JO : démontage et héritage à Teahupo’o


Le démontage des infrastructures temporaires suit son cours (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 10 août 2024 – Après la fête, place au rangement. Tandis que le démontage des infrastructures temporaires se poursuit, divers équipements ont été attribués par Paris 2024 aux sept lauréats de l’appel à projets Héritage.
 
Les épreuves olympiques de surf sont passées, mais pour l’équipe de Paris 2024 à Tahiti, le travail n’est pas encore terminé. Sur un total de 71 salariés, 30% ont terminé leur contrat dès la fin de la compétition. Les autres départs vont s’échelonner jusqu’à mi-décembre. D’ici là, le staff se partage entre Teahupo’o, pour superviser la logistique, et Papeete, pour assurer le suivi administratif.
 
On a beaucoup parlé de l’après, et on y est, à commencer par le démontage des infrastructures temporaires, lancé dès la fin des festivités, et qui se poursuit actuellement. “Tout ce qui est en lais de mer, donc le PK 0 et la pointe Fare Mahora, ce sera fini dès cette fin de semaine. Le stand d’accréditation a déjà été déménagé pour libérer l’école pour les préparatifs de rentrée. Ce qui va prendre du temps, c’est le domaine Rose, où on s’est donné jusqu’au 31 août, au maximum”, détaille Barbara Martins-Nio, référente de Paris 2024 au Fenua. Les deux pontons de la pointe Fare Mahora, la tour des juges et la base vie des athlètes sont également concernés, selon le planning de l’Institut de la jeunesse et des sports (IJSPF).
 

Équipements sportifs, éléments de mobilier, bungalows, matériel informatique, différents lots ont été attribués localement (Crédit : Facebook/Jeux Surf Tahiti).

Dons ou ventes à prix de revient


Si les chapiteaux seront rendus à leurs propriétaires, d’autres équipements ont été attribués dès juillet aux sept lauréats de l’appel à projets Héritage, lancé un mois plus tôt. Une partie est transmise sous forme de dons. “La Fédération tahitienne de surf, qui a présenté un projet visant à organiser de nouveaux événements et à renouveler son matériel, a gagné tout ce qui est équipement sportif, avec des sleds, des surf racks, des poubelles de mer, des corps-morts, etc. Aussi un lot de mobilier événementiel : des chaises, des bancs, des tables, des comptoirs d’accueil, de l’éclairage extérieur, des drapeaux, etc. Tout ça lui a été donné”, précise Barbara Martins-Nio. La commune de Taiarapu-Ouest héritera notamment d’éléments mobiliers, ainsi que de barrières en bois et de type Vauban, “quasi introuvables sur le territoire”.
 
D’autres biens, comme du matériel informatique, mais aussi des bungalows, ont été vendus à prix de revient. Ces structures modulaires permettront au Centre de formation pour adultes (CFPA) de renforcer son unité mobile aux Tuamotu, à la commune de Teva i Uta d’accueillir des élèves de maternelle pendant une période de travaux, au Groupement d’associations du milieu médico-social et à l’association Tutelger d’accompagner des jeunes en difficulté, ainsi qu’au comité du tourisme de Teva i Uta de disposer d’un local. “L’idée, c’est que tous les actifs qu’on a achetés pour les Jeux olympiques restent sur le territoire”, explique Barbara Martins-Nio, conformément à la stratégie de Paris 2024. S’agissant du bilan global, à la fois sportif, économique et d’héritage, il devrait être présenté d’ici fin octobre.
 

Rédigé par Anne-Charlotte Lehartel le Samedi 10 Aout 2024 à 18:36 | Lu 3011 fois