Tahiti, le 22 décembre 2024 – Le président de la coopérative Eimeho Nui de Paopao, à Moorea, est las. Il attend toujours des réponses concrètes à ses nombreux courriers envoyés au ministre des Ressources marines par rapport notamment à la gestion du quai des pêcheurs de Paopao, au changement de la machine à glace vieille de plus de quinze ans et à la réfection du marché communal de Paopao. Le ministre Taivini Teai assure que la Direction des ressources marines vient tout juste d’être affectataire du site.
À Moorea, le président de la coopérative Eimeho Nui de Paopao, Jimmy Tetuanui, en a marre. Cela fait des mois, selon lui, que plusieurs courriers ont été envoyés au ministre des Ressources marines, Taivini Teai, et que ces courriers sont restés lettre morte. Dans ces nombreuses missives, Jimmy Tetuanui interpelle notamment le ministre quant à la gestion du quai des pêcheurs, au remplacement de leur machine à glace et également à la réfection du marché communal.
Cela fait un an que le quai des pêcheurs de Paopao a été inauguré, des travaux attendus d’ailleurs par ces hommes de la mer depuis plusieurs années. Sauf qu’aujourd’hui, selon le président de la coopérative Eimeho Nui de Paopao, Jimmy Tetuanui, les appétits s’ouvrent. “Ici, c’est un quai des pêcheurs qui est ouvert à tous, mais on a besoin d’un gestionnaire. S’il n’y a pas de gestionnaire c’est le bordel”, déplore-t-il.
À Moorea, le président de la coopérative Eimeho Nui de Paopao, Jimmy Tetuanui, en a marre. Cela fait des mois, selon lui, que plusieurs courriers ont été envoyés au ministre des Ressources marines, Taivini Teai, et que ces courriers sont restés lettre morte. Dans ces nombreuses missives, Jimmy Tetuanui interpelle notamment le ministre quant à la gestion du quai des pêcheurs, au remplacement de leur machine à glace et également à la réfection du marché communal.
Cela fait un an que le quai des pêcheurs de Paopao a été inauguré, des travaux attendus d’ailleurs par ces hommes de la mer depuis plusieurs années. Sauf qu’aujourd’hui, selon le président de la coopérative Eimeho Nui de Paopao, Jimmy Tetuanui, les appétits s’ouvrent. “Ici, c’est un quai des pêcheurs qui est ouvert à tous, mais on a besoin d’un gestionnaire. S’il n’y a pas de gestionnaire c’est le bordel”, déplore-t-il.
“Il y a de la place pour tout le monde”
Toujours selon lui, “il y a plein de gens qui veulent prendre la gestion de ce site”, et notamment le président du comité de tourisme de Moorea, Moïse Ruta. Jimmy Tetuanui rappelle cependant que le comité du tourisme a déjà en charge deux débarcadères : celui de Papetoai et celui de Paopao, situé un peu plus loin que le quai des pêcheurs. “Il y a de la place pour tout le monde”, regrette Jimmy Tetuanui.
Ce dernier pointe également du doigt le fait qu’au niveau des deux autres débarcadères, “il n'y ait aucun prestataire touristique qui stationne là-bas (…). Ils viennent ici au quai des pêcheurs, il y a de la place pour tous (...) on ne peut pas continuer comme ça. Il faut partager un peu le gâteau.”
Toujours selon le président de la coopérative, un courrier dans ce sens a été remis en main propre au ministre des Ressources marines, Taivini Teai, il y a trois mois, lui demandant de laisser la gestion du quai des pêcheurs de Paopao à la coopérative. “J'attends une réponse car à ce jour, je n’en ai pas eu. J’entends que c’est un peu compliqué (...) peut-être que ce n’est pas leur préoccupation.”
