ROME, 10 mai 2012 (AFP) - Les élections municipales de dimanche et lundi en Italie ont débouché sur un résultat totalement inattendu dans un petit village des Dolomites (nord): le maire qu'ils ont choisi n'était pas vraiment candidat, a raconté jeudi le journal Il Corriere della Sera.
A la veille du scrutin, Gino Bertolo, qui avait déjà été maire au même endroit, s'est retrouvé seul aspirant à la fonction dans le minuscule bourg de Cimolais, perdu dans une vallée du Frioul (nord-est).
Pour que le vote attire suffisamment d'électeurs et atteigne le quorum, il a demandé à son ami, Fabio Borsatti, 50 ans, propriétaire d'un hôtel, de se présenter lui aussi aux suffrages des 507 électeurs du bourg.
Ce dernier s'est retrouvé propulsé au dernier moment à la tête de la liste "Tremenigia", du nom d'une petite rivière locale symbolisée sur les bulletins de vote par une ligne noire tremblotante. Et dimanche, à la surprise générale, c'est M. Borsatti qui l'a emporté devant son ami, s'adjugeant 160 voix contre 117.
Informé de sa victoire par un journaliste local, l'aubergiste s'est exclamé: "Quoi, je suis élu moi? Mais non, je suis occupé ce soir avec la fête de la Juventus !", l'équipe de Turin devenue championne de foot d'Italie dimanche.
Malgré tout, le nouveau premier magistrat du village s'est vite fait à son nouveau rôle. Il a estimé avoir été choisi probablement en raison d'un vote "de protestation" de ses concitoyens, qui reprochaient à M. Bertolo de vivre à Venise et pas sur place.
L'aubergiste a affirmé vouloir se mettre à l'écoute des jeunes de Cimolais, qui réclament "un changement". Et pour le moment, il n'a pas prévu de poste pour son vrai-faux rival déchu.
str-fka/glr/
A la veille du scrutin, Gino Bertolo, qui avait déjà été maire au même endroit, s'est retrouvé seul aspirant à la fonction dans le minuscule bourg de Cimolais, perdu dans une vallée du Frioul (nord-est).
Pour que le vote attire suffisamment d'électeurs et atteigne le quorum, il a demandé à son ami, Fabio Borsatti, 50 ans, propriétaire d'un hôtel, de se présenter lui aussi aux suffrages des 507 électeurs du bourg.
Ce dernier s'est retrouvé propulsé au dernier moment à la tête de la liste "Tremenigia", du nom d'une petite rivière locale symbolisée sur les bulletins de vote par une ligne noire tremblotante. Et dimanche, à la surprise générale, c'est M. Borsatti qui l'a emporté devant son ami, s'adjugeant 160 voix contre 117.
Informé de sa victoire par un journaliste local, l'aubergiste s'est exclamé: "Quoi, je suis élu moi? Mais non, je suis occupé ce soir avec la fête de la Juventus !", l'équipe de Turin devenue championne de foot d'Italie dimanche.
Malgré tout, le nouveau premier magistrat du village s'est vite fait à son nouveau rôle. Il a estimé avoir été choisi probablement en raison d'un vote "de protestation" de ses concitoyens, qui reprochaient à M. Bertolo de vivre à Venise et pas sur place.
L'aubergiste a affirmé vouloir se mettre à l'écoute des jeunes de Cimolais, qui réclament "un changement". Et pour le moment, il n'a pas prévu de poste pour son vrai-faux rival déchu.
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