Tahiti, le 18 avril 2025 - Un homme, condamné en janvier à 5 ans de réclusion pour, notamment, usage et trafic d’ice était de retour en cour d’appel ce jeudi matin. Sa peine a été confirmée. Il restera donc en prison jusqu’en 2030.
“Je ne comprends pas !” a lancé l’avocat de l’appelant pour démarrer sa plaidoirie jeudi matin. “Il a reconnu les faits dans leur intégralité. Il a coopéré et a été condamné à 5 ans, tandis que son collègue, si l’on peut dire, n’a raconté que des salades et n’a eu, lui, qu’un an de réclusion !” De plus, “il n’est pas un trafiquant de drogue international, ce n’est pas une mule qui rentre des États-Unis !” : “Il faut ramener ce dossier à sa juste valeur. On essaie d’habiller l’appelant de vêtements qui ne lui vont pas.” L’avocat a demandé à ramener la peine à un quantum “plus raisonnable et plus utile” plaidant que “la politique pénale doit avoir une logique” pour prévenir la récidive.
Les faits qui ont mené l’appelant en prison remonte à fin 2024. L’homme, qui se décrit lui-même comme “un ancien dealer”, vit à Rangiroa. Tous les trois mois environ, il fait de courts séjours à Tahiti pour vendre des sculptures. Le 17 décembre de cette année-là, il est interpellé en pleine nuit à Tahiti par la police au guidon d’une moto-cross. Il tente de fuir et se débat une fois rattrapé. Pendant l’altercation, trois sachets de cannabis, 184.000 francs en espèces et 0,73 g de méthamphétamine tombent de sa sacoche.
Services rendus
Il est déféré deux jours plus tard pour transport, détention et usage de stupéfiants, mais aussi pour conduite sous emprise de stupéfiants, refus d’obtempérer et rébellion. Pour autant, “sans doute parce que vous avez eu un bon avocat”, a glissé jeudi la présidente à l’audience, l’homme est remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il n’a alors qu’une obligation : rentrer et rester à Rangiroa. Mais le 30 décembre 2024, les douaniers l’arrêtent à l’aéroport de Tahiti-Faa’a fraichement débarqué de Rangiroa et en possession de sept sachets d’ice. Il est avec un “collègue” sur qui les douaniers trouvent 500.000 francs en espèces. Jugé fin janvier 2025, le prévenu reconnait tous les faits qui lui valent d’être jugé, mais les justifie pour “services rendus à une dizaine d’amis” pour le compte de qui il explique acheter l’ice à Tahiti. Le tribunal le condamne à 5 ans de réclusion criminelle avec maintien en détention. Jugement dont il fait appel.
Comptes d’apothicaire
Ce jeudi matin, pour justifier son appel, l’homme a expliqué : “Je suis là par rapport à ma peine : ce n’est pas normal par rapport aux autres affaires, certains prennent 6 ans pour 20 kg !” Mais, comme l’a rappelé l’avocat général, sa peine n’a pas été disproportionnée “compte tenu de la récidive et de la clémence dont le tribunal a fait preuve” en première instance. Il faut dire que le casier de l’appelant fait état de 15 condamnations entre 2013 et 2021. Et puis, à balayé le ministère public, “je ne suis pas là pour faire des comptes d’apothicaire”. Le magistrat a donc requis la confirmation des 5 ans de réclusion, le maintien en détention la confiscation des scellés. L’arrêt de la cour d’appel a confirmé cette peine.
“Je ne comprends pas !” a lancé l’avocat de l’appelant pour démarrer sa plaidoirie jeudi matin. “Il a reconnu les faits dans leur intégralité. Il a coopéré et a été condamné à 5 ans, tandis que son collègue, si l’on peut dire, n’a raconté que des salades et n’a eu, lui, qu’un an de réclusion !” De plus, “il n’est pas un trafiquant de drogue international, ce n’est pas une mule qui rentre des États-Unis !” : “Il faut ramener ce dossier à sa juste valeur. On essaie d’habiller l’appelant de vêtements qui ne lui vont pas.” L’avocat a demandé à ramener la peine à un quantum “plus raisonnable et plus utile” plaidant que “la politique pénale doit avoir une logique” pour prévenir la récidive.
Les faits qui ont mené l’appelant en prison remonte à fin 2024. L’homme, qui se décrit lui-même comme “un ancien dealer”, vit à Rangiroa. Tous les trois mois environ, il fait de courts séjours à Tahiti pour vendre des sculptures. Le 17 décembre de cette année-là, il est interpellé en pleine nuit à Tahiti par la police au guidon d’une moto-cross. Il tente de fuir et se débat une fois rattrapé. Pendant l’altercation, trois sachets de cannabis, 184.000 francs en espèces et 0,73 g de méthamphétamine tombent de sa sacoche.
Services rendus
Il est déféré deux jours plus tard pour transport, détention et usage de stupéfiants, mais aussi pour conduite sous emprise de stupéfiants, refus d’obtempérer et rébellion. Pour autant, “sans doute parce que vous avez eu un bon avocat”, a glissé jeudi la présidente à l’audience, l’homme est remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il n’a alors qu’une obligation : rentrer et rester à Rangiroa. Mais le 30 décembre 2024, les douaniers l’arrêtent à l’aéroport de Tahiti-Faa’a fraichement débarqué de Rangiroa et en possession de sept sachets d’ice. Il est avec un “collègue” sur qui les douaniers trouvent 500.000 francs en espèces. Jugé fin janvier 2025, le prévenu reconnait tous les faits qui lui valent d’être jugé, mais les justifie pour “services rendus à une dizaine d’amis” pour le compte de qui il explique acheter l’ice à Tahiti. Le tribunal le condamne à 5 ans de réclusion criminelle avec maintien en détention. Jugement dont il fait appel.
Comptes d’apothicaire
Ce jeudi matin, pour justifier son appel, l’homme a expliqué : “Je suis là par rapport à ma peine : ce n’est pas normal par rapport aux autres affaires, certains prennent 6 ans pour 20 kg !” Mais, comme l’a rappelé l’avocat général, sa peine n’a pas été disproportionnée “compte tenu de la récidive et de la clémence dont le tribunal a fait preuve” en première instance. Il faut dire que le casier de l’appelant fait état de 15 condamnations entre 2013 et 2021. Et puis, à balayé le ministère public, “je ne suis pas là pour faire des comptes d’apothicaire”. Le magistrat a donc requis la confirmation des 5 ans de réclusion, le maintien en détention la confiscation des scellés. L’arrêt de la cour d’appel a confirmé cette peine.