Il rappelle d’ailleurs que lors de l’inauguration de ce quai l’an dernier, ce même ministre lui aurait demandé de “rester ici” et “essaie de bien gérer ici”, lui aurait-il dit. “Mais aujourd'hui, je n’ai aucun papier officiel qui me dit que j’ai un pouvoir pour gérer ce quai car sinon, c’est difficile de faire la police.” Il en est de même pour le tāvana de Moorea-Maiao Evans Haumani qui lui “a donné carte blanche”.
Jimmy Tetuanui assure avoir également contacté le président du comité du tourisme de Moorea, Moise Ruta, qui serait resté injoignable. “Il a peut-être aussi autre chose à faire, il est peut-être occupé.”
Le 7e adjoint au maire, Tenahe Sherry, ajoute quant à lui que “le souhait du tāvana Evans Haumani, c’est de mettre la gestion de ce site entre les mains de la coopérative de pêche Eimeho Nui de Paopao”. Il appelle tout le monde à se mettre autour d’une table pour en discuter.
Au-delà de la gestion de ce site, le président de la coopérative regrette également ne pas avoir de réponse concrète quant à l’octroi d’une nouvelle machine à glace puisque la leur date de plus de quinze ans.
Ce dernier pointe également du doigt le fait qu’au niveau des deux autres débarcadères, “il n'y ait aucun prestataire touristique qui stationne là-bas (…). Ils viennent ici au quai des pêcheurs, il y a de la place pour tous (...) on ne peut pas continuer comme ça. Il faut partager un peu le gâteau.”
Toujours selon le président de la coopérative, un courrier dans ce sens a été remis en main propre au ministre des Ressources marines, Taivini Teai, il y a trois mois, lui demandant de laisser la gestion du quai des pêcheurs de Paopao à la coopérative. “J'attends une réponse car à ce jour, je n’en ai pas eu. J’entends que c’est un peu compliqué (...) peut-être que ce n’est pas leur préoccupation.”
Il rappelle d’ailleurs que lors de l’inauguration de ce quai l’an dernier, ce même ministre lui aurait demandé de “rester ici” et “essaie de bien gérer ici”, lui aurait-il dit. “Mais aujourd'hui, je n’ai aucun papier officiel qui me dit que j’ai un pouvoir pour gérer ce quai car sinon, c’est difficile de faire la police.” Il en est de même pour le tāvana de Moorea-Maiao Evans Haumani qui lui “a donné carte blanche”.
Jimmy Tetuanui assure avoir également contacté le président du comité du tourisme de Moorea, Moise Ruta, qui serait resté injoignable. “Il a peut-être aussi autre chose à faire, il est peut-être occupé.”
Le 7e adjoint au maire, Tenahe Sherry, ajoute quant à lui que “le souhait du tāvana Evans Haumani, c’est de mettre la gestion de ce site entre les mains de la coopérative de pêche Eimeho Nui de Paopao”. Il appelle tout le monde à se mettre autour d’une table pour en discuter.
Au-delà de la gestion de ce site, le président de la coopérative regrette également ne pas avoir de réponse concrète quant à l’octroi d’une nouvelle machine à glace puisque la leur date de plus de quinze ans.
“Le bâtiment est devenu vétuste et même dangereux”
Autre attente de la part des pêcheurs, mais également des maraîchers et de la population, la réhabilitation du marché communal de Paopao situé à seulement deux pas du quai des pêcheurs. Ce dernier a été construit sur une parcelle du Pays qui a été affectée à la commune en 1987. Malheureusement, près de quarante ans après, soit en juillet dernier, le tāvana de Moorea-Maiao a pris un arrêté de fermeture.
Le président de la coopérative Eimeho Nui de Paopao assure que le bâtiment est “vétuste et même dangereux (…). Je lance un appel au Pays (…) vous attendez quoi ? Le bâtiment est en train de se dégrader de plus en plus.” Il rappelle même que le gouvernement Fritch avait donné son aval pour la réhabilitation de ce marché communal.
