Papeete, le 23 janvier 2017. La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a annoncé lundi le déblocage de 24 millions de Fcfp du Fonds de secours Outre-mer, Dans un communiqué, le haut-commissaire a détaillé à quoi allait servir cette enveloppe.
La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a annoncé lundi le déblocage de 24 millions de Fcfp du Fonds de secours Outre-mer, pour financer "des opérations de déblaiement ou d'autres travaux urgents de mise en sécurité des infrastructures et des bâtiments", "des actions de solidarité auprès des victimes, notamment l'achat de vivres, la distribution de biens de première nécessité ou la mise en place d'hébergements".
Dans un communiqué, le haut-commissaire a rappelé ce qu'était le fonds de secours. Celui-ci "se décline en deux enveloppes distinctes :
- la première, au titre de l’aide aux premiers secours : son montant est disponible peu de jours après la catastrophe naturelle, elle a vocation à subvenir rapidement aux besoins de première nécessité d'une population sinistrée (produits alimentaires, vêtements…) ou aux mises en sécurité immédiate (bâches, étais…). Pour mémoire, lors des intempéries de Mahina et Hitia'a o te Ra du 12 décembre 2015, un montant de 12 millions de Fcfp avait été attribué pour financer ces premiers besoins urgents (alimentation, moto-pompes, cuves pour stocker de l'eau potable, lits de camp, tronçonneuses, lampes…)." Cette première aide d’urgence correspond à l’enveloppe de 24 millions de Fcfp débloquée par la ministre des Outre-mer."
- "la seconde (enveloppe), après la crise, relève de l’indemnisation au titre des catastrophes naturelles (Fonds de secours).
Cette deuxième enveloppe peut être attribuée aux particuliers, aux entreprises à caractère artisanal, aux exploitants agricoles et aux collectivités (communes et Pays) dont les biens ont été endommagés", indique le haut-commissaire René Bidal. "La demande d'intervention du Fonds de secours, au ministère des Outre-mer, intervient dans les trois mois après la catastrophe naturelle, la décision du ministère étant rendue au plus tard un mois après réception du dossier. L'instruction est menée au niveau local dans un délai de six mois. Sont exclus de cette aide : les dommages corporels, les biens assurés, les dommages sur les terrains, murs, clôtures, véhicules, biens immobiliers (sous réserve d"exceptions très restrictives pour le dernier cas). Par exemple, lors des intempéries du 12 décembre 2015, cette seconde enveloppe avait été utilisée pour : un réseau d’adduction en eau potable ; deux routes ; l'enrochement de rivières (protection des berges) ; la réfection, la réparation ou la reconstruction de ponts, en appui du Pays. Ainsi, lors des sinistres qui avaient touché Mahina et Hitia'a o Te Ra, 115 millions de Fcfp avaient été répartis entre les particuliers (équipements domestiques), les communes et le Pays (équipements structurants et de sécurité)."
La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a annoncé lundi le déblocage de 24 millions de Fcfp du Fonds de secours Outre-mer, pour financer "des opérations de déblaiement ou d'autres travaux urgents de mise en sécurité des infrastructures et des bâtiments", "des actions de solidarité auprès des victimes, notamment l'achat de vivres, la distribution de biens de première nécessité ou la mise en place d'hébergements".
Dans un communiqué, le haut-commissaire a rappelé ce qu'était le fonds de secours. Celui-ci "se décline en deux enveloppes distinctes :
- la première, au titre de l’aide aux premiers secours : son montant est disponible peu de jours après la catastrophe naturelle, elle a vocation à subvenir rapidement aux besoins de première nécessité d'une population sinistrée (produits alimentaires, vêtements…) ou aux mises en sécurité immédiate (bâches, étais…). Pour mémoire, lors des intempéries de Mahina et Hitia'a o te Ra du 12 décembre 2015, un montant de 12 millions de Fcfp avait été attribué pour financer ces premiers besoins urgents (alimentation, moto-pompes, cuves pour stocker de l'eau potable, lits de camp, tronçonneuses, lampes…)." Cette première aide d’urgence correspond à l’enveloppe de 24 millions de Fcfp débloquée par la ministre des Outre-mer."
- "la seconde (enveloppe), après la crise, relève de l’indemnisation au titre des catastrophes naturelles (Fonds de secours).
Cette deuxième enveloppe peut être attribuée aux particuliers, aux entreprises à caractère artisanal, aux exploitants agricoles et aux collectivités (communes et Pays) dont les biens ont été endommagés", indique le haut-commissaire René Bidal. "La demande d'intervention du Fonds de secours, au ministère des Outre-mer, intervient dans les trois mois après la catastrophe naturelle, la décision du ministère étant rendue au plus tard un mois après réception du dossier. L'instruction est menée au niveau local dans un délai de six mois. Sont exclus de cette aide : les dommages corporels, les biens assurés, les dommages sur les terrains, murs, clôtures, véhicules, biens immobiliers (sous réserve d"exceptions très restrictives pour le dernier cas). Par exemple, lors des intempéries du 12 décembre 2015, cette seconde enveloppe avait été utilisée pour : un réseau d’adduction en eau potable ; deux routes ; l'enrochement de rivières (protection des berges) ; la réfection, la réparation ou la reconstruction de ponts, en appui du Pays. Ainsi, lors des sinistres qui avaient touché Mahina et Hitia'a o Te Ra, 115 millions de Fcfp avaient été répartis entre les particuliers (équipements domestiques), les communes et le Pays (équipements structurants et de sécurité)."