New Delhi, Inde | AFP | jeudi 28/04/2021 - L'Inde a enregistré jeudi 3.645 nouveaux décès du Covid-19, soit 350 de plus que la veille, un nouveau record pour ce pays violemment frappé par une deuxième vague épidémique, selon les chiffres du ministère de la Santé.
Le pays déplore désormais 204.832 décès dus au coronavirus, mais de nombreux experts estiment que le bilan réel est beaucoup plus élevé.
L'Inde a recensé près de 380.000 nouvelles contaminations au cours des dernières 24 heures, battant une fois encore un record mondial.
Surle seul mois d'avril, le pays a dénombré plus de six millions de nouveaux cas de Covid-19.
Cette recrudescence exponentielle, imputée en partie au nouveau variant dit indien, ainsi qu'aux rassemblements de foules à l'occasion d'événements politiques et religieux, a submergé les hôpitaux désormais à court de lits, de médicaments et d'oxygène.
Dans un entretien accordé au journal Indian Express, le conseiller scientifique en chef du gouvernement, le professeur K. Vijay Raghavan, a admis que le gouvernement aurait pu faire davantage pour se préparer à cette deuxième vague.
"Le gouvernement central et les gouvernements des États ont déployé des efforts considérables pour renforcer les infrastructures hospitalières et de soins de santé au cours de la première vague (...) Mais lorsque cette vague a décliné, peut-être qu'il en est allé de même avec le sentiment d'urgence pour poursuivre le travail", a-t-il déclaré.
Toutefois, "il n'est tout simplement pas possible d'amplifier les capacités d'un système de santé publique en un an à un niveau suffisant pour faire face à ce que nous observons aujourd'hui", a-t-il ajouté.
La crise sanitaire est particulièrement grave à New Delhi, où des personnes meurent aux portes des hôpitaux bondés.
Le pays déplore désormais 204.832 décès dus au coronavirus, mais de nombreux experts estiment que le bilan réel est beaucoup plus élevé.
L'Inde a recensé près de 380.000 nouvelles contaminations au cours des dernières 24 heures, battant une fois encore un record mondial.
Surle seul mois d'avril, le pays a dénombré plus de six millions de nouveaux cas de Covid-19.
Cette recrudescence exponentielle, imputée en partie au nouveau variant dit indien, ainsi qu'aux rassemblements de foules à l'occasion d'événements politiques et religieux, a submergé les hôpitaux désormais à court de lits, de médicaments et d'oxygène.
Dans un entretien accordé au journal Indian Express, le conseiller scientifique en chef du gouvernement, le professeur K. Vijay Raghavan, a admis que le gouvernement aurait pu faire davantage pour se préparer à cette deuxième vague.
"Le gouvernement central et les gouvernements des États ont déployé des efforts considérables pour renforcer les infrastructures hospitalières et de soins de santé au cours de la première vague (...) Mais lorsque cette vague a décliné, peut-être qu'il en est allé de même avec le sentiment d'urgence pour poursuivre le travail", a-t-il déclaré.
Toutefois, "il n'est tout simplement pas possible d'amplifier les capacités d'un système de santé publique en un an à un niveau suffisant pour faire face à ce que nous observons aujourd'hui", a-t-il ajouté.
La crise sanitaire est particulièrement grave à New Delhi, où des personnes meurent aux portes des hôpitaux bondés.