C'est tout ce qui reste du hangar qui abritait la pirogue double de l'association " Te hina a motu haka"
L’individu déséquilibré qui était déjà dans le collimateur des enquêteurs de la gendarmerie, a été appréhendé hier soir aux alentours de 23h. J.A, originaire de la vallée de Taipīvai est suspecté d’être l’auteur des incendies, mais il n’est pas encore désigné comme coupable.
Tous ceux qui le connaissent sont unanimes, J.A est un marginal. Selon des sources proches de l’enquête, il connaît également tous les raccourcis qui se relient les vallées de Taiohaè à la sienne, Taipīvai. Sa bonne condition physique lui aurait (mais ce n’est pas encore démontré car l’enquête est toujours en cours) permis de rejoindre la capitale de Nuku hiva (Taiohaè) en peu de temps, dans la nuit de vendredi à samedi dernier pour déclencher un troisième incendie, détruisant ainsi la pirogue double de l’association « Te hina a motu haka ».
Rappelons que les principales cibles ont été les sites historiques (incarnant des valeurs symboliques de la culture du henua ènana). Autant dire que le comportement belliqueux de J.A, ainsi que ses derniers agissements ne plaident pas en sa faveur. En effet, après avoir essuyé un refus de la part de la mairesse de Taipīvai, de déterrer le corps de son frère au lendemain de l’inhumation de ce dernier, l’individu a tout simplement décidé de le faire soi-même. Heureusement, il a été appréhendé par la gendarmerie et placé sous surveillance.
Aujourd’hui donc, aux alentours de midi et demi (midi, heure de Tahiti), J.A a été transféré à Tahiti à bord d’un vol régulier. Il était accompagné de deux enquêteurs (venus de Tahiti pour l’affaire des incendies) ainsi qu’un policier municipal de Taiohaè. Il a été mis sous le coup d’un placement d’office (Le placement d’office est demandé par un médecin auprès des autorités judiciaires, quand les troubles mentaux compromettent l’ordre public ou la sécurité des personnes, ce qui a été le cas ici).Cela veut dire qu’une fois à Tahiti, il sera examiné par un expert psychiatrique qui rendra rapidement ses conclusions.
A noter que les missions de surveillance organisées par les communes de l'île se poursuivront jusqu'à nouvel ordre. La prudence incite toutefois à attendre des compléments d’information de l’enquête en cours. En dépit des évènements, l’homme en question n’a pas encore été déclaré coupable du quadruple incendie qui a secoué le monde culturel marquisien.
Tous ceux qui le connaissent sont unanimes, J.A est un marginal. Selon des sources proches de l’enquête, il connaît également tous les raccourcis qui se relient les vallées de Taiohaè à la sienne, Taipīvai. Sa bonne condition physique lui aurait (mais ce n’est pas encore démontré car l’enquête est toujours en cours) permis de rejoindre la capitale de Nuku hiva (Taiohaè) en peu de temps, dans la nuit de vendredi à samedi dernier pour déclencher un troisième incendie, détruisant ainsi la pirogue double de l’association « Te hina a motu haka ».
Rappelons que les principales cibles ont été les sites historiques (incarnant des valeurs symboliques de la culture du henua ènana). Autant dire que le comportement belliqueux de J.A, ainsi que ses derniers agissements ne plaident pas en sa faveur. En effet, après avoir essuyé un refus de la part de la mairesse de Taipīvai, de déterrer le corps de son frère au lendemain de l’inhumation de ce dernier, l’individu a tout simplement décidé de le faire soi-même. Heureusement, il a été appréhendé par la gendarmerie et placé sous surveillance.
Aujourd’hui donc, aux alentours de midi et demi (midi, heure de Tahiti), J.A a été transféré à Tahiti à bord d’un vol régulier. Il était accompagné de deux enquêteurs (venus de Tahiti pour l’affaire des incendies) ainsi qu’un policier municipal de Taiohaè. Il a été mis sous le coup d’un placement d’office (Le placement d’office est demandé par un médecin auprès des autorités judiciaires, quand les troubles mentaux compromettent l’ordre public ou la sécurité des personnes, ce qui a été le cas ici).Cela veut dire qu’une fois à Tahiti, il sera examiné par un expert psychiatrique qui rendra rapidement ses conclusions.
A noter que les missions de surveillance organisées par les communes de l'île se poursuivront jusqu'à nouvel ordre. La prudence incite toutefois à attendre des compléments d’information de l’enquête en cours. En dépit des évènements, l’homme en question n’a pas encore été déclaré coupable du quadruple incendie qui a secoué le monde culturel marquisien.