PAPEETE, lundi 26 août 2013. Au nom de son parti politique Ia mana te nunaa, Jacqui Drollet avait sollicité par courrier le 29 juillet dernier le Haut-commissaire sur la situation de Cyril Tetuanui. Mais n’ayant pas eu de réponse du représentant de l'Etat en Polynésie française, l’élu d'opposition membre du groupe UPLD à l’assemblée de Polynésie a décidé, cette fois, d’alerter Christiane Taubira, la ministre de la justice sur l'étrange position judiciaire du maire de Tumara'a (Raiatea) .
Dans un courrier, à l’en-tête de l’assemblée polynésienne, daté de ce lundi 26 août, Jacqui Drollet relève que «M. Tetuanui continue à exercer en toute quiétude et en toute impunité son mandat de maire et de président du Conseil de la fonction publique communale de Polynésie française». Or,le maire de Tumara’a avait été condamné en septembre par la Cour d’appel de Paris en septembre 2011 pour prise illégale d’intérêts à un an d’inéligibilité. Ce jugement avait été ensuite confirmé par la cour de cassation en octobre 2012, mais n’a jamais été notifié au Haut-commissaire. Jacqui Drollet interroge la ministre en ces termes : «je vous saurai gré de bien vouloir me faire savoir dans quel délai l’arrêt de la Cour de cassation trouvera enfin à être exécuté».
Pour lire l'intégralité du courrier de Jacqui Drollet à Christiane Taubira, cliquer ici
Dans un courrier, à l’en-tête de l’assemblée polynésienne, daté de ce lundi 26 août, Jacqui Drollet relève que «M. Tetuanui continue à exercer en toute quiétude et en toute impunité son mandat de maire et de président du Conseil de la fonction publique communale de Polynésie française». Or,le maire de Tumara’a avait été condamné en septembre par la Cour d’appel de Paris en septembre 2011 pour prise illégale d’intérêts à un an d’inéligibilité. Ce jugement avait été ensuite confirmé par la cour de cassation en octobre 2012, mais n’a jamais été notifié au Haut-commissaire. Jacqui Drollet interroge la ministre en ces termes : «je vous saurai gré de bien vouloir me faire savoir dans quel délai l’arrêt de la Cour de cassation trouvera enfin à être exécuté».
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