LONDRES, 11 août 2012 (AFP) - Sacrée championne olympique de VTT samedi après-midi, Julie Bresset, une Bretonne de 23 ans, a parfaitement lancé la journée des Bleus samedi aux Jeux de Londres, en attendant un nouveau hold-up impossible de la part des "braqueuses" du basket dans la soirée.
En tête durant la quasi totalité de la course, la championne du monde espoirs et N.3 mondiale a parfaitement dompté le parcours artificiel de Hadleigh Farm, un circuit qu'elle avait pourtant longtemps détesté.
"Au début, en vidéo on le trouvait nul. Mais il a été amélioré dans le bon sens", avait cependant reconnu cette Bretonne née à Saint-Brieuc, à la veille d'une course à l'issue de laquelle elle a décroché la 31e médaille de la collection Londres-2012, et surtout la 10e en or.
Première française médaillée en VTT, après trois garçons -Julien Absalon, Miguel Martinez et Jean-Christophe Péraud-, Julie Bresset a surtout confirmé une tradition bleue: les vététistes ont été médaillés à tous les JO depuis l'apparition de ce sport au programme olympique, en 1996 à Atlanta.
Si la jeune femme a donc réussi une très belle performance, deux jours après une chute à l'entraînement qui lui avait valu sept points de suture, cela n'a pas été le cas des autres Bleus en lice samedi matin.
Diniz disqualifié
Dans le groupe de tête jusqu'à mi-course du 50 km marche, le Français Yohann Diniz, double champion d'Europe 2006 et 2010 de la spécialité, n'apparaîtra même jamais dans les classements officiels, après avoir été disqualifié en fin de parcours, sur le magnifique circuit tracé sur le Mall, l'avenue devant Buckingham Palace.
Le Rémois n'était de toute façon plus dans le coup pour le podium, après une défaillance et une chute au 36e km.
Chou blanc également pour les céistes et kayakistes en ligne, malgré trois podiums en ligne de mire dans les épreuves de sprint sur 200 m, sur le plan d'eau de Eton Dorney, à l'ombre ou presque du château de Windsor.
Pour Maxime Beaumont, la médaille de bronze s'est même refusée pour 31 millièmes de seconde, résultats d'un magnifique +surfing+ du kayak du Canadien Mark de Jonge sur la ligne d'arrivée.
Si Beaumont n'était pas amer -"quatrième, c'est mon niveau, je n'ai pas de regret", a-t-il reconnu après la course-, le ton était totalement différent chez Arnaud Hybois et Sébastien Jouve, eux aussi 4e en kayak biplace, malgré deux titres mondiaux en 2010 et 2011.
Avec la 7e place de Mathieu Goubel en canoë, l'équipe de France de canoë-kayak en ligne quitte donc elle aussi les JO de Londres sur un zéro pointé, comme l'escrime, l'aviron ou le BMX. Et il faudra à la course en ligne attendre encore ou moins quatre ans pour espérer décrocher un titre olympique qui échappe à depuis JO d'Helsinki en 1952.
Une Tahitienne après une Québecoise
Pour des médailles bleues samedi, il fallait en fait compter sur les filles.
Après Julie Bresset, ce sont les "braqueuses" du basket qui apporteront quoi qu'il en soit une nouvelle décoration à la délégation olympique tricolore, en finale face aux Américaines, à 21h00 (22h00 heure française). Ce sera de l'argent au minimum, avec le casse ultime en ligne de mire, de l'or au prix d'une victoire contre les quadruples championnes olympiques...
Invaincues depuis le début de ce tournoi olympique et depuis le début de l'année d'ailleurs, les partenaires de Céline Dumerc aimeraient confirmer ce label qui leur colle à la peau depuis ce hold-up de 2009 quand elles avaient remporté le Championnat d'Europe, à la surprise générale, contre les Russes. Mais cette fois ci le coffre-fort paraît trop résistant.
