PARIS, 8 novembre 2013 (AFP) - Le film "Il était une forêt", sur les écrans mercredi, est au coeur d'une campagne de sensibilisation en faveur de la protection des forêts tropicales déclinée sur internet, dans des livres pour tous les âges et des expositions, a expliqué vendredi à l'AFP son réalisateur Luc Jacquet.
Ce film est le premier bébé de l'association Wild-Touch, fondée en 2010 par le réalisateur récompensé en 2006 de l'Oscar du meilleur film documentaire avec "La marche de l'empereur". Avec cette association, il entend sensibiliser les plus jeunes comme les adultes à l'environnement par l'"émerveillement".
"L'idée globale est d'essayer de faire émerger des films moins commerciaux. Il faut prendre le risque de faire ces films qui ont du sens, qui portent une connaissance même s'ils sont difficiles à produire, difficile à sortir", explique Luc Jacquet, qui a aussi réalisé le conte "Le renard et l'enfant" en 2007.
L'association est ainsi couplée à un fonds de dotation, lui-même propriétaire d'une société de production. Une architecture qui doit permettre, selon le réalisateur, de "créer un cercle vertueux" en générant avec les films des droits permettant de développer les campagnes de sensibilisation de l'association.
Le film, qui s'appuie sur le botaniste spécialiste des forêts tropicales Francis Hallé, est ainsi le vaisseau amiral d'une série de produits dérivés visant à sensibiliser à la fois les scolaires (site internet), les enfants de tous âges (quatre albums pour les enfants en fonction des âges, de 2 à 12 ans), mais aussi les adultes à travers un livre grand format et des expositions organisées depuis juillet.
Le film lui-même, d'un budget de 6 millions d'euros, est distribué par Walt Disney France, un "film atypique et risqué pour eux", reconnaît le réalisateur.
"Oui, il y a risque, mais on peut se le permettre... Si Disney ne le fait pas, qui peut le faire?", indique à l'AFP Xavier Albert, directeur de la distribution et du marketing cinéma chez Disney France.
"Il était une forêt" comme ""Sur le chemin de l'école", de Pascal Plisson, autre film récent distribué par la compagnie, sont "des projets citoyens, c'est-à-dire des films qui vont rester", estime-t-il.
"Je ne sais pas si ce film va marcher ou non, mais je sais que c'est un film qui va compter dans le débat sur les forêts", ajoute-t-il. "Ce qu'on trouvait intéressant, c'est qu'il y avait le film mais aussi une démarche beaucoup plus globale derrière."
alu/fa/nm
Ce film est le premier bébé de l'association Wild-Touch, fondée en 2010 par le réalisateur récompensé en 2006 de l'Oscar du meilleur film documentaire avec "La marche de l'empereur". Avec cette association, il entend sensibiliser les plus jeunes comme les adultes à l'environnement par l'"émerveillement".
"L'idée globale est d'essayer de faire émerger des films moins commerciaux. Il faut prendre le risque de faire ces films qui ont du sens, qui portent une connaissance même s'ils sont difficiles à produire, difficile à sortir", explique Luc Jacquet, qui a aussi réalisé le conte "Le renard et l'enfant" en 2007.
L'association est ainsi couplée à un fonds de dotation, lui-même propriétaire d'une société de production. Une architecture qui doit permettre, selon le réalisateur, de "créer un cercle vertueux" en générant avec les films des droits permettant de développer les campagnes de sensibilisation de l'association.
Le film, qui s'appuie sur le botaniste spécialiste des forêts tropicales Francis Hallé, est ainsi le vaisseau amiral d'une série de produits dérivés visant à sensibiliser à la fois les scolaires (site internet), les enfants de tous âges (quatre albums pour les enfants en fonction des âges, de 2 à 12 ans), mais aussi les adultes à travers un livre grand format et des expositions organisées depuis juillet.
Le film lui-même, d'un budget de 6 millions d'euros, est distribué par Walt Disney France, un "film atypique et risqué pour eux", reconnaît le réalisateur.
"Oui, il y a risque, mais on peut se le permettre... Si Disney ne le fait pas, qui peut le faire?", indique à l'AFP Xavier Albert, directeur de la distribution et du marketing cinéma chez Disney France.
"Il était une forêt" comme ""Sur le chemin de l'école", de Pascal Plisson, autre film récent distribué par la compagnie, sont "des projets citoyens, c'est-à-dire des films qui vont rester", estime-t-il.
"Je ne sais pas si ce film va marcher ou non, mais je sais que c'est un film qui va compter dans le débat sur les forêts", ajoute-t-il. "Ce qu'on trouvait intéressant, c'est qu'il y avait le film mais aussi une démarche beaucoup plus globale derrière."
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