PAPEETE, 31 janvier 2018 - Le porte-parole du gouvernement a démenti mercredi l’existence d’un accord avec le Seasteading Institut pour l’installation du projet pilote d’îles flottante dans le lagon de Mataiea.
Les esprits s’échauffent du côté de Teva i Uta. Une page Facebook est nouvellement créée pour s’opposer à la construction du prototype d’île flottante sur le lagon de Mataiea : Paruru ia Atimaono.
Mercredi, Valentina Cross, élue d’opposition du conseil municipal de la commune, relaye sur les réseaux sociaux l’interpellation adressée au gouvernement, un internaute remonté contre une possible installation du projet pilote d’île flottante dans le lagon de Mataiea.
Le projet pourrait être installé à environ 300 mètres du rivage et connecté à une emprise à terre pouvant aller jusqu'à 20 hectares à terme pour accueiliir la base de construction des îles flottantes, puis une technopole de la mer, éventuellement un hôtel et un centre de conférences internationales, pour un investissement total de plus de 17 milliards de francs et 2 000 emplois à la clé.
"Je peux vous dire aujourd'hui qu'il n'y a aucun accord de passé sur aucun projet", a certifié Jean-Christophe Bouissou, mercredi en marge du point presse du Conseil des ministres. Alors ministre du tourisme, c'est le porte-parole du gouvernement qui avait signé, par délégation le 13 janvier 2017, un protocole d’entente entre la Polynésie française et l’organisation gouvernementale Seasteading Institut pour l’aménagement dans nos eaux d’un projet pilote d’îles flottantes. "Tout cela, c'est un peu comme une tempête dans un verre d'eau".
Il ajoute aussi que "même sur les aspects juridiques, on entend parler de création d'un Etat dans l'Etat. Ne croyez pas que le gouvernement soit prêt à partir dans une modification du statut de la Polynésie française pour permettre à un nouvel Etat de pouvoir se créer dans nos eaux : ça devient un peu absurde lorsqu'on réfléchit sur les questionnements qui sont posés…".
La société Blue Frontiers, qui porte le projet d’îles flottantes à Tahiti indique sur son site internet avoir identifié plusieurs sites, dans les lagons de Teva i Uta et de Vairao, pouvant potentiellement accueillir le prototype du Seasteading Institut.
"Nous avons reçu, il n'y a pas si longtemps des études sur le plan juridique et économique", a confirmé Jean-Christophe Bouissou mercredi. "Mais encore une fois, ça nécessite que nos administrations se penchent sur le sujet. Ça n'est pas un sujet d'actualité au sein du gouvernement aujourd'hui".
"Le fond du dossier ne nous a jamais été présenté", ajoute de son côté Tearii Alpha. "Les promoteurs sont passés en Polynésie et dans nos communes ; mais nous n'avons pas eu de suite concrète. Donc, j'invite Marc Collins, puisque c'est le référent local de nous donner rapidement, en tous les cas à la commune et aux autorités du Pays le contenu de ce projet. Et à partir de là, nous analyserons les avantages et les inconvénients, et nous prendrons notre décision".
Dans ce contexte, le maire de Teva i Uta accusé Valentina Cross d’ "exciter la population pour quelque chose qui n'existe pas encore" : "Malheureusement en période électorale, on profite de tout et n'importe quoi pour inventer des news. Mais moi je vous le dis : chez nous, nous ne sommes pas fous ! Teva i Uta est une commune qui souhaite se développer mais pas à n'importe quel prix".
Les esprits s’échauffent du côté de Teva i Uta. Une page Facebook est nouvellement créée pour s’opposer à la construction du prototype d’île flottante sur le lagon de Mataiea : Paruru ia Atimaono.
Mercredi, Valentina Cross, élue d’opposition du conseil municipal de la commune, relaye sur les réseaux sociaux l’interpellation adressée au gouvernement, un internaute remonté contre une possible installation du projet pilote d’île flottante dans le lagon de Mataiea.
Le projet pourrait être installé à environ 300 mètres du rivage et connecté à une emprise à terre pouvant aller jusqu'à 20 hectares à terme pour accueiliir la base de construction des îles flottantes, puis une technopole de la mer, éventuellement un hôtel et un centre de conférences internationales, pour un investissement total de plus de 17 milliards de francs et 2 000 emplois à la clé.
"Je peux vous dire aujourd'hui qu'il n'y a aucun accord de passé sur aucun projet", a certifié Jean-Christophe Bouissou, mercredi en marge du point presse du Conseil des ministres. Alors ministre du tourisme, c'est le porte-parole du gouvernement qui avait signé, par délégation le 13 janvier 2017, un protocole d’entente entre la Polynésie française et l’organisation gouvernementale Seasteading Institut pour l’aménagement dans nos eaux d’un projet pilote d’îles flottantes. "Tout cela, c'est un peu comme une tempête dans un verre d'eau".
Il ajoute aussi que "même sur les aspects juridiques, on entend parler de création d'un Etat dans l'Etat. Ne croyez pas que le gouvernement soit prêt à partir dans une modification du statut de la Polynésie française pour permettre à un nouvel Etat de pouvoir se créer dans nos eaux : ça devient un peu absurde lorsqu'on réfléchit sur les questionnements qui sont posés…".
La société Blue Frontiers, qui porte le projet d’îles flottantes à Tahiti indique sur son site internet avoir identifié plusieurs sites, dans les lagons de Teva i Uta et de Vairao, pouvant potentiellement accueillir le prototype du Seasteading Institut.
"Nous avons reçu, il n'y a pas si longtemps des études sur le plan juridique et économique", a confirmé Jean-Christophe Bouissou mercredi. "Mais encore une fois, ça nécessite que nos administrations se penchent sur le sujet. Ça n'est pas un sujet d'actualité au sein du gouvernement aujourd'hui".
"Le fond du dossier ne nous a jamais été présenté", ajoute de son côté Tearii Alpha. "Les promoteurs sont passés en Polynésie et dans nos communes ; mais nous n'avons pas eu de suite concrète. Donc, j'invite Marc Collins, puisque c'est le référent local de nous donner rapidement, en tous les cas à la commune et aux autorités du Pays le contenu de ce projet. Et à partir de là, nous analyserons les avantages et les inconvénients, et nous prendrons notre décision".
Dans ce contexte, le maire de Teva i Uta accusé Valentina Cross d’ "exciter la population pour quelque chose qui n'existe pas encore" : "Malheureusement en période électorale, on profite de tout et n'importe quoi pour inventer des news. Mais moi je vous le dis : chez nous, nous ne sommes pas fous ! Teva i Uta est une commune qui souhaite se développer mais pas à n'importe quel prix".