Jean P., au premier plan, et Adrien H., mardi matin au palais de justice de Papeete
PAPEETE, 17 février 2015 – Deux employés de la direction de l’Equipement comparaissaient ce mardi en correctionnelle pour trafic de stupéfiants. L’affaire avait été découverte fortuitement en mars 2012 lors de l’enquête sur le braquage de l’agence OPT de Rikitea.
En mars 2012, Jean P. avait surgi un lundi après-midi, cagoulé en tenue de plongée, armé d’un couteau de chasse et résolu à braquer l’agence OPT de Rikitea. Il s’était emparé des 4,4 millions Fcfp d'espèces avant de s’enfuir sur un scooter volé. L’île est petite : un mois et demi plus tard il était sous les verrous, en détention préventive.
Le fait est qu’entre temps, ce modeste jardinier avait très vite été soupçonné par les enquêteurs de la gendarmerie. Pour justifier l’acquisition récente de deux voitures, d’une moto et d’une débroussailleuse, payées en espèces, il avait dévoilé son rôle central dans un petit trafic de cannabis à Rikitea. Et, pour donner de la réalité à ses déclarations, il s'était même inventé un complice à Tahiti alors qu’il se fournissait auprès des matelots de la goélette Tuhaa Pae.
Adrien H., chef d’équipe à la direction de l’Equipement et supposé complice, a été perquisitionné suite à cette dénonciation et manque de pot, ce jour-là, il était en possession de quelques espèces et d’un peu de cannabis. C'est à ce titre qu'il comparaissait mardi. Mis hors de cause sur Rikitea, le tribunal l'a tout de même jugé coupable de trafiquer avec ses collègues de l'Equipement à Tahiti. Il est condamné à 8 mois de prison avec sursis et 400000 Fcfp d’amende.
Quant à Jean P., il est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 3 millions Fcfp d’amende pour son trafic de stupéfiants. Et il doit encore répondre en justice du braquage de l’agence OPT de Rikitea.
En mars 2012, Jean P. avait surgi un lundi après-midi, cagoulé en tenue de plongée, armé d’un couteau de chasse et résolu à braquer l’agence OPT de Rikitea. Il s’était emparé des 4,4 millions Fcfp d'espèces avant de s’enfuir sur un scooter volé. L’île est petite : un mois et demi plus tard il était sous les verrous, en détention préventive.
Le fait est qu’entre temps, ce modeste jardinier avait très vite été soupçonné par les enquêteurs de la gendarmerie. Pour justifier l’acquisition récente de deux voitures, d’une moto et d’une débroussailleuse, payées en espèces, il avait dévoilé son rôle central dans un petit trafic de cannabis à Rikitea. Et, pour donner de la réalité à ses déclarations, il s'était même inventé un complice à Tahiti alors qu’il se fournissait auprès des matelots de la goélette Tuhaa Pae.
Adrien H., chef d’équipe à la direction de l’Equipement et supposé complice, a été perquisitionné suite à cette dénonciation et manque de pot, ce jour-là, il était en possession de quelques espèces et d’un peu de cannabis. C'est à ce titre qu'il comparaissait mardi. Mis hors de cause sur Rikitea, le tribunal l'a tout de même jugé coupable de trafiquer avec ses collègues de l'Equipement à Tahiti. Il est condamné à 8 mois de prison avec sursis et 400000 Fcfp d’amende.
Quant à Jean P., il est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 3 millions Fcfp d’amende pour son trafic de stupéfiants. Et il doit encore répondre en justice du braquage de l’agence OPT de Rikitea.