Tokyo, Japon | AFP | jeudi 29/07/2021 - Roi du sprint sur l'olympiade et double champion du monde en titre du 100 m, Caeleb Dressel s'est offert la consécration olympique sur la course reine aux Jeux de Tokyo jeudi. Maxime Grousset, au pied du podium à 22 ans, a pris date.
Jamais une finale olympique du 100 m n'avait été aussi rapide: Dressel, départ canon comme à son habitude, a bouclé l'aller-retour en 47 sec 02, son deuxième meilleur chrono sur la distance. Juste assez pour résister au redoutable retour du champion olympique sortant, l'Australien Kyle Chalmers (47.08).
En pleine progression et meilleur temps des demi-finales (47.11), le jeune Russe Kliment Kolesnikov (21 ans) a obtenu la médaille de bronze (47.44).
Voir Dressel triompher est tout ce qu'il y a de plus logique au vu de l'olympiade écoulée. Depuis l'été de son explosion en 2017, l'Américain de 24 ans a amassé treize titres de champion du monde, dont les deux du 100 m, et est devenu le nageur le plus rapide de l'histoire sur l'aller-retour hors combinaisons (46.96 en 2019). Le seul sous les 47 sec.
Toutefois, le sprinteur floridien, couronné deux fois en relais à Rio, et une troisième fois avec le 4x100 m messieurs dans le bassin tokyoïte, ne connaissait pas encore le bonheur d'un sacre olympique en individuel.
"Poids sur les épaules"
Il a pris le temps de l'apprécier, longtemps assis sur sa ligne d'eau, en dégageant une impression de plénitude. Puis, sur le podium, il a laissé les larmes couler sur son visage, même largement dissimulé sous l'imposant masque blanc de "Team USA", quand l'hymne américain a résonné.
"J'avais ce poids sur les épaules, d'avoir gagné des médailles (d'or olympiques) en relais, mais jamais en individuel", avoue Dressel.
"Je ne voulais pas l'admettre avant mais maintenant que c'est fait, je peux le dire: c'est très différent", reconnaît-il.
"Vous ne pouvez compter sur personne d'autre. Il n'y a que vous dans l'eau, personne pour vous tirer d'affaire. C'est difficile, vraiment. Je suis heureux d'avoir réussi", poursuit l'Américain, monté en puissance au fil des tours.
Dressel a encore du pain sur la planche: il vise quatre médailles d'or de plus d'ici à dimanche, sur 100 m papillon - il a dominée les séries jeudi soir en 50 sec 39 devant le Hongrois Kristof Milak (50.62), 50 m, 4x100 m quatre nages messieurs et mixte.
Pour Chalmers, meilleur chrono égalé, la médaille d'argent récompense ses efforts pour s'extirper d'une olympiade compliquée, entre trois opérations du cœur pour soigner une arythmie, un premier retour en 2019 pour devenir vice-champion du monde du 100 m (en 47.08 déjà), et une opération à l'épaule fin 2020.
Pour sa première finale olympique à 22 ans, Maxime Grousset s'est montré tout à fait à la hauteur de l'événement: le Calédonien s'est classé quatrième en 47 sec 72/100e.
"Rêve de gamin"
"C'était déjà un rêve de gamin de faire une finale, alors être dans les quatre premiers... Je suis super fier de moi", sourit-il. "Il me reste encore un tout petit cran pour passer au-dessus et monter sur le podium."
"Ce sont les meilleurs nageurs du monde qui sont devant moi, et je suis juste derrière", ajoute Grousset, record personnel abaissé de plus d'une seconde en deux mois et engagé - comme Florent Manaudou - sur 50 m à partir de vendredi soir.
Mehdy Metella s'est lui hissé en demi-finales du 100 m papillon avec le dixième temps (51.53).
En finale du 100 m féminin vendredi matin, il n'y aura pas de présence française: il a manqué un centième à Marie Wattel, malgré un record personnel amélioré de deux dixièmes (53.12), pour être de la fête.
Sur 4x200 m dames, cette fois ni Ariarne Titmus, ni Katie Ledecky ne se sont parées d'or, chipé par le quatuor chinois (7:40.33, record du monde) devant Américaines et Australiennes.
Mais toutes les deux nageront la finale du 800 samedi, Ledecky avec le meilleur chrono des séries (8:15.67), Titmus avec le sixième.
A l'instar de l'Américaine sur 1.500 m la veille, son compatriote Robert Finke est devenu le premier champion olympique de l'histoire sur 800 m (7:41.87).
