« Oui nous sommes 29 pour voter la motion. La 29ème voix, ce sera celle du Saint-Esprit. » La boutade est d’Oscar Temaru, elle en dit long sur les incertitudes qui rôdent autour de la motion de défiance déposée jeudi soir. On parle de 29, parfois de 34 élus, dans les couloirs de l’assemblée. On dit que d’autres viendront se fédérer pour profiter de l’aubaine. « Vous nous avez déjà vu déposer une motion sans avoir le nombre de voix suffisant ? » s'exclame Hiro Tefaarere. Mais personne ne veut dévoiler les noms. Car pour l’instant, les 29 voix ne seraient pas acquises.
Parmi les élus Te Mana O Te Mau Motu, dont le chef de file, Teina Maraeura, est signataire de la motion, une femme pourrait bien ne pas signer : Eleanor Parker, ancienne élue To tatou ai’a est restée fidèle au président Gaston Tong Sang. L’élue est actuellement en déplacement hors du territoire. Elle doit rentrer vendredi soir.
Quant aux éventuelles tractations avec d’autres élus, elles sont tenues secrètes. Aucun représentant d’un tierce groupe n’assistait en tout cas à la réunion entre l’UPLD et Te Mana O Te Mau Motu, vendredi matin. Une longue rencontre, au cours de laquelle ces élus ont fait le point sur ce qui les rapproche : en premier lieu le souhait de réinscrire la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser, ou encore la réforme de la fiscalité. Deux préalables qui avaient fait achopper les discussions avec le Tahoeraa durant les dernières semaines.
Parmi les élus Te Mana O Te Mau Motu, dont le chef de file, Teina Maraeura, est signataire de la motion, une femme pourrait bien ne pas signer : Eleanor Parker, ancienne élue To tatou ai’a est restée fidèle au président Gaston Tong Sang. L’élue est actuellement en déplacement hors du territoire. Elle doit rentrer vendredi soir.
Quant aux éventuelles tractations avec d’autres élus, elles sont tenues secrètes. Aucun représentant d’un tierce groupe n’assistait en tout cas à la réunion entre l’UPLD et Te Mana O Te Mau Motu, vendredi matin. Une longue rencontre, au cours de laquelle ces élus ont fait le point sur ce qui les rapproche : en premier lieu le souhait de réinscrire la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser, ou encore la réforme de la fiscalité. Deux préalables qui avaient fait achopper les discussions avec le Tahoeraa durant les dernières semaines.
Accord pour l'inscription de la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser
Les élus UPLD et les Iliens en réunion vendredi à l'APF.
« Je pense que cette fois-ci nous avons pris le temps de discuter, explique Oscar Temaru, et nous sommes d’accord sur les grandes lignes c'est-à-dire revoir la fiscalité de notre pays et mettre en place un impôt sur le revenu dans les prochaines années. Nous sommes aussi d’accord pour réinscrire notre pays sur la liste des pays à décoloniser à l’ONU. Nous travaillons pour pouvoir un jour être une seule entité, un seul peuple », ajoute le président de l’assemblée, heureux de pouvoir travailler « entre Maohis ».
Interrogé sur la lassitude de la population devant une énième motion de défiance, le président Oscar Temaru est sorti de ses gonds. « Je pense que la population est assez fatiguée des conneries que vous racontez dans vos journaux », s’est emporté le candidat à la présidence du pays, qui dit faire confiance aux élus de Te Mana O Te Mau Motu, souvent accusés d’être les principaux artisans de l’instabilité politique ces sept dernières années. « On verra bien si les Iliens retournent leur veste d’ici là, mais je ne crois pas. Il faut faire confiance aux hommes. »
Les discussions des deux groupes signataires de la motion doivent reprendre lundi matin.
Interrogé sur la lassitude de la population devant une énième motion de défiance, le président Oscar Temaru est sorti de ses gonds. « Je pense que la population est assez fatiguée des conneries que vous racontez dans vos journaux », s’est emporté le candidat à la présidence du pays, qui dit faire confiance aux élus de Te Mana O Te Mau Motu, souvent accusés d’être les principaux artisans de l’instabilité politique ces sept dernières années. « On verra bien si les Iliens retournent leur veste d’ici là, mais je ne crois pas. Il faut faire confiance aux hommes. »
Les discussions des deux groupes signataires de la motion doivent reprendre lundi matin.