HONOLULU, 10 novembre 2011 (AFP) - Les pays du Forum Asie-Pacifique (Apec) s'inquiètent du risque de détérioration de la crise de la zone euro et doivent stimuler l'économie mondiale pour éviter tout risque de récession, a déclaré mercredi un haut responsable américain.
Les ministres adjoints des Finances des 21 pays membres de l'Apec, réunis à Honolulu à trois jours du sommet annuel du Forum, partagent "une vive inquiétude face à la situation en Europe" et à l'impact d'une possible récession sur le Vieux continent, a déclaré ce haut responsable du Trésor américain qui a requis l'anonymat.
Les participants "sont à l'évidence inquiets du potentiel de détérioration supplémentaire de la situation en Europe", a ajouté ce haut responsable. Ils ont reconnu "que les événements en Europe ne font que renforcer l'importance pour les pays de l'Apec d'agir afin de soutenir la reprise économique mondiale", a-t-il dit.
Les marchés asiatiques dévissaient jeudi matin en raison des craintes grandissantes d'une contagion de la crise de la dette à l'Italie, troisième économie de la zone euro, un scenario qui mettrait à genoux l'ensemble de la région.
L'Italie a accéléré mercredi le calendrier d'adoption des mesures économiques réclamées par l'Union européenne, le départ du chef du gouvernement Silvio Berlusconi étant désormais attendu d'ici à samedi ou dimanche. Mais cela n'a pas suffi à rassurer les marchés.
Les ministres adjoints des Finances des 21 pays membres de l'Apec, réunis à Honolulu à trois jours du sommet annuel du Forum, partagent "une vive inquiétude face à la situation en Europe" et à l'impact d'une possible récession sur le Vieux continent, a déclaré ce haut responsable du Trésor américain qui a requis l'anonymat.
Les participants "sont à l'évidence inquiets du potentiel de détérioration supplémentaire de la situation en Europe", a ajouté ce haut responsable. Ils ont reconnu "que les événements en Europe ne font que renforcer l'importance pour les pays de l'Apec d'agir afin de soutenir la reprise économique mondiale", a-t-il dit.
Les marchés asiatiques dévissaient jeudi matin en raison des craintes grandissantes d'une contagion de la crise de la dette à l'Italie, troisième économie de la zone euro, un scenario qui mettrait à genoux l'ensemble de la région.
L'Italie a accéléré mercredi le calendrier d'adoption des mesures économiques réclamées par l'Union européenne, le départ du chef du gouvernement Silvio Berlusconi étant désormais attendu d'ici à samedi ou dimanche. Mais cela n'a pas suffi à rassurer les marchés.