Auteur de progrès fulgurants cette année, l'Australien Izaac Stubblety-Cook s'est lui imposé sur 200 m brasse (2:06.38), et la Chinoise Zhang Yufei sur 200 m papillon (2:03.86).
Jamais une finale olympique du 100 m n'avait été aussi rapide: Dressel, départ canon comme à son habitude, a bouclé l'aller-retour en 47 sec 02, son deuxième meilleur chrono sur la distance. Juste assez pour résister au redoutable retour du champion olympique sortant, l'Australien Kyle Chalmers (47.08).
En pleine progression et meilleur temps des demi-finales (47.11), le jeune Russe Kliment Kolesnikov (21 ans) a obtenu la médaille de bronze (47.44).
Voir Dressel triompher est tout ce qu'il y a de plus logique au vu de l'olympiade écoulée. Depuis l'été de son explosion en 2017, l'Américain de 24 ans a amassé treize titres de champion du monde, dont les deux du 100 m, et est devenu le nageur le plus rapide de l'histoire sur l'aller-retour hors combinaisons (46.96 en 2019). Le seul sous les 47 sec.
Toutefois, le sprinteur floridien, couronné deux fois en relais à Rio, et une troisième fois avec le 4x100 m messieurs dans le bassin tokyoïte, ne connaissait pas encore le bonheur d'un sacre olympique en individuel.
"Poids sur les épaules"
Il a pris le temps de l'apprécier, longtemps assis sur sa ligne d'eau, en dégageant une impression de plénitude. Puis, sur le podium, il a laissé les larmes couler sur son visage, même largement dissimulé sous l'imposant masque blanc de "Team USA", quand l'hymne américain a résonné.
"J'avais ce poids sur les épaules, d'avoir gagné des médailles (d'or olympiques) en relais, mais jamais en individuel", avoue Dressel.
"Je ne voulais pas l'admettre avant mais maintenant que c'est fait, je peux le dire: c'est très différent", reconnaît-il.
"Vous ne pouvez compter sur personne d'autre. Il n'y a que vous dans l'eau, personne pour vous tirer d'affaire. C'est difficile, vraiment. Je suis heureux d'avoir réussi", poursuit l'Américain, monté en puissance au fil des tours.
Dressel a encore du pain sur la planche: il vise quatre médailles d'or de plus d'ici à dimanche, sur 100 m papillon - il a dominée les séries jeudi soir en 50 sec 39 devant le Hongrois Kristof Milak (50.62), 50 m, 4x100 m quatre nages messieurs et mixte.
Pour Chalmers, meilleur chrono égalé, la médaille d'argent récompense ses efforts pour s'extirper d'une olympiade compliquée, entre trois opérations du cœur pour soigner une arythmie, un premier retour en 2019 pour devenir vice-champion du monde du 100 m (en 47.08 déjà), et une opération à l'épaule fin 2020.
Pour sa première finale olympique à 22 ans, Maxime Grousset s'est montré tout à fait à la hauteur de l'événement: le Calédonien s'est classé quatrième en 47 sec 72/100e.
"Rêve de gamin"
"C'était déjà un rêve de gamin de faire une finale, alors être dans les quatre premiers... Je suis super fier de moi", sourit-il. "Il me reste encore un tout petit cran pour passer au-dessus et monter sur le podium."
"Ce sont les meilleurs nageurs du monde qui sont devant moi, et je suis juste derrière", ajoute Grousset, record personnel abaissé de plus d'une seconde en deux mois et engagé - comme Florent Manaudou - sur 50 m à partir de vendredi soir.
Mehdy Metella s'est lui hissé en demi-finales du 100 m papillon avec le dixième temps (51.53).
En finale du 100 m féminin vendredi matin, il n'y aura pas de présence française: il a manqué un centième à Marie Wattel, malgré un record personnel amélioré de deux dixièmes (53.12), pour être de la fête.
Sur 4x200 m dames, cette fois ni Ariarne Titmus, ni Katie Ledecky ne se sont parées d'or, chipé par le quatuor chinois (7:40.33, record du monde) devant Américaines et Australiennes.
Mais toutes les deux nageront la finale du 800 samedi, Ledecky avec le meilleur chrono des séries (8:15.67), Titmus avec le sixième.
A l'instar de l'Américaine sur 1.500 m la veille, son compatriote Robert Finke est devenu le premier champion olympique de l'histoire sur 800 m (7:41.87).
Auteur de progrès fulgurants cette année, l'Australien Izaac Stubblety-Cook s'est lui imposé sur 200 m brasse (2:06.38), et la Chinoise Zhang Yufei sur 200 m papillon (2:03.86).