepter les critiques et d'être fort pour vous construire en tant qu'artiste.