Franck FIFE / AFP
Tokyo, Japon | AFP | dimanche 08/08/2021 - Avec le sacre des handballeuses, et avant de passer le relais à Paris pour les prochains Jeux en 2024 lors de la cérémonie de clôture, les JO de Tokyo ont parlé français dimanche pour la dernière journée de compétition.
La cérémonie de clôture des Jeux a débuté dimanche comme prévue à 20h00 locales, 13h00 en France, quelques heures après un chef-d'oeuvre pour une première: en dominant la Russie sous drapeau neutre (30-25), les Bleues du handball se sont offert le premier titre olympique de leur histoire.
Elles ont ainsi rejoint leurs homologues masculins sacrés la veille, et referment des Jeux exceptionnels pour les sports collectifs de salle français: trois médailles d'or (hand dames et messieurs, volley messieurs), une médaille d'argent (basket messieurs) et une médaille de bronze (basket dames).
La délégation française s'arrête donc à 33 médailles au Japon, ce qui la place en deçà des espérances - une quarantaine de médailles - mais au même niveau qu'à Rio en terme d'ors (10 titres).
Dimanche, la 16e et dernière journée de ces Jeux atypiques a commencé par un marathon. Et un récital, celui du Kényan Eliud Kipchoge, désormais double champion olympique de cette épreuve mythique après son triomphe à Rio.
Le Kényan, figure de proue de l'équipementier Nike et seul homme au monde à être descendu sous les deux heures sur les 42,195 km de distance - mais lors d'une tentative commerciale non homologable - aura été l'une des rares stars du sport à assumer son statut au Japon.
Dans quelques heures, la flamme olympique s'éteindra. Après une décennie de préparation, un an de report, des mois d'incertitudes et deux semaines de compétition, les Jeux de la XXXIIe olympiade vont se refermer là où ils ont commencé, le 23 juillet dernier, au stade olympique de Tokyo.
Ils se seront finalement tenus, presque comme si de rien n'était. Une nouvelle fois, l'olympisme et sa tête pensante, le Comité international olympique (CIO), auront réussi leur pari, malgré les réticences - voire l'opposition - d'une partie de la population japonaise.
Malgré la crainte liée à la pandémie de Covid-19, dont les variants tiennent toujours la majeure partie de la planète dans l'inquiétude, la compétition majuscule du sport mondial aura, comme à l'accoutumée, accouché de champions (339 titres décernés au total), d'émotions, d'exploits, d'échecs, et d'images - même quasiment sans public dans les tribunes - qui auront permis de satisfaire les diffuseurs télé, autres maîtres d’œuvre du rendez-vous.
0,02% de cas positifs
Le gouvernement et les différentes autorités japonaises craignaient une dégradation de la situation sanitaire dans le pays, et si celle-ci s'est effectivement tendue pendant la quinzaine, les chiffres de contamination observés au sein de la bulle olympique (0,02% de cas positifs en moyenne chaque jour) ont montré que les mesures prises avaient effectivement empêché tout foyer de contamination au sein du Village olympique.
Les 68.000 étrangers (sportifs, encadrements, médias) venus sur le sol japonais - contre 200.000 habituellement - ont donc pu observer deux semaines de compétition quasi-normales, hormis les restrictions de transport et d'échanges mis en place par le CIO.
Au final, les Jeux de Tokyo, présentés comme les "Jeux de la pandémie" resteront dans l'histoire comme les Jeux durant lesquels la question de la santé mentale de sportifs s'est imposée.
Simone Biles, l'une des stars attendues de la quinzaine, en aura été bien involontairement l'étendard. En révélant au monde ses tourments, la superstar de la gymnastique a ouvert la discussion, sur toutes les formes de pression mentale que les sportifs subissent, souvent dès leur plus jeune âge. Et même pour des champions aguerris, le succès ne fera pas tout.
"C'est terrifiant"
"Il y a tellement de pression (...) C'est complètement dingue. Je ne me le disais pas pendant la compétition, mais avec le recul, c'est terrifiant", a ainsi confié le nageur américain Caeleb Dressel, cinq médailles d'or à Tokyo.
