BAGNOLET, 6 janvier 2012 (AFP) - L'association d'aide aux victimes des accidents de médicaments (AAAVAM) a dénoncé vendredi la "lenteur" du traitement administratif des demandes d'indemnisation adressées au Fonds public d'indemnisation des victimes du Mediator.
"Le traitement administratif des dossiers est très lent. Il y a des délais qui n'étaient pas prévus", a affirmé Me Didier Jaubert, avocat de l'AAAVAM, à l'occasion du dépôt d'une centaine de dossiers à l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
"Il y a un effet entonnoir. L'Oniam est un peu étouffée par le traitement de cette affaire", a ajouté Me Jaubert.
Contacté par l'AFP, le directeur de l'Oniam, Erik Rance, a nié qu'il y ait du retard dans le traitement des demandes. "Il y a peut-être eu un délai de mise en place, car il a fallu qu'on attende la formation du collège d'experts. Mais désormais, les choses avancent", a-t-il dit.
"Je comprends l'attente des associations", a poursuivi M. Rance. "Nous avons reçu beaucoup de dossiers, de l'ordre de 4.800 aujourd'hui. Mais toutes les dispositions ont été prises pour qu'ils soient traités dans des délais raisonnables", a-t-il affirmé
Le Fonds public d'indemnisation pour les victimes du Mediator, géré par l'Oniam, a été lancé le 1er septembre 2011. Mais la formation de la liste des membres du collège d'experts a pris deux mois.
Lors de la création du Fonds, la ministre de la santé Xavier Bertrand avait annoncé que le dispositif permettrait "dans un délai maximum d'un an, une indemnisation intégrale des victimes".
"Ce délai débute à partir du moment où le dossier traité est jugé complet", a toutefois rappelé vendredi le président de l'AAAVAM Georges-Alexandre Imbert. "Les victimes doivent fournir énormément de justificatifs", a-t-il ajouté.
Selon l'AAAVAM, qui compte encore déposer "plusieurs centaines" de dossiers dans l'affaire, les premières indemnisations "n'arriveront pas avant l'été ou l'automne".
Le Mediator, un antidiabétique prescrit à environ cinq millions de Français de 1976 jusqu'à fin 2009, est accusé d'être à l'origine de la mort de 500 à 2.000 personnes, selon des estimations. Le médicament aurait provoqué de graves lésions cardiaques chez des milliers d'autres.
"Le traitement administratif des dossiers est très lent. Il y a des délais qui n'étaient pas prévus", a affirmé Me Didier Jaubert, avocat de l'AAAVAM, à l'occasion du dépôt d'une centaine de dossiers à l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
"Il y a un effet entonnoir. L'Oniam est un peu étouffée par le traitement de cette affaire", a ajouté Me Jaubert.
Contacté par l'AFP, le directeur de l'Oniam, Erik Rance, a nié qu'il y ait du retard dans le traitement des demandes. "Il y a peut-être eu un délai de mise en place, car il a fallu qu'on attende la formation du collège d'experts. Mais désormais, les choses avancent", a-t-il dit.
"Je comprends l'attente des associations", a poursuivi M. Rance. "Nous avons reçu beaucoup de dossiers, de l'ordre de 4.800 aujourd'hui. Mais toutes les dispositions ont été prises pour qu'ils soient traités dans des délais raisonnables", a-t-il affirmé
Le Fonds public d'indemnisation pour les victimes du Mediator, géré par l'Oniam, a été lancé le 1er septembre 2011. Mais la formation de la liste des membres du collège d'experts a pris deux mois.
Lors de la création du Fonds, la ministre de la santé Xavier Bertrand avait annoncé que le dispositif permettrait "dans un délai maximum d'un an, une indemnisation intégrale des victimes".
"Ce délai débute à partir du moment où le dossier traité est jugé complet", a toutefois rappelé vendredi le président de l'AAAVAM Georges-Alexandre Imbert. "Les victimes doivent fournir énormément de justificatifs", a-t-il ajouté.
Selon l'AAAVAM, qui compte encore déposer "plusieurs centaines" de dossiers dans l'affaire, les premières indemnisations "n'arriveront pas avant l'été ou l'automne".
Le Mediator, un antidiabétique prescrit à environ cinq millions de Français de 1976 jusqu'à fin 2009, est accusé d'être à l'origine de la mort de 500 à 2.000 personnes, selon des estimations. Le médicament aurait provoqué de graves lésions cardiaques chez des milliers d'autres.