PAPEETE, le 24 mars 2015 - L'Institut d'Emission d'Outre-mer, notre banque centrale, a publié son bilan 2014 concernant la situation monétaire et bancaire du Territoire. La grande tendance de l'année dernière était une progression continue des prêts immobiliers, alors que les entreprises peinent encore à convaincre les banques de les financer.
En 2014, "l’encours sain des crédits aux entreprises" est ainsi en recul de 4,1 % sur l’année, malgré une stabilisation sur les deux derniers trimestres. Ce sont surtout les crédits de trésorerie qui s'effondrent (-17,7% en glissement annuel), suivis par les découverts bancaires (-3,8%). Ces crédits à court termes financent l'activité quotidienne des entreprises. Les crédits à l'équipement et les crédits-bail sont par contre en augmentation, en ligne avec l'optimisme des patrons sur une reprise de l'activité à court terme.
Du côté des ménages aussi les crédits à long terme se portent bien alors que le court terme est délaissé, principalement à cause de la frilosité des banques face à des demandeurs en situation économique instable. Ainsi, les crédits à la consommation baissent de presque 7% sur l'année, quand les crédits à l'habitat augmentent de 3,2%. Comme ces crédits immobiliers représentent les 2/3 des dettes des ménages, L’encours sain des crédits aux ménages affiche une progression de presque 1% sur l'année.
Encore 12% de créances douteuses
Si les banques sont si frileuses à faire des prêts à court terme, c'est que les impayés restent nombreux. L'IEOM mesure ainsi que les banques polynésiennes ont 61,6 milliards Fcfp de créances douteuses, soit 12,8% de leur porte-feuille. Mais les établissements s'adaptent à ce risque depuis quelques années et ont beaucoup augmenté leurs ressources. Cette année encore elles augmentent de 2%, principalement grâce à une hausse des dépôts des entreprises.
L'IEOM nous apprend enfin que "à fin décembre 2014, l’encours brut global des crédits accordés aux agents économiques locaux atteint 601 milliards de Fcfp" en incluant les emprunts faits à l'extérieur (22% du total, principalement destinés aux collectivités locales).
En 2014, "l’encours sain des crédits aux entreprises" est ainsi en recul de 4,1 % sur l’année, malgré une stabilisation sur les deux derniers trimestres. Ce sont surtout les crédits de trésorerie qui s'effondrent (-17,7% en glissement annuel), suivis par les découverts bancaires (-3,8%). Ces crédits à court termes financent l'activité quotidienne des entreprises. Les crédits à l'équipement et les crédits-bail sont par contre en augmentation, en ligne avec l'optimisme des patrons sur une reprise de l'activité à court terme.
Du côté des ménages aussi les crédits à long terme se portent bien alors que le court terme est délaissé, principalement à cause de la frilosité des banques face à des demandeurs en situation économique instable. Ainsi, les crédits à la consommation baissent de presque 7% sur l'année, quand les crédits à l'habitat augmentent de 3,2%. Comme ces crédits immobiliers représentent les 2/3 des dettes des ménages, L’encours sain des crédits aux ménages affiche une progression de presque 1% sur l'année.
Encore 12% de créances douteuses
Si les banques sont si frileuses à faire des prêts à court terme, c'est que les impayés restent nombreux. L'IEOM mesure ainsi que les banques polynésiennes ont 61,6 milliards Fcfp de créances douteuses, soit 12,8% de leur porte-feuille. Mais les établissements s'adaptent à ce risque depuis quelques années et ont beaucoup augmenté leurs ressources. Cette année encore elles augmentent de 2%, principalement grâce à une hausse des dépôts des entreprises.
L'IEOM nous apprend enfin que "à fin décembre 2014, l’encours brut global des crédits accordés aux agents économiques locaux atteint 601 milliards de Fcfp" en incluant les emprunts faits à l'extérieur (22% du total, principalement destinés aux collectivités locales).