Tahiti, le 11 décembre 2024 - Alors que les lignes budgétaires continuent d’être égrenées à l’assemblée de la Polynésie française, la représentante Hinamoeura Cross a interpellé le ministre de l’Éducation en fin de journée, mercredi, au sujet du collège Tinomana Ebb de Teva i Uta. Un établissement pourtant assez récent, mais qui souffre, selon un courrier des parents d’élèves, de nombreuses dégradations.
Lors de sa prise de parole, elle a évoqué ce courrier sur la situation préoccupante de l’établissement qui suit un avis défavorable “à la poursuite de l’exploitation pour l’ensemble des bâtiments, motivé par l’analyse de risque” émis par la commission de sécurité. Un rapport assez grave pour un établissement accueillant du public, qui plus est, des scolaires.
Le courrier évoque des dangers pour les enfants et les enseignants comme les problèmes avec les portes coupe-feu, la mise aux normes des installations électriques et de gaz, l’enlèvement des équipements dangereux du gymnase ou encore la mise à jour des plans d’intervention.
Laconique, comme lorsqu’il a été interrogé sur l’arrêt du projet de lycée de Moorea – “Je ne vais pas répondre à la question, je me suis déjà exprimé là-dessus, pfff chacun est libre de penser ce qu’il veut” –, le ministre de l’Éducation, Rony Teriipaia, a expliqué que la DGEE réfléchissait à “la possibilité de procéder aux travaux” : “Il faut d’abord lever les réserves posées par la commission de sécurité”, a-t-il poursuivi avant de conclure accusant la direction de l’établissement dans lequel il a lui-même enseigné d’avoir manqué à ses missions. “Tout à coup, faut qu’on fasse des miracles et qu’on change tout”, s’est-il agacé avant de rajouter. “Et je trouve que l’association des parents d’élèves s’immisce un peu trop dans tout ce qui est de la mission pédagogique des enseignants, et du fonctionnement de l’établissement.”
Ces derniers apprécieront.
Lors de sa prise de parole, elle a évoqué ce courrier sur la situation préoccupante de l’établissement qui suit un avis défavorable “à la poursuite de l’exploitation pour l’ensemble des bâtiments, motivé par l’analyse de risque” émis par la commission de sécurité. Un rapport assez grave pour un établissement accueillant du public, qui plus est, des scolaires.
Le courrier évoque des dangers pour les enfants et les enseignants comme les problèmes avec les portes coupe-feu, la mise aux normes des installations électriques et de gaz, l’enlèvement des équipements dangereux du gymnase ou encore la mise à jour des plans d’intervention.
Laconique, comme lorsqu’il a été interrogé sur l’arrêt du projet de lycée de Moorea – “Je ne vais pas répondre à la question, je me suis déjà exprimé là-dessus, pfff chacun est libre de penser ce qu’il veut” –, le ministre de l’Éducation, Rony Teriipaia, a expliqué que la DGEE réfléchissait à “la possibilité de procéder aux travaux” : “Il faut d’abord lever les réserves posées par la commission de sécurité”, a-t-il poursuivi avant de conclure accusant la direction de l’établissement dans lequel il a lui-même enseigné d’avoir manqué à ses missions. “Tout à coup, faut qu’on fasse des miracles et qu’on change tout”, s’est-il agacé avant de rajouter. “Et je trouve que l’association des parents d’élèves s’immisce un peu trop dans tout ce qui est de la mission pédagogique des enseignants, et du fonctionnement de l’établissement.”
Ces derniers apprécieront.