Charly TRIBALLEAU / AFP
Tokyo, Japon | AFP | mercredi 28/07/2021 - Et de trois! Au lendemain de l'or de la judoka Clarisse Agbégnénou, la France a ajouté une seule médaille mercredi aux Jeux de Tokyo mais du plus précieux des métaux, grâce aux rameurs Matthieu Androdias et Hugo Boucheron sacrés mercredi en aviron.
Mais la sportive qui a fait parler d'elle ce mercredi est assurément l'Américaine Simone Biles.
Après avoir craqué mardi dans le concours général par équipes et expliqué "faire face à ses démons", après avoir été remplacée pendant l'épreuve, la superstar de la gymnastique a renoncé au concours général, prévu jeudi.
"Après une évaluation médicale, Simone Biles s'est retirée de la finale du concours général afin de se concentrer sur sa santé mentale", a fait savoir la fédération américaine de gymnastique.
Comme annoncé mardi, l'Américaine évaluera donc "quotidiennement" l'état de santé de la quadruple championne olympique en vue des finales par agrès dimanche (poutre et saut), lundi (sol) et mardi (barres asymétriques).
En attendant elle a assisté dans les tribunes au sacre du Japonais Daiki Hashimoto dans le concours général.
Androdias et Boucheron, eux, ne se sont pas posé de question.
En début de matinée, ce duo bien rôdé depuis 2015 et déjà champion du monde 2018 et d'Europe (2018 et 2021) s'est arraché pour devancer les Pays-Bas et la Chine, en tête à mi-course, malgré leur "plus mauvaise" course de ces JO, selon Boucheron.
Mais les deux se sont mis "en mode chien de chasse", a-t-il expliqué pour aller chercher ce titre en tout de début de journée.
Grousset en finale du 100 m libre
Après les désillusions de certains favoris ces derniers jours (triathlon, VTT), le camp français devait ensuite porter ses espoirs sur des outsiders pour espérer faire grimper le compte de médailles, monté à huit (3 or, 2 argent et 3 bronze).
Mais ce ne fut pas en judo. Après un "grand chelem", avec quatre médailles en quatre jours de compétition, Margaux Pinot (-70 kg), dès son premier combat, puis Alex Clerget (-90 kg), au second, ont échoué sur les tatamis du Nippon Budokan.
Ni en cyclisme. A 120 km au sud de Tokyo, les "rouleurs" étaient de sortie autour du Mont Fuji avec les contre-la-montre. Juliette Labous, qui s'était montrée lors de la course sur route, s'est classée neuvième d'une épreuve remportée par la grande favorite néerlandaise, Annemiek Van Vleuten.
Dans l'après-midi, Primoz Roglic est revenu de très loin: rapidement contraint à l'abandon sur le Tour de France à cause d'une chute, le Slovène n'a décidé qu'à la dernière minute de participer aux Jeux olympiques et il a bient fait, car il a décroché mercredi l'or du contre-la-montre sur un parcours accidenté avec un dénivelé pas vraiement favorables aux purs-rouleurs. Du coup, Rémi Cavagna n'a pas eu son mot à dire, 17e à plus de 3 minutes du Slovène.
En natation, aucun Français ne disputait les finales du jour. Mais il y eut quand même une bonne nouvelle avec la qualification matinale de Maxime Grousset pour la finale de la course-reine, le 100 m libre. Il est passé avec le huitième temps des demi-finalistes et partira sans pression jeudi matin face aux favoris, dont l'Américain Caeleb Dressel et le Russe Kliment Kolesnikov.
L'Australienne Ariarne Titmus, elle, a profité des finales pour assurer son deuxième titre au Japon avec le 200 m libre, après celui du 400 m libre lundi. Elle a devancé la Hongkongaise Siobhan Bernadette Haughey et la Canadienne Penny Oleksiak tandis que la quintuple championne olympique Katie Ledecky a déçu et terminé cinquième.
A 32 ans, la star italienne Federica Pellegrini a, elle, fini septième de sa cinquième finale olympique sur cette épreuve et ne bouclera donc pas son parcours olympique hors norme sur une ultime médaille.
Ledecky s'est consolée une heure plus tard en dominant comme attendu le 1500 m.
Basketteurs et handballeurs en quarts
Dans les sports collectifs, les Françaises du basket 3x3 avaient deux matches pour assurer une médaille. Las ! Elles ont d'abord échoué face aux Américaines en demi-finales (18-16) avant de céder pour le bronze face à la Chine (16-14). Ce sont ces mêmes Américaines qui sont devenues les premières championnes olympiques de ce sport, tandis que chez les messieurs la Lettonie a été sacrée, grâce à sa victoire sur les Russes (21-18).
Les basketteurs (à cinq contre cinq) et les handballeurs eux n'en sont pas encore là mais ils ont assuré leur place en quarts de finales à 15 minutes d'écart : les basketteurs, grâce à une deuxième victoire en autant de matches, puisqu'après l'exploit contre les Américains en ouverture, les coéquipiers de Ruby Gobert ont facilement disposé des Tchèques (97-77). Et les handballeurs en conservant leur invicibilité après 3 matches, via un succès mercredi contre l'Allemagne (30-29).
Les footballeurs, eux, ont plié bagage. Corrigés par le Japon (4-0) dans leur dernier match de poule, les Bleus ont finalement subi deux défaites (Mexique et Japon) pour une victoire contre l'Afrique du Sud. André-Pierre Gignac, auteur de quatre buts, a été le seul en vue dans cette équipe composée au dernier moment et avec des joueurs pas tous des premiers choix, après le refus des clubs de libérer leurs meilleurs sélectionnables.