Et c'est du côté d'une autre jeune femme, Anne-Caroline Graffe, la Tahitienne du taekwondo bleu, que pourrait venir une belle surprise. Championne du monde 2011 et championne d'Europe en titre, elle aimerait faire au moins aussi bien que sa partenaire au pôle d'entraînement d'Aix-en-Provence, la Franco-québécoise Marlène Harnois, médaillée de bronze chez les moins de 57 kg.
ol/sg
© 1994-2012 Agence France-Presse
En tête durant la quasi totalité de la course, la championne du monde espoirs et N.3 mondiale a parfaitement dompté le parcours artificiel de Hadleigh Farm, un circuit qu'elle avait pourtant longtemps détesté.
"Au début, en vidéo on le trouvait nul. Mais il a été amélioré dans le bon sens", avait cependant reconnu cette Bretonne née à Saint-Brieuc, à la veille d'une course à l'issue de laquelle elle a décroché la 31e médaille de la collection Londres-2012, et surtout la 10e en or.
Première française médaillée en VTT, après trois garçons -Julien Absalon, Miguel Martinez et Jean-Christophe Péraud-, Julie Bresset a surtout confirmé une tradition bleue: les vététistes ont été médaillés à tous les JO depuis l'apparition de ce sport au programme olympique, en 1996 à Atlanta.
Si la jeune femme a donc réussi une très belle performance, deux jours après une chute à l'entraînement qui lui avait valu sept points de suture, cela n'a pas été le cas des autres Bleus en lice samedi matin.
Diniz disqualifié
Dans le groupe de tête jusqu'à mi-course du 50 km marche, le Français Yohann Diniz, double champion d'Europe 2006 et 2010 de la spécialité, n'apparaîtra même jamais dans les classements officiels, après avoir été disqualifié en fin de parcours, sur le magnifique circuit tracé sur le Mall, l'avenue devant Buckingham Palace.
Le Rémois n'était de toute façon plus dans le coup pour le podium, après une défaillance et une chute au 36e km.
Chou blanc également pour les céistes et kayakistes en ligne, malgré trois podiums en ligne de mire dans les épreuves de sprint sur 200 m, sur le plan d'eau de Eton Dorney, à l'ombre ou presque du château de Windsor.
Pour Maxime Beaumont, la médaille de bronze s'est même refusée pour 31 millièmes de seconde, résultats d'un magnifique +surfing+ du kayak du Canadien Mark de Jonge sur la ligne d'arrivée.
Si Beaumont n'était pas amer -"quatrième, c'est mon niveau, je n'ai pas de regret", a-t-il reconnu après la course-, le ton était totalement différent chez Arnaud Hybois et Sébastien Jouve, eux aussi 4e en kayak biplace, malgré deux titres mondiaux en 2010 et 2011.
Avec la 7e place de Mathieu Goubel en canoë, l'équipe de France de canoë-kayak en ligne quitte donc elle aussi les JO de Londres sur un zéro pointé, comme l'escrime, l'aviron ou le BMX. Et il faudra à la course en ligne attendre encore ou moins quatre ans pour espérer décrocher un titre olympique qui échappe à depuis JO d'Helsinki en 1952.
Une Tahitienne après une Québecoise
Pour des médailles bleues samedi, il fallait en fait compter sur les filles.
Après Julie Bresset, ce sont les "braqueuses" du basket qui apporteront quoi qu'il en soit une nouvelle décoration à la délégation olympique tricolore, en finale face aux Américaines, à 21h00 (22h00 heure française). Ce sera de l'argent au minimum, avec le casse ultime en ligne de mire, de l'or au prix d'une victoire contre les quadruples championnes olympiques...
Invaincues depuis le début de ce tournoi olympique et depuis le début de l'année d'ailleurs, les partenaires de Céline Dumerc aimeraient confirmer ce label qui leur colle à la peau depuis ce hold-up de 2009 quand elles avaient remporté le Championnat d'Europe, à la surprise générale, contre les Russes. Mais cette fois ci le coffre-fort paraît trop résistant.
Et c'est du côté d'une autre jeune femme, Anne-Caroline Graffe, la Tahitienne du taekwondo bleu, que pourrait venir une belle surprise. Championne du monde 2011 et championne d'Europe en titre, elle aimerait faire au moins aussi bien que sa partenaire au pôle d'entraînement d'Aix-en-Provence, la Franco-québécoise Marlène Harnois, médaillée de bronze chez les moins de 57 kg.
ol/sg
© 1994-2012 Agence France-Presse
