C’est une mission difficile qui attend le ministre de l’environnement, de l’énergie et des mines, Jacky Bryant. De retour de la 22ème conférence du PROE (le programme régional océanien de l’environnement), qui s’est déroulé du 13 au 15 septembre 2011 à Apia (Samoa), le ministre entend préparer un plan climatique pour la Polynésie française, qu’il présentera en juillet 2012 lors du sommet Rio+20.
« Ce n’est qu’en présentant un plan climatique que l’on pourra envisager une mutation de notre société » a expliqué Jacky Bryant, mercredi matin, lors d’une conférence de presse à son ministère. 10 mois pour présenter ce plan, c’est court. D’autant que la Polynésie est très en retard en la matière. Cela faisait ainsi plusieurs années qu’elle boudait le PROE, sans raison particulière. Sa dernière participation remonte à 2006, et pourtant, elle paie chaque année sa cotisation annuelle de 1.8 millions.
Le PROE est la principale organisation intergouvernementale du Pacifique œuvrant pour l’environnement. Il rassemble 25 membres, dont 21 pays et territoires insulaires du Pacifique, parmi lesquels l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais aussi les Etats-Unis et la France. Ce programme soutient des programmes régionaux liés à l’environnement, et aide à trouver les financements. 40 bailleurs de fonds étaient d’ailleurs présents lors de la dernière conférence.
« Nous y avons également rencontré des experts intéressants, par exemple l’auteur d’une étude sur la petite fourmi de feu que nous ne connaissions pas » se félicite Jacky Bryant, qui plaide pour une meilleure intégration de la Polynésie dans cette organisation régionale. Le ministre en a profité pour faire part aux membres du PROE de la situation préoccupante de l’atoll de Moruroa, dont la barrière de corail est menacée d’effondrement. « Le PROE a jugé suffisamment pertinente mon intervention pour que deux référents soient désignés sur cette problématique » se félicite Jacky Bryant.
Reste désormais à la Polynésie à s’engager réellement sur la voie de la lutte contre le réchauffement de la planète, et à trouver sa propre voie de développement qui soit respectueuse de l’environnement. C’est l’objet du plan climatique que Jacky Bryant compte élaborer d’ici la prochaine grand-messe de l’écologie : le sommet Rio+20 en juin 2012.
Limiter notre dépendance aux énergies fossiles, utiliser les aérations naturelles plutôt que la climatisation, rendre obligatoire l’usage des chauffe-eaux solaires, développer les transports par bateau type « Bateau-bus » sur l’île de Tahiti, généraliser l’usage de l’eau de pluie, les idées présentées ce mercredi matin sont encore un peu vagues. Reste à en faire un plan qui tienne la route, et à convaincre le gouvernement de modifier le code de l’aménagement, ainsi que celui de l’hygiène.
Pour Jacky Bryant, le compte-à-rebours est lancé. En attendant des mesures d’envergure, le ministre avance à petit pas, et annonce une campagne de communication pour encourager la population à économiser l’énergie. Il présentera en outre ses propositions pour une réforme du FRPH (Fonds de régulation du prix des hydrocarbures) ce mercredi après-midi au ministre de l’économie.
« Ce n’est qu’en présentant un plan climatique que l’on pourra envisager une mutation de notre société » a expliqué Jacky Bryant, mercredi matin, lors d’une conférence de presse à son ministère. 10 mois pour présenter ce plan, c’est court. D’autant que la Polynésie est très en retard en la matière. Cela faisait ainsi plusieurs années qu’elle boudait le PROE, sans raison particulière. Sa dernière participation remonte à 2006, et pourtant, elle paie chaque année sa cotisation annuelle de 1.8 millions.
Le PROE est la principale organisation intergouvernementale du Pacifique œuvrant pour l’environnement. Il rassemble 25 membres, dont 21 pays et territoires insulaires du Pacifique, parmi lesquels l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais aussi les Etats-Unis et la France. Ce programme soutient des programmes régionaux liés à l’environnement, et aide à trouver les financements. 40 bailleurs de fonds étaient d’ailleurs présents lors de la dernière conférence.
« Nous y avons également rencontré des experts intéressants, par exemple l’auteur d’une étude sur la petite fourmi de feu que nous ne connaissions pas » se félicite Jacky Bryant, qui plaide pour une meilleure intégration de la Polynésie dans cette organisation régionale. Le ministre en a profité pour faire part aux membres du PROE de la situation préoccupante de l’atoll de Moruroa, dont la barrière de corail est menacée d’effondrement. « Le PROE a jugé suffisamment pertinente mon intervention pour que deux référents soient désignés sur cette problématique » se félicite Jacky Bryant.
Reste désormais à la Polynésie à s’engager réellement sur la voie de la lutte contre le réchauffement de la planète, et à trouver sa propre voie de développement qui soit respectueuse de l’environnement. C’est l’objet du plan climatique que Jacky Bryant compte élaborer d’ici la prochaine grand-messe de l’écologie : le sommet Rio+20 en juin 2012.
Limiter notre dépendance aux énergies fossiles, utiliser les aérations naturelles plutôt que la climatisation, rendre obligatoire l’usage des chauffe-eaux solaires, développer les transports par bateau type « Bateau-bus » sur l’île de Tahiti, généraliser l’usage de l’eau de pluie, les idées présentées ce mercredi matin sont encore un peu vagues. Reste à en faire un plan qui tienne la route, et à convaincre le gouvernement de modifier le code de l’aménagement, ainsi que celui de l’hygiène.
Pour Jacky Bryant, le compte-à-rebours est lancé. En attendant des mesures d’envergure, le ministre avance à petit pas, et annonce une campagne de communication pour encourager la population à économiser l’énergie. Il présentera en outre ses propositions pour une réforme du FRPH (Fonds de régulation du prix des hydrocarbures) ce mercredi après-midi au ministre de l’économie.