Plusieurs livres, cahiers ou encore feuilles de dessins ont été remis vendredi matin au service pédiatrie
PIRAE, le 15/01/2016 - L'association "Nape Ora" vient tous les ans en aide à la cellule école du service de pédiatrie, en leur fournissant divers matériels ludiques. Ce matin, son président a remis plusieurs livres, cahiers ou encore jeux à l'enseignante spécialisée du service. Du matériel nécessaire pour accompagner au mieux les enfants hospitalisés et ne pas les pénaliser dans leur cursus scolaire.
Divers matériels pédagogiques ont été remis ce vendredi matin à la cellule école du service pédiatrie, par le président de l'association "Nape Ora", Georges Puchon, qui a démarré ses activités depuis 1998. "L'activité principale de notre association est l'aide aux enfants hospitalisés. Il fut un temps, on avait organisé des stages de poterie, de moulage, avec Isabelle (l'enseignante NDLR) et je pense que c'est très positif et ça aide les enfants à ne pas penser à leurs maladies et de vivre comme les autres enfants qui sont à l'école", assure Georges Puchon.
Se retrouver à l'hôpital pour un enfant n'est pas toujours évident et avec la mise en place de cette cellule, les enfants malades voient la vie autrement assure Isabelle Huioutu, enseignante spécialisée au service pédiatrie : "Il y a deux objectifs principaux : favoriser la scolarité de l'enfant et garder un lien avec l'école d'origine. Pour les longs séjours, j'entre en relation avec les écoles pour qu'on puisse faire un suivi scolaire, mais surtout pour dédramatiser la maladie". Isabelle reçoit tous les enfants solarisés et malades de 3 ans à 16 ans, un challenge anodin pour cette mère de famille qui travaille dans ce milieu depuis vingt ans. "La différence est cette homogénéité, il y a tous les niveaux. Ce sont des enfants que je ne connais pas et je ne connais pas leur cursus scolaire, je suis obligée de m'adapter. C'est pour cela que j'ai besoin de matériels divers, adaptés à chaque niveau, parce que les enfants se retrouvent à plusieurs niveaux dans ma salle (maternelle, élémentaire, collège, lycée, CJA). Le matin, tous ceux qui peuvent se déplacer viennent en salle, sinon je me déplace dans les chambres auprès des alités".
"C'est une convention que l'hôpital a avec l'éducation, ça existe depuis Mamao et ça permet à l'enfant de retrouver son statut d'enfant. C'est vrai qu'il est hospitalisé et certes malade, mais quand on est enfant, on joue, on va à l'école, on apprend, on mange… ça permet à l'enfant pendant son hospitalisation de retrouver des repères comme l'école, la salle de jeux pour retrouver son statut d'enfant et ça fait partie de la prise en charge des enfants qui sont hospitalisés", rappelle Christophe Hontang, cadre de santé du service de pédiatrie.
Le service pédiatrie a une capacité de trente lits et accueille les enfants qui ont entre un mois jusqu'à 15 ans et plus, la durée moyenne du séjour est estimée à trois jours, d'où l'utilité pour l'équipe du service de ne pas couper les liens entre l'enfant et son école. "Isabelle, dans son service, fait du maintien d'acquisition de connaissances. Et pour les enfants qui restent plus longtemps, elle prend contact avec l'école d'origine, pour récupérer les devoirs, pour savoir sur quelle matière il faut travailler en priorité, les parents emmènent parfois des devoirs", souligne Christophe Hontang.
Pour cette opération l'association "Nape Ora" a investit 195 000 Fcfp pour l'acquisition de ce kit pédagogique, une nouvelle distribution est prévue pour le jour de l'an chinois.
Divers matériels pédagogiques ont été remis ce vendredi matin à la cellule école du service pédiatrie, par le président de l'association "Nape Ora", Georges Puchon, qui a démarré ses activités depuis 1998. "L'activité principale de notre association est l'aide aux enfants hospitalisés. Il fut un temps, on avait organisé des stages de poterie, de moulage, avec Isabelle (l'enseignante NDLR) et je pense que c'est très positif et ça aide les enfants à ne pas penser à leurs maladies et de vivre comme les autres enfants qui sont à l'école", assure Georges Puchon.
