Les membres du gouvernement après le remaniement du 13 octobre 2013. Thomas Moutame, ministre de l'Agriculture alors en déplacement aux îles Sous-le-vent, est absent de la photo.
PAPEETE, 23 juillet 2014 - En cas de démission de Gaston Flosse, le gouvernement remanié le 13 octobre dernier sera démissionnaire d'office. L'assemblée dispose de 15 jours pour élire un nouveau président du Pays lui-même chargé de nommer son gouvernement. L'intérim sera alors confié au vice-président.
L’article 80 du statut d’autonomie de 2004 est clair : "En cas de décès, de démission, de démission d'office ou d'empêchement définitif du président de la Polynésie française, ou lorsque son empêchement excède une période de trois mois à partir de l'exercice de l'intérim par le vice-président, le gouvernement de la Polynésie française est démissionnaire de plein droit".
> Lire aussi : La peine d'inéligibilité de Gaston Flosse est confirmée
L’Assemblée de Polynésie française dispose de 15 jours, à compter de la démission de Gaston Flosse pour élire un nouveau président du gouvernement. Selon toute vraisemblance il devrait s’agir d’Edouard Fritch. Mais cette décision devra être officiellement prise par le grand conseil du Tahoera’a Huira’atira, présidé par Gaston Flosse.
Durant cette période, les ministres élus à l’assemblée reprennent leur siège à Tarahoi mais continuent à expédier les affaires courantes du gouvernement. Cette situation concerne Tearii Alpha, Nuihau Laurey, Thomas Moutame et Marcel Tuihani. L’intérim à la présidence du Pays est assuré pendant ces quinze jours par le vice-président du gouvernement, Nuihau Laurey.
Ce dernier a pris l’avion mercredi matin pour se rendre à Auckland, où il doit représenter Gaston Flosse à la réunion du Polynesian leaders group. Il y est accompagné de Marcel Tuihani, le porte parole du gouvernement. Le vice-président doit ensuite participer au 44e forum du Pacifique Sud à Palau, en Micronésie, lundi et mardi prochains. De sorte qu’il ne sera pas de retour en Polynésie française avant la fin de semaine prochaine.
Cette absence du vice-président donne le tempo du "délai raisonnable " que peut s'accorder Lionel Beffre pour démissionner Gaston Flosse de son mandat d'élu à l'assemblée.
L’article 80 du statut d’autonomie de 2004 est clair : "En cas de décès, de démission, de démission d'office ou d'empêchement définitif du président de la Polynésie française, ou lorsque son empêchement excède une période de trois mois à partir de l'exercice de l'intérim par le vice-président, le gouvernement de la Polynésie française est démissionnaire de plein droit".
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L’Assemblée de Polynésie française dispose de 15 jours, à compter de la démission de Gaston Flosse pour élire un nouveau président du gouvernement. Selon toute vraisemblance il devrait s’agir d’Edouard Fritch. Mais cette décision devra être officiellement prise par le grand conseil du Tahoera’a Huira’atira, présidé par Gaston Flosse.
Durant cette période, les ministres élus à l’assemblée reprennent leur siège à Tarahoi mais continuent à expédier les affaires courantes du gouvernement. Cette situation concerne Tearii Alpha, Nuihau Laurey, Thomas Moutame et Marcel Tuihani. L’intérim à la présidence du Pays est assuré pendant ces quinze jours par le vice-président du gouvernement, Nuihau Laurey.
Ce dernier a pris l’avion mercredi matin pour se rendre à Auckland, où il doit représenter Gaston Flosse à la réunion du Polynesian leaders group. Il y est accompagné de Marcel Tuihani, le porte parole du gouvernement. Le vice-président doit ensuite participer au 44e forum du Pacifique Sud à Palau, en Micronésie, lundi et mardi prochains. De sorte qu’il ne sera pas de retour en Polynésie française avant la fin de semaine prochaine.
Cette absence du vice-président donne le tempo du "délai raisonnable " que peut s'accorder Lionel Beffre pour démissionner Gaston Flosse de son mandat d'élu à l'assemblée.