Au tableau des médailles, les Etats-Unis auront finalement dominé d'un cheveu la Chine, juste devant le Japon. Le Japon se prépare déjà aux prochains Jeux paralympiques, programmés du 24 août au 5 septembre.
La cérémonie de clôture des Jeux a débuté dimanche comme prévue à 20h00 locales, 13h00 en France, quelques heures après un chef-d'oeuvre pour une première: en dominant la Russie sous drapeau neutre (30-25), les Bleues du handball se sont offert le premier titre olympique de leur histoire.
Elles ont ainsi rejoint leurs homologues masculins sacrés la veille, et referment des Jeux exceptionnels pour les sports collectifs de salle français: trois médailles d'or (hand dames et messieurs, volley messieurs), une médaille d'argent (basket messieurs) et une médaille de bronze (basket dames).
La délégation française s'arrête donc à 33 médailles au Japon, ce qui la place en deçà des espérances - une quarantaine de médailles - mais au même niveau qu'à Rio en terme d'ors (10 titres).
Dimanche, la 16e et dernière journée de ces Jeux atypiques a commencé par un marathon. Et un récital, celui du Kényan Eliud Kipchoge, désormais double champion olympique de cette épreuve mythique après son triomphe à Rio.
Le Kényan, figure de proue de l'équipementier Nike et seul homme au monde à être descendu sous les deux heures sur les 42,195 km de distance - mais lors d'une tentative commerciale non homologable - aura été l'une des rares stars du sport à assumer son statut au Japon.
Dans quelques heures, la flamme olympique s'éteindra. Après une décennie de préparation, un an de report, des mois d'incertitudes et deux semaines de compétition, les Jeux de la XXXIIe olympiade vont se refermer là où ils ont commencé, le 23 juillet dernier, au stade olympique de Tokyo.
Ils se seront finalement tenus, presque comme si de rien n'était. Une nouvelle fois, l'olympisme et sa tête pensante, le Comité international olympique (CIO), auront réussi leur pari, malgré les réticences - voire l'opposition - d'une partie de la population japonaise.
Malgré la crainte liée à la pandémie de Covid-19, dont les variants tiennent toujours la majeure partie de la planète dans l'inquiétude, la compétition majuscule du sport mondial aura, comme à l'accoutumée, accouché de champions (339 titres décernés au total), d'émotions, d'exploits, d'échecs, et d'images - même quasiment sans public dans les tribunes - qui auront permis de satisfaire les diffuseurs télé, autres maîtres d’œuvre du rendez-vous.
0,02% de cas positifs
Le gouvernement et les différentes autorités japonaises craignaient une dégradation de la situation sanitaire dans le pays, et si celle-ci s'est effectivement tendue pendant la quinzaine, les chiffres de contamination observés au sein de la bulle olympique (0,02% de cas positifs en moyenne chaque jour) ont montré que les mesures prises avaient effectivement empêché tout foyer de contamination au sein du Village olympique.
Les 68.000 étrangers (sportifs, encadrements, médias) venus sur le sol japonais - contre 200.000 habituellement - ont donc pu observer deux semaines de compétition quasi-normales, hormis les restrictions de transport et d'échanges mis en place par le CIO.
Au final, les Jeux de Tokyo, présentés comme les "Jeux de la pandémie" resteront dans l'histoire comme les Jeux durant lesquels la question de la santé mentale de sportifs s'est imposée.
Simone Biles, l'une des stars attendues de la quinzaine, en aura été bien involontairement l'étendard. En révélant au monde ses tourments, la superstar de la gymnastique a ouvert la discussion, sur toutes les formes de pression mentale que les sportifs subissent, souvent dès leur plus jeune âge. Et même pour des champions aguerris, le succès ne fera pas tout.
"C'est terrifiant"
"Il y a tellement de pression (...) C'est complètement dingue. Je ne me le disais pas pendant la compétition, mais avec le recul, c'est terrifiant", a ainsi confié le nageur américain Caeleb Dressel, cinq médailles d'or à Tokyo.
Au tableau des médailles, les Etats-Unis auront finalement dominé d'un cheveu la Chine, juste devant le Japon. Le Japon se prépare déjà aux prochains Jeux paralympiques, programmés du 24 août au 5 septembre.