PAPEETE, 15 février 2015 – Un habitant de Punaauia a déposé la marque "Mahana Beach" à l’INPI et demande son extension à la Polynésie française. Le Pays songe à engager une procédure de contestation.
L’extension à la Polynésie française du dépôt de la marque "Mahana Beach" est en cours dans la base de données de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), dans les catégories 25 et 26 relatives à des articles et accessoires textiles. Cette surprenante nouvelle aurait été découverte en début de semaine dernière par les services administratifs polynésiens chargés d’instruire la régularité de l’extension de la protection de cette marque jusque sur le territoire polynésien. Le ministre du Tourisme en a été informé jeudi "avec surprise" confirme-t-il à Tahiti infos ce vendredi.
"J’ai donné des instructions pour que l’on dépose les marques « Tahiti Mahana Beach » et « Moorea Mahana Beach » dans toutes les catégories qui intègrent le concept du projet", indique Jean-Christophe Bouissou. "Bien entendu nous contestons le dépôt de la marque « Mahana Beach » pour une activité liée au textile : dès l’instant où quelqu’un procède de cette manière-là on peut douter de la sincérité de sa démarche alors que nous médiatisons sur ce projet depuis plusieurs années maintenant", explique en outre le ministre en charge de la Relance économique et du Tourisme qui se refuse à parler de lacune dans la gestion de cet aspect du dossier par le précédent gouvernement, même s’il suggère qu’on "aurait pu s’en soucier avant".
Pareil sur internet
"Ca ne porte pas préjudice pour l’instant mais il nous faut réagir vite pour protéger le nom du projet", nous a-t-il en outre affirmé. L’Etablissement public TNAD est chargé depuis vendredi de faire une série de "dépôts préventifs", pour protéger les marques « Tahiti Mahana Beach » et « Moorea Mahana Beach » tandis qu’une procédure juridique est à l’étude pour contester la demande d’enregistrement de la marque « Mahana Beach ». L'administration dispose encore de quelques semaines pour instruire la possibilité juridique d'un refus d'extension de la marque à la Polynésie française.
La publication de la demande d’enregistrement au Bulletin officiel de la propriété industrielle (BOPI) qui a surpris le gouvernement date du 16 janvier 2015 alors que la demande a été déposée le 27 décembre 2014, via le site internet de l’INPI. L’auteur est un administré de Punaauia qui déclare résider au lotissement Sage. Contacté par téléphone il s’est refusé à faire tout commentaire sur sa démarche.
Le Pays médiatise son ambition de réaliser à Punaauia le complexe touristique Mahana Beach depuis juillet 2013. Sur internet, les noms de domaine « mahanabeach.com » et « mahana-beach.com » ont été réservés par une même personne le 20 janvier 2014, qui a protégé son identité grâce à un service d’anonymisation. Il a renouvelé les noms de domaine dans les mêmes conditions le 20 janvier dernier.
Le domaine « mahanabeach.fr » est réservé, également anonymement, depuis le 22 juillet 2014. Aucune démarche n’est encore entreprise sur le ".pf" et le Pays nous confirme qu’il ne s'est pour l'instant pas soucié de réserver un quelconque nom de domaine internet.
Mais après cette mauvaise surprise, tout cela pourrait évoluer assez rapidement.
L’extension à la Polynésie française du dépôt de la marque "Mahana Beach" est en cours dans la base de données de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), dans les catégories 25 et 26 relatives à des articles et accessoires textiles. Cette surprenante nouvelle aurait été découverte en début de semaine dernière par les services administratifs polynésiens chargés d’instruire la régularité de l’extension de la protection de cette marque jusque sur le territoire polynésien. Le ministre du Tourisme en a été informé jeudi "avec surprise" confirme-t-il à Tahiti infos ce vendredi.
"J’ai donné des instructions pour que l’on dépose les marques « Tahiti Mahana Beach » et « Moorea Mahana Beach » dans toutes les catégories qui intègrent le concept du projet", indique Jean-Christophe Bouissou. "Bien entendu nous contestons le dépôt de la marque « Mahana Beach » pour une activité liée au textile : dès l’instant où quelqu’un procède de cette manière-là on peut douter de la sincérité de sa démarche alors que nous médiatisons sur ce projet depuis plusieurs années maintenant", explique en outre le ministre en charge de la Relance économique et du Tourisme qui se refuse à parler de lacune dans la gestion de cet aspect du dossier par le précédent gouvernement, même s’il suggère qu’on "aurait pu s’en soucier avant".
Pareil sur internet
"Ca ne porte pas préjudice pour l’instant mais il nous faut réagir vite pour protéger le nom du projet", nous a-t-il en outre affirmé. L’Etablissement public TNAD est chargé depuis vendredi de faire une série de "dépôts préventifs", pour protéger les marques « Tahiti Mahana Beach » et « Moorea Mahana Beach » tandis qu’une procédure juridique est à l’étude pour contester la demande d’enregistrement de la marque « Mahana Beach ». L'administration dispose encore de quelques semaines pour instruire la possibilité juridique d'un refus d'extension de la marque à la Polynésie française.
La publication de la demande d’enregistrement au Bulletin officiel de la propriété industrielle (BOPI) qui a surpris le gouvernement date du 16 janvier 2015 alors que la demande a été déposée le 27 décembre 2014, via le site internet de l’INPI. L’auteur est un administré de Punaauia qui déclare résider au lotissement Sage. Contacté par téléphone il s’est refusé à faire tout commentaire sur sa démarche.
Le Pays médiatise son ambition de réaliser à Punaauia le complexe touristique Mahana Beach depuis juillet 2013. Sur internet, les noms de domaine « mahanabeach.com » et « mahana-beach.com » ont été réservés par une même personne le 20 janvier 2014, qui a protégé son identité grâce à un service d’anonymisation. Il a renouvelé les noms de domaine dans les mêmes conditions le 20 janvier dernier.
Le domaine « mahanabeach.fr » est réservé, également anonymement, depuis le 22 juillet 2014. Aucune démarche n’est encore entreprise sur le ".pf" et le Pays nous confirme qu’il ne s'est pour l'instant pas soucié de réserver un quelconque nom de domaine internet.
Mais après cette mauvaise surprise, tout cela pourrait évoluer assez rapidement.