SUVA, 2 janvier 2012 (AFP) - L'homme fort des Fidji et ancien chef de l'armée, Voreqe Bainimarama, a annoncé lundi la levée des mesures d'urgence imposées il y a près de trois ans, qui avaient entraîné la suspension de l'appartenance de cet archipel au Commonwealth.
Dans son message du Nouvel An, Bainimarama a indiqué que les mesures d'urgence seront levées samedi, afin de préparer des consultations pour une nouvelle constitution.
"Au cours des prochaines semaines, j'annoncerai un processus de consultation nationale, qui démarrera en février 2012", a-t-il déclaré. "Pour faciliter ce processus, les mesures d'urgence cesseront à partir du 7 janvier 2012".
Voreqe Bainimarama, ancien chef de l'armée, a renversé le gouvernement élu en décembre 2006, abrogé la constitution en avril 2009, et imposé des mesures d'urgence dont l'interdiction de réunions publiques. La presse est sous contrôle.
En septembre 2009, le Commonwealth avait suspendu les Iles Fidji.
L'annonce de Voreqe Bainimarama a été saluée par la Nouvelle-Zélande. Avec Canberra, Wellington est l'un des critiques les plus vifs du régime des Fidji.
Wellington réclamait la levée des mesures d'urgence comme première étape vers la tenue d'élections libres et démocratiques sur cet archipel du Pacifique sud, a rappelé lundi le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Murray McCully.
"Bien qu'il reste encore une série de mesures à prendre avant des élections libres et justes, il s'agit d'un pas important dans la bonne direction", a déclaré le ministre. "La communauté internationale voudra constater que ces changements améliorent la vie et la liberté des Fidjiens".
Bainimarama a prévenu lundi que "l'ordre public, la protection des personnes vulnérables et de l'économie rest(ai)ent prioritaires", malgré la levée des mesures d'exception.
Il n'a pas précisé si ces mesures seraient remplacées par d'autres lois.
La nouvelle constitution devra établir un gouvernement basé "sur un système réellement démocratique avec le principe d'une personne/une voix, dotée de la même valeur. Nous n'aurons pas un système qui classe les Fidjiens selon leur origine ethnique", a-t-il encore dit.
L'homme fort de l'archipel avait promis précédemment des élections pour 2014. Avant de s'emparer du pouvoir, il avait déclaré que les îles Fidji souffraient de divisions, entre sa population indigène et la minorité indienne.
cf/fmp/mc
Dans son message du Nouvel An, Bainimarama a indiqué que les mesures d'urgence seront levées samedi, afin de préparer des consultations pour une nouvelle constitution.
"Au cours des prochaines semaines, j'annoncerai un processus de consultation nationale, qui démarrera en février 2012", a-t-il déclaré. "Pour faciliter ce processus, les mesures d'urgence cesseront à partir du 7 janvier 2012".
Voreqe Bainimarama, ancien chef de l'armée, a renversé le gouvernement élu en décembre 2006, abrogé la constitution en avril 2009, et imposé des mesures d'urgence dont l'interdiction de réunions publiques. La presse est sous contrôle.
En septembre 2009, le Commonwealth avait suspendu les Iles Fidji.
L'annonce de Voreqe Bainimarama a été saluée par la Nouvelle-Zélande. Avec Canberra, Wellington est l'un des critiques les plus vifs du régime des Fidji.
Wellington réclamait la levée des mesures d'urgence comme première étape vers la tenue d'élections libres et démocratiques sur cet archipel du Pacifique sud, a rappelé lundi le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Murray McCully.
"Bien qu'il reste encore une série de mesures à prendre avant des élections libres et justes, il s'agit d'un pas important dans la bonne direction", a déclaré le ministre. "La communauté internationale voudra constater que ces changements améliorent la vie et la liberté des Fidjiens".
Bainimarama a prévenu lundi que "l'ordre public, la protection des personnes vulnérables et de l'économie rest(ai)ent prioritaires", malgré la levée des mesures d'exception.
Il n'a pas précisé si ces mesures seraient remplacées par d'autres lois.
La nouvelle constitution devra établir un gouvernement basé "sur un système réellement démocratique avec le principe d'une personne/une voix, dotée de la même valeur. Nous n'aurons pas un système qui classe les Fidjiens selon leur origine ethnique", a-t-il encore dit.
L'homme fort de l'archipel avait promis précédemment des élections pour 2014. Avant de s'emparer du pouvoir, il avait déclaré que les îles Fidji souffraient de divisions, entre sa population indigène et la minorité indienne.
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