Les volleyeurs pourraient bien suivre le même chemin dès le 1er tour battus pour la deuxième fois du tournoi, par l'Argentine (3-2), après un revers face aux Etats-Unis (3-0). Alors qu'ils ne comptent qu'une victoire, face à la Tunisie, il leur faudra un exploit face aux Russes ou aux Brésiliens.
Mais la sportive qui a fait parler d'elle ce mercredi est assurément l'Américaine Simone Biles.
Après avoir craqué mardi dans le concours général par équipes et expliqué "faire face à ses démons", après avoir été remplacée pendant l'épreuve, la superstar de la gymnastique a renoncé au concours général, prévu jeudi.
"Après une évaluation médicale, Simone Biles s'est retirée de la finale du concours général afin de se concentrer sur sa santé mentale", a fait savoir la fédération américaine de gymnastique.
Comme annoncé mardi, l'Américaine évaluera donc "quotidiennement" l'état de santé de la quadruple championne olympique en vue des finales par agrès dimanche (poutre et saut), lundi (sol) et mardi (barres asymétriques).
En attendant elle a assisté dans les tribunes au sacre du Japonais Daiki Hashimoto dans le concours général.
Androdias et Boucheron, eux, ne se sont pas posé de question.
En début de matinée, ce duo bien rôdé depuis 2015 et déjà champion du monde 2018 et d'Europe (2018 et 2021) s'est arraché pour devancer les Pays-Bas et la Chine, en tête à mi-course, malgré leur "plus mauvaise" course de ces JO, selon Boucheron.
Mais les deux se sont mis "en mode chien de chasse", a-t-il expliqué pour aller chercher ce titre en tout de début de journée.
Grousset en finale du 100 m libre
Après les désillusions de certains favoris ces derniers jours (triathlon, VTT), le camp français devait ensuite porter ses espoirs sur des outsiders pour espérer faire grimper le compte de médailles, monté à huit (3 or, 2 argent et 3 bronze).
Mais ce ne fut pas en judo. Après un "grand chelem", avec quatre médailles en quatre jours de compétition, Margaux Pinot (-70 kg), dès son premier combat, puis Alex Clerget (-90 kg), au second, ont échoué sur les tatamis du Nippon Budokan.
Ni en cyclisme. A 120 km au sud de Tokyo, les "rouleurs" étaient de sortie autour du Mont Fuji avec les contre-la-montre. Juliette Labous, qui s'était montrée lors de la course sur route, s'est classée neuvième d'une épreuve remportée par la grande favorite néerlandaise, Annemiek Van Vleuten.
Dans l'après-midi, Primoz Roglic est revenu de très loin: rapidement contraint à l'abandon sur le Tour de France à cause d'une chute, le Slovène n'a décidé qu'à la dernière minute de participer aux Jeux olympiques et il a bient fait, car il a décroché mercredi l'or du contre-la-montre sur un parcours accidenté avec un dénivelé pas vraiement favorables aux purs-rouleurs. Du coup, Rémi Cavagna n'a pas eu son mot à dire, 17e à plus de 3 minutes du Slovène.
En natation, aucun Français ne disputait les finales du jour. Mais il y eut quand même une bonne nouvelle avec la qualification matinale de Maxime Grousset pour la finale de la course-reine, le 100 m libre. Il est passé avec le huitième temps des demi-finalistes et partira sans pression jeudi matin face aux favoris, dont l'Américain Caeleb Dressel et le Russe Kliment Kolesnikov.
L'Australienne Ariarne Titmus, elle, a profité des finales pour assurer son deuxième titre au Japon avec le 200 m libre, après celui du 400 m libre lundi. Elle a devancé la Hongkongaise Siobhan Bernadette Haughey et la Canadienne Penny Oleksiak tandis que la quintuple championne olympique Katie Ledecky a déçu et terminé cinquième.
A 32 ans, la star italienne Federica Pellegrini a, elle, fini septième de sa cinquième finale olympique sur cette épreuve et ne bouclera donc pas son parcours olympique hors norme sur une ultime médaille.
Ledecky s'est consolée une heure plus tard en dominant comme attendu le 1500 m.
Basketteurs et handballeurs en quarts
Dans les sports collectifs, les Françaises du basket 3x3 avaient deux matches pour assurer une médaille. Las ! Elles ont d'abord échoué face aux Américaines en demi-finales (18-16) avant de céder pour le bronze face à la Chine (16-14). Ce sont ces mêmes Américaines qui sont devenues les premières championnes olympiques de ce sport, tandis que chez les messieurs la Lettonie a été sacrée, grâce à sa victoire sur les Russes (21-18).
Les basketteurs (à cinq contre cinq) et les handballeurs eux n'en sont pas encore là mais ils ont assuré leur place en quarts de finales à 15 minutes d'écart : les basketteurs, grâce à une deuxième victoire en autant de matches, puisqu'après l'exploit contre les Américains en ouverture, les coéquipiers de Ruby Gobert ont facilement disposé des Tchèques (97-77). Et les handballeurs en conservant leur invicibilité après 3 matches, via un succès mercredi contre l'Allemagne (30-29).
Les footballeurs, eux, ont plié bagage. Corrigés par le Japon (4-0) dans leur dernier match de poule, les Bleus ont finalement subi deux défaites (Mexique et Japon) pour une victoire contre l'Afrique du Sud. André-Pierre Gignac, auteur de quatre buts, a été le seul en vue dans cette équipe composée au dernier moment et avec des joueurs pas tous des premiers choix, après le refus des clubs de libérer leurs meilleurs sélectionnables.
Les volleyeurs pourraient bien suivre le même chemin dès le 1er tour battus pour la deuxième fois du tournoi, par l'Argentine (3-2), après un revers face aux Etats-Unis (3-0). Alors qu'ils ne comptent qu'une victoire, face à la Tunisie, il leur faudra un exploit face aux Russes ou aux Brésiliens.