Tahiti, le 16 août 2023 - Le pan d'une montagne s'est écroulé ce week-end sur les hauteurs de la Maroto, dans la vallée de la Papenoo. Aucune victime et aucun dégât matériel ne sont à déplorer. Si ces éboulements sont impressionnants, ils ne nécessitent pas forcément d'intervention.
Ce samedi vers 7 heures du matin, alors qu'elle prend son café, la gérante du Relais de la Maroto situé sur les hauteurs de la vallée de Papenoo, s'aperçoit que “la moitié de la montagne” s'est écroulée. Des blocs de pierre de plusieurs tonnes ont dévalé le flanc de la montagne, jusque dans la vallée. Si le phénomène est impressionnant, il n'est pas forcément inquiétant et dangereux. “Le relais et la route sont éloignés du flanc des montagnes. On ne craint rien”, se réjouit-elle aujourd’hui.
Pourtant, alors qu’une coulée de blocs de pierre a atteint la rivière, certains randonneurs font part de leur crainte. “Sur le sentier de la cascade, je suis passé à côté de rochers qui font quatre fois ma taille. J'étais assez choqué. C'est vraiment impressionnant”, raconte Florent, un randonneur qui a constaté la scène ce dimanche.
Ce samedi vers 7 heures du matin, alors qu'elle prend son café, la gérante du Relais de la Maroto situé sur les hauteurs de la vallée de Papenoo, s'aperçoit que “la moitié de la montagne” s'est écroulée. Des blocs de pierre de plusieurs tonnes ont dévalé le flanc de la montagne, jusque dans la vallée. Si le phénomène est impressionnant, il n'est pas forcément inquiétant et dangereux. “Le relais et la route sont éloignés du flanc des montagnes. On ne craint rien”, se réjouit-elle aujourd’hui.
Pourtant, alors qu’une coulée de blocs de pierre a atteint la rivière, certains randonneurs font part de leur crainte. “Sur le sentier de la cascade, je suis passé à côté de rochers qui font quatre fois ma taille. J'étais assez choqué. C'est vraiment impressionnant”, raconte Florent, un randonneur qui a constaté la scène ce dimanche.
L'érosion, un processus naturel
De toute évidence, la cause est liée à l'érosion. Les fortes pluies provoquent chaque année des éboulements dans les montagnes polynésiennes. Laurent Coron est pilote d’hélicoptère pour les travaux en montagne depuis 13 ans. Selon lui, ce type d'éboulement est normal. “J'en vois tout le temps”, explique-t-il. “Celui-là est impressionnant mais ça fait partie de la lente désagrégation du substrat terrestre.”
Le pays est propriétaire à 90% de la vallée de Papenoo ainsi que de la route traversière. Il surveille donc ce type de phénomènes. “C'est la nature et nous ne pouvons rien y faire. Tout ce que nous pouvons faire, c'est limiter le risque sur l'humain. Mais lorsque les éboulements ne touchent pas d'infrastructures, il n'y a pas d'intervention. Si on voit que l'éboulement a eu un impact, on mène une étude pour évaluer le risque de nouvelles chutes”, indique Maui Meri, chef de cabinet au ministère de l'Équipement. Un plan de prévention des risques existe. Dans les zones menacées, notamment sur le flanc des montagnes, certaines infrastructures sont interdites.
Le pays est propriétaire à 90% de la vallée de Papenoo ainsi que de la route traversière. Il surveille donc ce type de phénomènes. “C'est la nature et nous ne pouvons rien y faire. Tout ce que nous pouvons faire, c'est limiter le risque sur l'humain. Mais lorsque les éboulements ne touchent pas d'infrastructures, il n'y a pas d'intervention. Si on voit que l'éboulement a eu un impact, on mène une étude pour évaluer le risque de nouvelles chutes”, indique Maui Meri, chef de cabinet au ministère de l'Équipement. Un plan de prévention des risques existe. Dans les zones menacées, notamment sur le flanc des montagnes, certaines infrastructures sont interdites.
“On n’est jamais sûr à 100%”
Si les infrastructures ne sont pas menacées dans la vallée de la Papenoo, les sentiers sont quant à eux plus à découverts. “Il n'y a eu aucune d'étude d'impact pour les sentiers. Ce sont des sentiers de chasseurs qui sont devenus par la force des choses des sentiers de randonnée, affirme Teuira Letourneau, premier adjoint au maire de la commune de Papenoo. Les parois rocheuses sont assez éloignées mais on n’est jamais sûr à 100%.”