Tahiti, le 27 mai 2024 – Pour son dernier jour au Fenua, le président du comité organisateur des Jeux olympiques, Tony Estanguet, s'est livré à une immersion dans la culture surf. Visite au Musée de Tahiti et des îles ou session surf avec les élèves du collège de Mahina, le triple champion olympique a pris le temps de s'imprégner : après les discours politiques, place à l'action !
C'est une chose d'organiser une épreuve olympique, c'en est une autre de s'intéresser à la discipline, son histoire, sa pratique et la culture qu'elle porte. Ce lundi 27 mai, à la veille de son départ pour Paris, le président du comité organisateur des Jeux olympiques (Cojo), Tony Estanguet, s'est offert une immersion plus poussée dans le monde du surf. Invité tout d'abord au Musée de Tahiti et des îles, le champion olympique français a parcouru les grandes lignes de l'histoire du surf polynésien au côté de Jean-Christophe Shigetomi, historien et passionné de surf : “Le surf a une place importante dans la société polynésienne et je dirais même qu'à une époque donnée, il a été un critère identitaire”, rappelle l'historien. “Les surfeurs étaient considérés comme des gens marginaux, de par la passion de la glisse qui était la nôtre et, surtout, notre façon de nous habiller, les cheveux longs, les boucles d'oreilles… Être surfeur, c'était appartenir à une philosophie, à une religion et une communauté. Puis les marques de surf se sont accaparées ce ‘lifestyle’ et on a assisté à la démocratisation de la discipline. Aujourd'hui, d'avoir les Jeux olympiques organisés chez nous, c'est un peu un juste retour des choses. Le surf revient là où il est né. Car si les îles Hawaii ont bien souvent réclamé la paternité du surf, les premières observations ont bel et bien été faites ici à Tahiti.”
Un petit cours d'histoire qui a fait son effet auprès du président du Cojo : “Ce territoire est décidément plein de surprises, de richesses. C'est très important pour moi d'être au contact de la population dans sa dimension sportive, certes, mais aussi dans sa dimension culturelle. Cette visite au Musée de Tahiti et des îles m'a fait prendre conscience que l'organisation des Jeux, ce n'est pas juste l'événement et ses retombées économiques, c'est aussi et surtout s'ancrer dans l'histoire de ce territoire et il convient de lui faire honneur.” Également présents lors de cette visite, les artistes qui ont contribué à la collection Horue. Les œuvres ayant été conçues spécialement pour les événements de Teahupo'o de cette année, ces dernières sont les reflets de l'histoire et des représentations contemporaines qu'inspire la vague du bout de la route. L'occasion pour le président du Cojo de cerner l'état d'esprit des Polynésiens à quelques semaines des Jeux olympiques.
Après la théorie, la pratique
En deuxième partie de journée, Tony Estanguet s'est rendu à la plage de Ahonu afin de rencontrer les élèves des sections sport du collège de Mahina. L'opportunité pour l'ancien canoéiste de prouver une nouvelle fois l'étendue de son talent. Pour rappel, vendredi dernier, le champion olympique avait surpris le public lors de son initiation aux sports traditionnels polynésiens, et notamment au lever de pierre où ce dernier a réussi l'exploit de soulever une pierre de 60 kg avec une aisance déconcertante. Et ce lundi, à Mahina, le champion a prouvé que dans l'eau, il sait tout faire : après seulement quelques vagues d'essai, l'intéressé s'élançait sur sa planche de surf tel un habitué.
“Le but de cet après-midi était vraiment de passer un moment avec les élèves dans le cadre du sport, et donc en l'occurrence du surf aujourd'hui”, explique Tony Estanguet. “Ce sont des jeunes qui sont engagés dans le sport et c'est formidable. Ma vie a changé grâce au sport, donc de les rencontrer, de partager un moment ensemble, c'était très important pour moi. La session surf d'aujourd'hui, c'était très sympa. Ça m'a permis de faire un peu de sport aussi, de ne pas faire que parler, et c'était un très bon moment.” Une bonne façon de finir un séjour chargé en réunions de travail et en visites protocolaires.