Se retrouver à l'hôpital pour un enfant n'est pas toujours évident et avec la mise en place de cette cellule, les enfants malades voient la vie autrement assure Isabelle Huioutu, enseignante spécialisée au service pédiatrie : "Il y a deux objectifs principaux : favoriser la scolarité de l'enfant et garder un lien avec l'école d'origine. Pour les longs séjours, j'entre en relation avec les écoles pour qu'on puisse faire un suivi scolaire, mais surtout pour dédramatiser la maladie". Isabelle reçoit tous les enfants solarisés et malades de 3 ans à 16 ans, un challenge anodin pour cette mère de famille qui travaille dans ce milieu depuis vingt ans. "La différence est cette homogénéité, il y a tous les niveaux. Ce sont des enfants que je ne connais pas et je ne connais pas leur cursus scolaire, je suis obligée de m'adapter. C'est pour cela que j'ai besoin de matériels divers, adaptés à chaque niveau, parce que les enfants se retrouvent à plusieurs niveaux dans ma salle (maternelle, élémentaire, collège, lycée, CJA). Le matin, tous ceux qui peuvent se déplacer viennent en salle, sinon je me déplace dans les chambres auprès des alités".
"C'est une convention que l'hôpital a avec l'éducation, ça existe depuis Mamao et ça permet à l'enfant de retrouver son statut d'enfant. C'est vrai qu'il est hospitalisé et certes malade, mais quand on est enfant, on joue, on va à l'école, on apprend, on mange… ça permet à l'enfant pendant son hospitalisation de retrouver des repères comme l'école, la salle de jeux pour retrouver son statut d'enfant et ça fait partie de la prise en charge des enfants qui sont hospitalisés", rappelle Christophe Hontang, cadre de santé du service de pédiatrie.
Le service pédiatrie a une capacité de trente lits et accueille les enfants qui ont entre un mois jusqu'à 15 ans et plus, la durée moyenne du séjour est estimée à trois jours, d'où l'utilité pour l'équipe du service de ne pas couper les liens entre l'enfant et son école. "Isabelle, dans son service, fait du maintien d'acquisition de connaissances. Et pour les enfants qui restent plus longtemps, elle prend contact avec l'école d'origine, pour récupérer les devoirs, pour savoir sur quelle matière il faut travailler en priorité, les parents emmènent parfois des devoirs", souligne Christophe Hontang.
Pour cette opération l'association "Nape Ora" a investit 195 000 Fcfp pour l'acquisition de ce kit pédagogique, une nouvelle distribution est prévue pour le jour de l'an chinois.
Georges Puchon, président de l'association Nape Ora
"Permettre aux enfants hospitalisés d'avoir un cadre différent de celui de l'hôpital."
"L'association a été créée en 1997 et nous avons commencé nos activités en 1998 à l'hôpital Mamao. L'activité principale de notre association est l'aide aux enfants hospitalisés. C'était une belle période où nous avions pu lancer plusieurs opérations comme "vos dons pour un sourire", avec des récoltes tout autour de l'île et aux îles sous-le-vent, ce qui nous a permis d'aider au niveau de la pédiatrie de l'hôpital Mamao. On a fait énormément d'opérations et lorsqu'il y a eu la conception de l'hôpital du Taaone, le président du Pays qui était alors Monsieur Flosse et celui qui s'occupe de TNAD, avant c'était l’établissement des grands travaux, Jacques Derue, ont pris en compte l'intérêt d'avoir une structure au sein de la pédiatrie, pour permettre aux enfants hospitalisés de pouvoir bouger, déambuler et d'avoir un cadre différent de celui de l'hôpital."
"Permettre aux enfants hospitalisés d'avoir un cadre différent de celui de l'hôpital."
