Après l'InterContinental Moorea, d'autres complexes hôteliers du groupe, comme celui de Faa'a, pourraient être affectés jeudi par des débrayages.
Tahiti, le 27 novembre 2019 - Les préavis de grève déposés vendredi dernier par une intersyndicale composée de O Oe To Oe Rima, la CSTP-FO, la CSIP et Otahi pour les hôtels du groupe InterContinental en Polynésie arrivent à échéance dans la nuit de mercredi. Les négociations se sont enchaînées mercredi entre la direction et les syndicalistes sans aucune avancée particulière.
Alors que la grève se poursuit à l'InterContinental Moorea, les réunions se sont enchaînées ce mercredi entre la direction du groupe InterContinental en Polynésie française et l'intersyndicale composée de O Oe To Oe Rima, la CSTP-FO, la CSIP et Otahi.
Au cœur des discussions, les revendications formulées lors des quatre préavis de grève déposés vendredi dernier pour l'hôtel The Brando à Tetiaroa, et pour les complexes de Tahiti, Moorea et Bora Bora. Des préavis qui sont arrivés à échéance dans la nuit de mercredi.
Alors que la grève se poursuit à l'InterContinental Moorea, les réunions se sont enchaînées ce mercredi entre la direction du groupe InterContinental en Polynésie française et l'intersyndicale composée de O Oe To Oe Rima, la CSTP-FO, la CSIP et Otahi.
Au cœur des discussions, les revendications formulées lors des quatre préavis de grève déposés vendredi dernier pour l'hôtel The Brando à Tetiaroa, et pour les complexes de Tahiti, Moorea et Bora Bora. Des préavis qui sont arrivés à échéance dans la nuit de mercredi.
"NOUS NE POUVONS PAS REVENIR SUR LES LICENCIEMENTS"
En tête des revendications et principal point d'achoppement entre direction et syndicat, la réintégration des quatre ex-employés du resort de Moorea, licenciés en septembre dernier pour "faute grave", suite à une plainte pour viol de l'une de leur collègue. Une plainte qui a été classée sans suite le 17 octobre dernier.
Sur ce point, la position de la direction est claire. "Nous ne pouvons pas revenir sur les licenciements qui ont été prononcés", a insisté Guillaume Epinette, directeur général de la branche polynésienne du groupe InterContinental. "Il y a des faits de harcèlement sexuel qui nous ont été rapportés par une employée et qui sont réprimés par le code du travail. Ils peuvent plaider leur cause auprès du tribunal du travail."
En plus de la réintégration des quatre ex-employés, les revendications de l'intersyndicale portent entre autres sur la revalorisation des salaires, l'augmentation du service charge à 10% ou encore la révision de certains points de la convention collective de l'hôtellerie.
Rappelons que le mouvement de grève a débuté depuis plus d'une semaine à l'InterContinental Moorea. Selon la direction, 40% du personnel a débrayé depuis le début du mouvement. De nouvelles négociations se sont tenues mercredi matin au sujet du resort de l'île sœur, mais "sans avancées particulières."
Concernant le Brando et l'InterContinental Bora Bora, Guillaume Epinette a affirmé que "des accords étaient en bonne voie avec certaines organisations syndicales." Mais la menace de grève n'est pas pour autant écartée pour ces complexes hôteliers aujourd'hui.
Pour l'InterContinental Tahiti, la direction du groupe et l'intersyndicale avaient rendez-vous mercredi en fin de journée pour une négociation de la dernière chance.
Sur ce point, la position de la direction est claire. "Nous ne pouvons pas revenir sur les licenciements qui ont été prononcés", a insisté Guillaume Epinette, directeur général de la branche polynésienne du groupe InterContinental. "Il y a des faits de harcèlement sexuel qui nous ont été rapportés par une employée et qui sont réprimés par le code du travail. Ils peuvent plaider leur cause auprès du tribunal du travail."
En plus de la réintégration des quatre ex-employés, les revendications de l'intersyndicale portent entre autres sur la revalorisation des salaires, l'augmentation du service charge à 10% ou encore la révision de certains points de la convention collective de l'hôtellerie.
Rappelons que le mouvement de grève a débuté depuis plus d'une semaine à l'InterContinental Moorea. Selon la direction, 40% du personnel a débrayé depuis le début du mouvement. De nouvelles négociations se sont tenues mercredi matin au sujet du resort de l'île sœur, mais "sans avancées particulières."
Concernant le Brando et l'InterContinental Bora Bora, Guillaume Epinette a affirmé que "des accords étaient en bonne voie avec certaines organisations syndicales." Mais la menace de grève n'est pas pour autant écartée pour ces complexes hôteliers aujourd'hui.
Pour l'InterContinental Tahiti, la direction du groupe et l'intersyndicale avaient rendez-vous mercredi en fin de journée pour une négociation de la dernière chance.