Jakarta, Indonésie | AFP | vendredi 23/01/2015 -Le directeur adjoint de la commission pour l'éradication de la corruption, une puissante institution en Indonésie, a été interpellé vendredi par la police dans le cadre d'un litige électoral ancien, provoquant une manifestation devant le siège de la commission.
L'interpellation de Bambang Widjojanto intervient quelques semaines seulement après que la commission a ouverte une enquête pour corruption contre un général de la police, reportant la nomination de celui-ci à la tête de la police nationale.
M. Widjojanto risque jusqu'à sept ans de prison s'il est reconnu coupable, a indiqué un porte-parole de la police nationale, Ronny Sompie.
Le haut responsable de la lutte anti-corruption est soupçonné d'avoir, dans un litige concernant le résultat d'une élection locale en 2010, ordonné à un témoin de produire un faux témoignage, a précisé le porte-parole.
Cette interpellation a aussitôt suscité des critiques selon lesquelles la police tentait ainsi d'entraver la lutte contre la corruption endémique en Indonésie, dont le nouveau président Joko Widodo a fait l'une de ses priorités.
M. Sompie a affirmé que la police avait "suffisamment de preuves solides sur l'implication du suspect dans l'affaire".
Le porte-parole a insisté sur le fait que cette enquête n'avait rien à voir avec le travail de la commission pour l'éradication de la corruption (KPK), institution dont les enquêtes ont déjà provoqué la démission de plusieurs ministres et autres hauts responsables.
La KPK a ouvert en janvier une enquête contre le général de police Budi Gunawan, quelques jours seulement après la désignation de ce dernier pour prendre la direction de la police nationale. La date de sa nomination a ensuite été reportée.
Des partisans de la lutte anti-corruption se sont spontanément rassemblés devant le siège de la KPK après l'annonce de l'interpellation de M. Widjojanto, accusant la police de chercher ainsi à riposter à l'affaire impliquant M. Gunawan.
L'interpellation de Bambang Widjojanto intervient quelques semaines seulement après que la commission a ouverte une enquête pour corruption contre un général de la police, reportant la nomination de celui-ci à la tête de la police nationale.
M. Widjojanto risque jusqu'à sept ans de prison s'il est reconnu coupable, a indiqué un porte-parole de la police nationale, Ronny Sompie.
Le haut responsable de la lutte anti-corruption est soupçonné d'avoir, dans un litige concernant le résultat d'une élection locale en 2010, ordonné à un témoin de produire un faux témoignage, a précisé le porte-parole.
Cette interpellation a aussitôt suscité des critiques selon lesquelles la police tentait ainsi d'entraver la lutte contre la corruption endémique en Indonésie, dont le nouveau président Joko Widodo a fait l'une de ses priorités.
M. Sompie a affirmé que la police avait "suffisamment de preuves solides sur l'implication du suspect dans l'affaire".
Le porte-parole a insisté sur le fait que cette enquête n'avait rien à voir avec le travail de la commission pour l'éradication de la corruption (KPK), institution dont les enquêtes ont déjà provoqué la démission de plusieurs ministres et autres hauts responsables.
La KPK a ouvert en janvier une enquête contre le général de police Budi Gunawan, quelques jours seulement après la désignation de ce dernier pour prendre la direction de la police nationale. La date de sa nomination a ensuite été reportée.
Des partisans de la lutte anti-corruption se sont spontanément rassemblés devant le siège de la KPK après l'annonce de l'interpellation de M. Widjojanto, accusant la police de chercher ainsi à riposter à l'affaire impliquant M. Gunawan.