Ivi poo, ornement - Os humain - H. 4 cm, D. 3,3 cm - Archipel des îles Marquises - Collection MTI - TFM © Danee Hazama
Les poo sont des perles taillées dans des os humains, souvent l’humérus ou le fémur. La plupart prennent la forme d’un tiki qui présente la particularité d’avoir une tête surdimensionnée occupant plus de la moitié de la hauteur. Quant aux jambes, elles sont presque toujours absentes.
Curieusement, parmi les nombreux récits de voyageurs depuis Queiros, aucun ne décrit ces objets. Il faut attendre le passage de Porter en 1813 pour avoir les premiers témoignages sur leur utilisation : portés autour du cou, enfilés sur le manche des éventails, sur les cordages des conques ou des tambours... Il précise que ces ornements pouvaient provenir d’ossements d’ancêtres ou d’ennemis.
Ainsi, un vieil homme qui lui donna un collier fait de ces cylindres déclara qu’ils avaient été taillés à partir des os de sa grand-mère. Selon von den Steinen en 1897, puis Delmas, les poo pouvaient aussi être utilisés comme signe d'une dette de sang à venger. Le guerrier se rasait alors le crâne sur un côté et ne laissait qu’une longue mèche de l’autre sur laquelle il enfilait ou suspendait l’ornement.
Source : Musée de Tahiti et des îles
D’après un texte de Tara Hiquily
Crédit photo : collection Musée de Tahiti et des îles / Danee Hazama
Curieusement, parmi les nombreux récits de voyageurs depuis Queiros, aucun ne décrit ces objets. Il faut attendre le passage de Porter en 1813 pour avoir les premiers témoignages sur leur utilisation : portés autour du cou, enfilés sur le manche des éventails, sur les cordages des conques ou des tambours... Il précise que ces ornements pouvaient provenir d’ossements d’ancêtres ou d’ennemis.
Ainsi, un vieil homme qui lui donna un collier fait de ces cylindres déclara qu’ils avaient été taillés à partir des os de sa grand-mère. Selon von den Steinen en 1897, puis Delmas, les poo pouvaient aussi être utilisés comme signe d'une dette de sang à venger. Le guerrier se rasait alors le crâne sur un côté et ne laissait qu’une longue mèche de l’autre sur laquelle il enfilait ou suspendait l’ornement.
Source : Musée de Tahiti et des îles
D’après un texte de Tara Hiquily
Crédit photo : collection Musée de Tahiti et des îles / Danee Hazama