Tenahe Sherry se rappelle même qu’avec cette vétusté avancée, “le gouvernement de l’époque craignait que le bâtiment ne s'affaisse. Ils ont décidé de commencer d’abord par le quai et il devait ensuite construire un nouveau marché tout en sauvegardant la fresque de Ravello. C’est une vieille fresque, elle est là depuis notre enfance (...). Et cette construction, c’est pour le bien de notre population. Nos vendeurs de légumes sont sur des terrains privés et ils ne sont pas dans de bonnes conditions, ils sont dans la boue lorsqu'il pleut et quand il y a du vent, le chapiteau s'envole.”
Le 7e adjoint au maire est dubitatif quant à la réfection de ce marché communal car comme il l’assure, lors de l’inauguration du quai de Paopao, la question relative à la construction du marché a été posée. “Il n'y a eu aucune réponse des ministres, ils se sont juste regardés avec les élus de l'assemblée (…). Et si vraiment vous n'y arrivez pas, dites-le-nous, ne restez pas muets (...). À ce moment-là, nous allons chercher des fonds européens. (…) Car ce que nous voulons, c’est que la population de Moorea ait un marché.” Tenahe Sherry regrette que lorsqu'approchent des échéances électorales, “les promesses sont nombreuses et puis finalement, il n'y a rien”.
Contacté, le ministre des Ressources marines Taivini Teai assure qu’il ne pouvait intervenir avant cette date tout simplement parce que “la DRM (Direction des ressources marines, NDLR) n’avait pas l’attribution du foncier, c’est le tourisme qui en était affectataire”. Il affirme avoir lui aussi été “dans l’attente” de cette affectation pour que notamment les services sous sa tutelle “puissent agir”. “Maintenant que c’est à la DRM, on va pouvoir mieux cadrer et rénover cette machine à glace”, a assuré le ministre.
Quant au président du comité du tourisme de Moorea, Moïse Ruta, il est injoignable.
Le président de la coopérative Eimeho Nui de Paopao assure que le bâtiment est “vétuste et même dangereux (…). Je lance un appel au Pays (…) vous attendez quoi ? Le bâtiment est en train de se dégrader de plus en plus.” Il rappelle même que le gouvernement Fritch avait donné son aval pour la réhabilitation de ce marché communal.
Tenahe Sherry se rappelle même qu’avec cette vétusté avancée, “le gouvernement de l’époque craignait que le bâtiment ne s'affaisse. Ils ont décidé de commencer d’abord par le quai et il devait ensuite construire un nouveau marché tout en sauvegardant la fresque de Ravello. C’est une vieille fresque, elle est là depuis notre enfance (...). Et cette construction, c’est pour le bien de notre population. Nos vendeurs de légumes sont sur des terrains privés et ils ne sont pas dans de bonnes conditions, ils sont dans la boue lorsqu'il pleut et quand il y a du vent, le chapiteau s'envole.”
Le 7e adjoint au maire est dubitatif quant à la réfection de ce marché communal car comme il l’assure, lors de l’inauguration du quai de Paopao, la question relative à la construction du marché a été posée. “Il n'y a eu aucune réponse des ministres, ils se sont juste regardés avec les élus de l'assemblée (…). Et si vraiment vous n'y arrivez pas, dites-le-nous, ne restez pas muets (...). À ce moment-là, nous allons chercher des fonds européens. (…) Car ce que nous voulons, c’est que la population de Moorea ait un marché.” Tenahe Sherry regrette que lorsqu'approchent des échéances électorales, “les promesses sont nombreuses et puis finalement, il n'y a rien”.
Contacté, le ministre des Ressources marines Taivini Teai assure qu’il ne pouvait intervenir avant cette date tout simplement parce que “la DRM (Direction des ressources marines, NDLR) n’avait pas l’attribution du foncier, c’est le tourisme qui en était affectataire”. Il affirme avoir lui aussi été “dans l’attente” de cette affectation pour que notamment les services sous sa tutelle “puissent agir”. “Maintenant que c’est à la DRM, on va pouvoir mieux cadrer et rénover cette machine à glace”, a assuré le ministre.
Quant au président du comité du tourisme de Moorea, Moïse Ruta, il est injoignable.