La navette Maupiti Express assure le transport scolaire dans les îles Sous-le-vent
PAPEETE, 13 octobre 2014 – Le tribunal mixte de commerce prolonge jusqu’au 8 décembre prochain la procédure de redressement judiciaire de la société exploitante de la navette maritime Maupiti Express.
"Je suis confiant, je voudrais bien que ça continue", expliquait Gérald Sachet lundi matin, dans la salle des pas perdus, peu avant l’audience du tribunal mixte de commerce chargée d’instruire une demande de prolongation de la période d’observation de la procédure de redressement judiciaire de la société Maupiti Express qu’il gère. "C’est mon bébé… Ca fait 17 ans que je suis aux îles Sous-le-vent", confie l'armateur.
Confronté à "une trentaine de millions" Fcfp de créances, la société exploitante de la navette maritime des raromatai est placée en redressement judiciaire depuis le 7 juillet dernier.
La société Maupiti Express dispose de huit semaines, jusqu’au 8 décembre prochain, pour mettre en place un plan de continuation qui devra être soumis à l'avis du tribunal de commerce.
Mais Gérald Sachet lance un appel à l’aide au Pays, pour demander un "petit coup de pouce".
La navette maritime des îles Sous-le-vent est seule à assurer le transport scolaire de 187 enfants tous les week-ends, en plus d’une clientèle régulière, les lundis et vendredis et dimanches matins, entre Raiatea, Tahaa et Bora Bora après avoir abandonné les dessertes de Maupiti et Huahine. Confronté à des problèmes de trésorerie depuis plusieurs mois, la société Maupiti Express a réduit ses fréquences de rotation de 7 à 3 par semaine : "Si le Territoire pouvait récupérer les dettes, avec nos nouveaux tarifs on pourrait s’en sortir", estime Gérald Sachet. "On doit à la CPS, on doit à l’Enim (la caisse de retraite des marins, ndlr), on doit du carburant (…). On arrive tout juste à tenir", avoue-t-il. Ce petit armateur des îles Sous-le-vent souhaite obtenir une entrevue avec le gouvernement dès que possible, en présence du maire de Maupiti.
En attendant l'activité du Maupiti Express bénéficie d'un répit pendant quelques semaines encore.
"Je suis confiant, je voudrais bien que ça continue", expliquait Gérald Sachet lundi matin, dans la salle des pas perdus, peu avant l’audience du tribunal mixte de commerce chargée d’instruire une demande de prolongation de la période d’observation de la procédure de redressement judiciaire de la société Maupiti Express qu’il gère. "C’est mon bébé… Ca fait 17 ans que je suis aux îles Sous-le-vent", confie l'armateur.
Confronté à "une trentaine de millions" Fcfp de créances, la société exploitante de la navette maritime des raromatai est placée en redressement judiciaire depuis le 7 juillet dernier.
La société Maupiti Express dispose de huit semaines, jusqu’au 8 décembre prochain, pour mettre en place un plan de continuation qui devra être soumis à l'avis du tribunal de commerce.
Mais Gérald Sachet lance un appel à l’aide au Pays, pour demander un "petit coup de pouce".
La navette maritime des îles Sous-le-vent est seule à assurer le transport scolaire de 187 enfants tous les week-ends, en plus d’une clientèle régulière, les lundis et vendredis et dimanches matins, entre Raiatea, Tahaa et Bora Bora après avoir abandonné les dessertes de Maupiti et Huahine. Confronté à des problèmes de trésorerie depuis plusieurs mois, la société Maupiti Express a réduit ses fréquences de rotation de 7 à 3 par semaine : "Si le Territoire pouvait récupérer les dettes, avec nos nouveaux tarifs on pourrait s’en sortir", estime Gérald Sachet. "On doit à la CPS, on doit à l’Enim (la caisse de retraite des marins, ndlr), on doit du carburant (…). On arrive tout juste à tenir", avoue-t-il. Ce petit armateur des îles Sous-le-vent souhaite obtenir une entrevue avec le gouvernement dès que possible, en présence du maire de Maupiti.
En attendant l'activité du Maupiti Express bénéficie d'un répit pendant quelques semaines encore.
