L'Huilerie de Tahiti a amassé un surstock de 2 200 tonnes durant les 6 semaines de grève, en avril et mai derniers
PAPEETE, 4 juin 2015 – En 6 semaines de grève l’Huilerie de Tahiti a amassé un surstock de près de 2 200 tonnes de coprah qu’il faudra "de 8 à 12 mois" à l’usine pour traiter, en plus de son approvisionnement normal.
Direction et syndicat sont enfin parvenus à s’entendre sur un protocole d’accord à l’Huilerie de Tahiti, le 14 mai dernier, après 43 jours d’interruption de l’activité industrielle. Entre temps, un surstock de près de 2 200 tonnes de coprah s’était accumulé dans les quatre hangars mobilisés par l’entreprise pour entreposer les arrivages des îles.
Depuis, l’usine a traité quelque 780 tonnes de coprah. Mais il faudra à l'entreprise de capitaux publics "de 8 à 12 mois" pour résorber ce surstock, en plus de l’arrivage hebdomadaire moyen de 350 tonnes de marchandise.
L’estimation a été communiquée jeudi matin par Frédéric Riveta, lors de la séance des questions au gouvernement.
Le ministre de l’Agriculture a rappelé quelques chiffres clés qui révèlent le caractère refuge de ce secteur, en temps de crise. La coprah-culture offre une activité économique et un revenu à des centaines de familles des Tuamotu, des Marquises et des îles Sous-le-vent : "La difficulté de traitement du coprah est liée à la très forte augmentation de sa production depuis l’an dernier", a-t-il déclaré.
Dotation supplémentaire de 210 millions
"En effet, la production de coprah avait atteint 12 937 tonnes en 2014 soit une augmentation de 32% par rapport à 2013. Or, depuis le début de l’année 2015, l’augmentation de la production se poursuit, à un rythme de +40 à 60% par rapport à la même période en 2014", constate Frédéric Riveta. "A ce rythme, les prévisions nous font craindre une production totale de 20 000 tonnes à fin 2015. Cette augmentation de la production confirme le retour des populations vers cette activité, dont le poids sur le budget du Pays est de plus en plus conséquent".
Le coprah est acheté brut 140 Fcfp le kg mais revendu à perte, une fois pressé et transformé en huile. Une aide de plus d’un milliard Fcfp est allouée chaque année par le Pays pour compenser, via la caisse de soutien des prix du coprah.
Pour faire face à cet accroissement de la production et à son impact sur le budget de la collectivité, le Pays a programmé un complément de 210 millions Fcfp au prochain collectif budgétaire et songe au développement d'une filière de produits dérivés du coco et du coprah.
Direction et syndicat sont enfin parvenus à s’entendre sur un protocole d’accord à l’Huilerie de Tahiti, le 14 mai dernier, après 43 jours d’interruption de l’activité industrielle. Entre temps, un surstock de près de 2 200 tonnes de coprah s’était accumulé dans les quatre hangars mobilisés par l’entreprise pour entreposer les arrivages des îles.
Depuis, l’usine a traité quelque 780 tonnes de coprah. Mais il faudra à l'entreprise de capitaux publics "de 8 à 12 mois" pour résorber ce surstock, en plus de l’arrivage hebdomadaire moyen de 350 tonnes de marchandise.
L’estimation a été communiquée jeudi matin par Frédéric Riveta, lors de la séance des questions au gouvernement.
Le ministre de l’Agriculture a rappelé quelques chiffres clés qui révèlent le caractère refuge de ce secteur, en temps de crise. La coprah-culture offre une activité économique et un revenu à des centaines de familles des Tuamotu, des Marquises et des îles Sous-le-vent : "La difficulté de traitement du coprah est liée à la très forte augmentation de sa production depuis l’an dernier", a-t-il déclaré.
Dotation supplémentaire de 210 millions
"En effet, la production de coprah avait atteint 12 937 tonnes en 2014 soit une augmentation de 32% par rapport à 2013. Or, depuis le début de l’année 2015, l’augmentation de la production se poursuit, à un rythme de +40 à 60% par rapport à la même période en 2014", constate Frédéric Riveta. "A ce rythme, les prévisions nous font craindre une production totale de 20 000 tonnes à fin 2015. Cette augmentation de la production confirme le retour des populations vers cette activité, dont le poids sur le budget du Pays est de plus en plus conséquent".
Le coprah est acheté brut 140 Fcfp le kg mais revendu à perte, une fois pressé et transformé en huile. Une aide de plus d’un milliard Fcfp est allouée chaque année par le Pays pour compenser, via la caisse de soutien des prix du coprah.
Pour faire face à cet accroissement de la production et à son impact sur le budget de la collectivité, le Pays a programmé un complément de 210 millions Fcfp au prochain collectif budgétaire et songe au développement d'une filière de produits dérivés du coco et du coprah.