JAKARTA, 1 octobre 2014 (AFP) - Trois personnes ont été interpellées en Indonésie pour vente illégale de raies de manta, de grands poissons aux immenses nageoires en forme d'aile, une première depuis l'introduction d'une nouvelle législation pour lutter contre ce trafic, ont indiqué mercredi les autorités de l'archipel.
Les trafiquants présumés ont été appréhendés au cours des deux derniers mois sur l'île de Java, la principale et la plus peuplée du pays, et l'île de Bali, populaire destination touristique internationale, a précisé le ministère des Affaires marines et de la pêche, se félicitant du succès des autorités contre le commerce illégal de ces poissons fascinants qui peuvent atteindre jusqu'à 7,5 mètres d'envergure.
L'Indonésie avait créé en février le plus vaste sanctuaire du monde pour la raie manta, une réserve destinée à protéger ce poisson fragile, victime de la surpêche, et promouvoir l'écotourisme dans l'archipel où ce poisson est recherché pour ses vertus supposées dans la médecine traditionnelle.
La nouvelle réglementation assure une protection de la raie manta dans toutes les eaux côtières de l'Indonésie, le plus grand pays d'Asie du Sud-Est, naguère un paradis des pêcheurs de raies et de requins.
De nombreux touristes étrangers affluent chaque année en Indonésie pour pratiquer la plongée sous-marine dans des eaux à la biodiversité parmi les plus riches au monde.
"Ces interpellations sont un premier pas important dans les nouveaux efforts consacrés à l'application de la loi pour protéger les requins et les raies en Indonésie", a déclaré Joe Walston, de l'ONG Wildlife Conservation Society (WCS).
Il a estimé que ces interpellations envoyaient "un message clair montrant que l'Indonésie prenait au sérieux la protection de son héritage naturel face aux trafiquants".
Un seul spécimen de raie manta génère un million de dollars de revenus du tourisme de sa naissance à sa mort, alors qu'une raie tuée pour sa chair ne rapporte que de 40 à 500 dollars, selon un récent rapport.
Les deux espèces de raie manta (manta alfredi et manta birostris), dont les populations déclinent, sont inscrites sur la liste rouge des espèces vulnérables établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Les trafiquants présumés ont été appréhendés au cours des deux derniers mois sur l'île de Java, la principale et la plus peuplée du pays, et l'île de Bali, populaire destination touristique internationale, a précisé le ministère des Affaires marines et de la pêche, se félicitant du succès des autorités contre le commerce illégal de ces poissons fascinants qui peuvent atteindre jusqu'à 7,5 mètres d'envergure.
L'Indonésie avait créé en février le plus vaste sanctuaire du monde pour la raie manta, une réserve destinée à protéger ce poisson fragile, victime de la surpêche, et promouvoir l'écotourisme dans l'archipel où ce poisson est recherché pour ses vertus supposées dans la médecine traditionnelle.
La nouvelle réglementation assure une protection de la raie manta dans toutes les eaux côtières de l'Indonésie, le plus grand pays d'Asie du Sud-Est, naguère un paradis des pêcheurs de raies et de requins.
De nombreux touristes étrangers affluent chaque année en Indonésie pour pratiquer la plongée sous-marine dans des eaux à la biodiversité parmi les plus riches au monde.
"Ces interpellations sont un premier pas important dans les nouveaux efforts consacrés à l'application de la loi pour protéger les requins et les raies en Indonésie", a déclaré Joe Walston, de l'ONG Wildlife Conservation Society (WCS).
Il a estimé que ces interpellations envoyaient "un message clair montrant que l'Indonésie prenait au sérieux la protection de son héritage naturel face aux trafiquants".
Un seul spécimen de raie manta génère un million de dollars de revenus du tourisme de sa naissance à sa mort, alors qu'une raie tuée pour sa chair ne rapporte que de 40 à 500 dollars, selon un récent rapport.
Les deux espèces de raie manta (manta alfredi et manta birostris), dont les populations déclinent, sont inscrites sur la liste rouge des espèces vulnérables établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).