"L'association a été créée en 1997 et nous avons commencé nos activités en 1998 à l'hôpital Mamao. L'activité principale de notre association est l'aide aux enfants hospitalisés. C'était une belle période où nous avions pu lancer plusieurs opérations comme "vos dons pour un sourire", avec des récoltes tout autour de l'île et aux îles sous-le-vent, ce qui nous a permis d'aider au niveau de la pédiatrie de l'hôpital Mamao. On a fait énormément d'opérations et lorsqu'il y a eu la conception de l'hôpital du Taaone, le président du Pays qui était alors Monsieur Flosse et celui qui s'occupe de TNAD, avant c'était l’établissement des grands travaux, Jacques Derue, ont pris en compte l'intérêt d'avoir une structure au sein de la pédiatrie, pour permettre aux enfants hospitalisés de pouvoir bouger, déambuler et d'avoir un cadre différent de celui de l'hôpital."
Isabelle Huioutu, enseignante spécialisée au service pédiatrie
"Mes journées sont différentes, c'est un travail à la carte"
"Ça fait 20 ans que je travaille dans le milieu hospitalier, j'ai appris à m'adapter. J'étais enseignante en milieu normal et je me suis spécialisée en milieu hospitalier. Quand j'arrive dans une chambre, je me présente et je dis qu'il y a une école, sur le coup, les enfants sont choqués, mais en général, ils n'ont plus envie de partir après, parce que c'est une pédagogie individualisée, c'est la différence. En venant à l'école, ils oublient la maladie aussi, ils retrouvent leur statut d'écoliers, d'étudiants. Mes journées sont différentes, c'est un travail à la carte. L'enfant arrive, ce n'est jamais la même chose."
"Mes journées sont différentes, c'est un travail à la carte"
"Ça fait 20 ans que je travaille dans le milieu hospitalier, j'ai appris à m'adapter. J'étais enseignante en milieu normal et je me suis spécialisée en milieu hospitalier. Quand j'arrive dans une chambre, je me présente et je dis qu'il y a une école, sur le coup, les enfants sont choqués, mais en général, ils n'ont plus envie de partir après, parce que c'est une pédagogie individualisée, c'est la différence. En venant à l'école, ils oublient la maladie aussi, ils retrouvent leur statut d'écoliers, d'étudiants. Mes journées sont différentes, c'est un travail à la carte. L'enfant arrive, ce n'est jamais la même chose."
Christophe Hontang, cadre de santé du service de pédiatrie
"Nous faisons en sorte que l'hospitalisation se déroule le mieux possible"
"On essaye dès l'entrée d'un enfant dans le service, de dédramatiser cette hospitalisation, c'est quelque chose de très violent pour la famille pour l'organisation, pour les habitudes. Habituellement, on va à l'école et le soir, on rentre à la maison et là, il y a l'hospitalisation et ça désorganise complètement la famille. Nous faisons en sorte que l'hospitalisation se déroule le mieux possible, les parents ont la possibilité de rester auprès de leurs enfants, la nuit. Il y a une télé dans les chambres, des ordinateurs qui sont mis à la disposition des enfants, il y a l'école qui est ouverte toute la journée, comme une école classique, il y a une salle de jeux, des intervenants. À l'hôpital, on ne fait pas que des piqûres et ce sont ces petites choses qui rassurent l'enfant."
"Nous faisons en sorte que l'hospitalisation se déroule le mieux possible"
"On essaye dès l'entrée d'un enfant dans le service, de dédramatiser cette hospitalisation, c'est quelque chose de très violent pour la famille pour l'organisation, pour les habitudes. Habituellement, on va à l'école et le soir, on rentre à la maison et là, il y a l'hospitalisation et ça désorganise complètement la famille. Nous faisons en sorte que l'hospitalisation se déroule le mieux possible, les parents ont la possibilité de rester auprès de leurs enfants, la nuit. Il y a une télé dans les chambres, des ordinateurs qui sont mis à la disposition des enfants, il y a l'école qui est ouverte toute la journée, comme une école classique, il y a une salle de jeux, des intervenants. À l'hôpital, on ne fait pas que des piqûres et ce sont ces petites choses qui rassurent l'enfant."
Durant la semaine, les enfants hospitalisés suivent des cours d'école pour oublier leurs maladies
Une salle de jeux est également disponible pour permettre à l'enfant de s'épanouir dans ce milieu hospitalier