C'est une chose d'organiser une épreuve olympique, c'en est une autre de s'intéresser à la discipline, son histoire, sa pratique et la culture qu'elle porte. Ce lundi 27 mai, à la veille de son départ pour Paris, le président du comité organisateur des Jeux olympiques (Cojo), Tony Estanguet, s'est offert une immersion plus poussée dans le monde du surf. Invité tout d'abord au Musée de Tahiti et des îles, le champion olympique français a parcouru les grandes lignes de l'histoire du surf polynésien au côté de Jean-Christophe Shigetomi, historien et passionné de surf : “Le surf a une place importante dans la société polynésienne et je dirais même qu'à une époque donnée, il a été un critère identitaire”, rappelle l'historien. “Les surfeurs étaient considérés comme des gens marginaux, de par la passion de la glisse qui était la nôtre et, surtout, notre façon de nous habiller, les cheveux longs, les boucles d'oreilles… Être surfeur, c'était appartenir à une philosophie, à une religion et une communauté. Puis les marques de surf se sont accaparées ce ‘lifestyle’ et on a assisté à la démocratisation de la discipline. Aujourd'hui, d'avoir les Jeux olympiques organisés chez nous, c'est un peu un juste retour des choses. Le surf revient là où il est né. Car si les îles Hawaii ont bien souvent réclamé la paternité du surf, les premières observations ont bel et bien été faites ici à Tahiti.”
Un petit cours d'histoire qui a fait son effet auprès du président du Cojo : “Ce territoire est décidément plein de surprises, de richesses. C'est très important pour moi d'être au contact de la population dans sa dimension sportive, certes, mais aussi dans sa dimension culturelle. Cette visite au Musée de Tahiti et des îles m'a fait prendre conscience que l'organisation des Jeux, ce n'est pas juste l'événement et ses retombées économiques, c'est aussi et surtout s'ancrer dans l'histoire de ce territoire et il convient de lui faire honneur.” Également présents lors de cette visite, les artistes qui ont contribué à la collection Horue. Les œuvres ayant été conçues spécialement pour les événements de Teahupo'o de cette année, ces dernières sont les reflets de l'histoire et des représentations contemporaines qu'inspire la vague du bout de la route. L'occasion pour le président du Cojo de cerner l'état d'esprit des Polynésiens à quelques semaines des Jeux olympiques.
Après la théorie, la pratique
En deuxième partie de journée, Tony Estanguet s'est rendu à la plage de Ahonu afin de rencontrer les élèves des sections sport du collège de Mahina. L'opportunité pour l'ancien canoéiste de prouver une nouvelle fois l'étendue de son talent. Pour rappel, vendredi dernier, le champion olympique avait surpris le public lors de son initiation aux sports traditionnels polynésiens, et notamment au lever de pierre où ce dernier a réussi l'exploit de soulever une pierre de 60 kg avec une aisance déconcertante. Et ce lundi, à Mahina, le champion a prouvé que dans l'eau, il sait tout faire : après seulement quelques vagues d'essai, l'intéressé s'élançait sur sa planche de surf tel un habitué.
“Le but de cet après-midi était vraiment de passer un moment avec les élèves dans le cadre du sport, et donc en l'occurrence du surf aujourd'hui”, explique Tony Estanguet. “Ce sont des jeunes qui sont engagés dans le sport et c'est formidable. Ma vie a changé grâce au sport, donc de les rencontrer, de partager un moment ensemble, c'était très important pour moi. La session surf d'aujourd'hui, c'était très sympa. Ça m'a permis de faire un peu de sport aussi, de ne pas faire que parler, et c'était un très bon moment.” Une bonne façon de finir un séjour chargé en réunions de travail et en visites protocolaires.