Saint Georges de l'Oyapock, France | AFP | samedi 18/03/2017 - Le pont qui relie le Brésil et la France a été inauguré, six ans après sa construction, en Guyane, malgré un couac diplomatique.
Ce pont, dont la construction est achevée depuis six ans, a été inauguré samedi entre la commune de Saint-Georges de l’Oyapock et sa voisine, Oiapoque (Brésil).
Les présidents français et brésilien Jacques Chirac et Fernando Enrique Cardoso avaient lancé le projet en 1997. L’inauguration a été à de très nombreuses fois reportée, notamment durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, devait inaugurer le pont lors d'un déplacement de trois jours en Guyane. Mais elle a quitté précipitamment le territoire vendredi après avoir été gênée dans son déplacement par des manifestations contre l’insécurité et pour le développement économique de la Guyane.
Selon l’entourage de la ministre, l’absence de ministre brésilien avait décidé Mme Royal à laisser "les autorités locales" mener les festivités.
600 personnes des deux pays ont assisté à l’inauguration dans une ambiance très festive et émue.
"Quand les Européens sont arrivés, il n’y avait pas de frontière. J’aimerais donc annoncer la fin de cette frontière", a déclaré l’ancien gouverneur de l'état brésilien de l’Amapa, Joao Capiberibe, l’un des pères du pont.
Pour le président de la collectivité territoriale de Guyane (CTG), Rodolphe Alexandre, "c’est un moment historique pour nos deux peuples".
Selon la direction régionale de l’aménagement, le pont a coûté "30 millions d’euros à part égale entre la France et le Brésil", plus "30 millions d'euros pour les infrastructures côté français".
4.000 habitants vivent dans la petite commune de Saint-Georges. 20.000 habitants peuplent la ville marchande d’Oiapoque.
Ce pont, dont la construction est achevée depuis six ans, a été inauguré samedi entre la commune de Saint-Georges de l’Oyapock et sa voisine, Oiapoque (Brésil).
Les présidents français et brésilien Jacques Chirac et Fernando Enrique Cardoso avaient lancé le projet en 1997. L’inauguration a été à de très nombreuses fois reportée, notamment durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, devait inaugurer le pont lors d'un déplacement de trois jours en Guyane. Mais elle a quitté précipitamment le territoire vendredi après avoir été gênée dans son déplacement par des manifestations contre l’insécurité et pour le développement économique de la Guyane.
Selon l’entourage de la ministre, l’absence de ministre brésilien avait décidé Mme Royal à laisser "les autorités locales" mener les festivités.
600 personnes des deux pays ont assisté à l’inauguration dans une ambiance très festive et émue.
"Quand les Européens sont arrivés, il n’y avait pas de frontière. J’aimerais donc annoncer la fin de cette frontière", a déclaré l’ancien gouverneur de l'état brésilien de l’Amapa, Joao Capiberibe, l’un des pères du pont.
Pour le président de la collectivité territoriale de Guyane (CTG), Rodolphe Alexandre, "c’est un moment historique pour nos deux peuples".
Selon la direction régionale de l’aménagement, le pont a coûté "30 millions d’euros à part égale entre la France et le Brésil", plus "30 millions d'euros pour les infrastructures côté français".
4.000 habitants vivent dans la petite commune de Saint-Georges. 20.000 habitants peuplent la ville marchande d’Oiapoque.