Droit de réponse de Jacky BRYANT ministre de l'environnement, de l'énergie et des mines, suite à un appel laissé sur le répondeur de Radio 1, et paru dans les Nouvelles de Tahiti le 31 mai 2012 concernant le dossier de Tetiaroa:
Contrairement aux allégations formulées sur les ondes de Radio 1 et rapportées dans la presse locale, le ministère de l’environnement, de l’énergie et des mines est très vigilant sur ce qui se passe à Tetiaroa. Le promoteur fait preuve de transparence sur ce dossier et il nous a été permis de visiter les lieux sans restriction.
Les inquiétudes que nous avons concernent surtout la gestion de l'eau et l’exploitation de la nappe phréatique. L'administration a mené des études et a donné son accord bien avant la nomination de l’actuel gouvernement. Il s'agit d'un avis technique contre lequel nous ne pouvons pas nous opposer. Mais le promoteur a été alerté de nos inquiétudes.
En ce qui concerne les travaux réalisés sur le récif pour accueillir le SWAC et les navettes maritimes. Ces travaux ont été réalisés avec une empreinte minimale sur le récif et des tests sur l'éventuelle développement de la ciguatera sont réalisés régulièrement. Pour le moment, ils ne révèlent aucun phénomène particulier. Le déplacement de la piste d’aterrissage a été réalisé en partenariat avec des associations puisqu’il y avait des Marae à déplacer. Avant même d’être ministre de l’environnement, Jacky BRYANT s’était étonné auprès du promoteur de la non utilisation des hydravions… Ce dernier avait expliqué avoir souhaité mettre en place ce moyen de transport pour ne pas avoir à porter atteinte aux Marae et à l’environnement, mais hélàs, l’aviation civile lui avait opposé une fin de non recevoir.
Tetiaroa est aussi un site important de ponte et de reproduction des tortues et c'est là que les braconniers vont régulièrement les chasser et les massacrer pour les revendre et les trafiquer en toute illégalité sur Tahiti. Aussi, Jacky BRYANT, ministre de l’environnement s’est longuement exprimé sur ce sujet. Il n’a eu de cesse de rappeler la réglementation en vigueur, ainsi que les peines encourues. Les braconniers, les acheteurs et les consommateurs sont des « délinquants » qui ne doivent jamais rester impunis. C’est donc à plus d’un titre que le ministre reste vigilant à l’égard de Tetiaroa.
Avec la construction de l'hôtel, la présence sur l'atoll est permanente et mieux encore, des associations de protection de l'environnement surveillent les sites de ponte et de reproduction. Il n'est donc plus possible pour les braconniers d'agir en toute tranquillité. Les mouvements de navettes maritimes entre Tahiti et l’atoll pour transporter fret et touristes dérangeront les pêcheurs qui continuent de braconner en bordure de Tetiaroa. C’est aussi sans doute cela qui soulève tout à coup autant de préoccupation de la part de certaines personnes… Car les pollutions constatées régulièrement sur le littoral de la commune de Arue, notamment au niveau du lagon situé devant la coopérative de pêche ont rarement ému beaucoup de monde…
Maintenant, si des personnes ont de réelles inquiétudes sur la situation environnementale de Tetiaroa, le promoteur leur apportera toutes les informations nécessaires, puisqu’il a agi en toute transparence jusqu'à aujourd'hui. Il suffit de le solliciter.
Contrairement aux allégations formulées sur les ondes de Radio 1 et rapportées dans la presse locale, le ministère de l’environnement, de l’énergie et des mines est très vigilant sur ce qui se passe à Tetiaroa. Le promoteur fait preuve de transparence sur ce dossier et il nous a été permis de visiter les lieux sans restriction.
Les inquiétudes que nous avons concernent surtout la gestion de l'eau et l’exploitation de la nappe phréatique. L'administration a mené des études et a donné son accord bien avant la nomination de l’actuel gouvernement. Il s'agit d'un avis technique contre lequel nous ne pouvons pas nous opposer. Mais le promoteur a été alerté de nos inquiétudes.
En ce qui concerne les travaux réalisés sur le récif pour accueillir le SWAC et les navettes maritimes. Ces travaux ont été réalisés avec une empreinte minimale sur le récif et des tests sur l'éventuelle développement de la ciguatera sont réalisés régulièrement. Pour le moment, ils ne révèlent aucun phénomène particulier. Le déplacement de la piste d’aterrissage a été réalisé en partenariat avec des associations puisqu’il y avait des Marae à déplacer. Avant même d’être ministre de l’environnement, Jacky BRYANT s’était étonné auprès du promoteur de la non utilisation des hydravions… Ce dernier avait expliqué avoir souhaité mettre en place ce moyen de transport pour ne pas avoir à porter atteinte aux Marae et à l’environnement, mais hélàs, l’aviation civile lui avait opposé une fin de non recevoir.
Tetiaroa est aussi un site important de ponte et de reproduction des tortues et c'est là que les braconniers vont régulièrement les chasser et les massacrer pour les revendre et les trafiquer en toute illégalité sur Tahiti. Aussi, Jacky BRYANT, ministre de l’environnement s’est longuement exprimé sur ce sujet. Il n’a eu de cesse de rappeler la réglementation en vigueur, ainsi que les peines encourues. Les braconniers, les acheteurs et les consommateurs sont des « délinquants » qui ne doivent jamais rester impunis. C’est donc à plus d’un titre que le ministre reste vigilant à l’égard de Tetiaroa.
Avec la construction de l'hôtel, la présence sur l'atoll est permanente et mieux encore, des associations de protection de l'environnement surveillent les sites de ponte et de reproduction. Il n'est donc plus possible pour les braconniers d'agir en toute tranquillité. Les mouvements de navettes maritimes entre Tahiti et l’atoll pour transporter fret et touristes dérangeront les pêcheurs qui continuent de braconner en bordure de Tetiaroa. C’est aussi sans doute cela qui soulève tout à coup autant de préoccupation de la part de certaines personnes… Car les pollutions constatées régulièrement sur le littoral de la commune de Arue, notamment au niveau du lagon situé devant la coopérative de pêche ont rarement ému beaucoup de monde…
Maintenant, si des personnes ont de réelles inquiétudes sur la situation environnementale de Tetiaroa, le promoteur leur apportera toutes les informations nécessaires, puisqu’il a agi en toute transparence jusqu'à aujourd'hui. Il suffit de le solliciter.