Tahiti, le 31 juillet 2023 - Le parquet de Papeete a ordonné le classement sans suite de l'enquête ouverte après que deux gendarmes ont tiré sur un homme qui les menaçait avec une machette, en janvier dernier à Taravao. Il a estimé que les deux militaires avaient agi en état de légitime défense.
Huit mois après le décès d'un homme de 30 ans touché par des tirs de deux gendarmes alors qu'il était en train de menacer ces derniers avec une machette à Taravao, le parquet de Papeete a prononcé un classement sans suite de l'enquête initialement ouverte pour violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il a en effet estimé que les deux jeunes gendarmes avaient agi en état de légitime défense.
Le drame, qui avait marqué la population et qui avait été abondamment relayé dans la presse nationale, s'était déroulé dans la matinée du 4 janvier à la Presqu'île. Appelés par des riverains qui se plaignaient de vols, deux gendarmes de l'escadron mobile s'étaient retrouvés face à un jeune homme de 30 ans qui avait lancé une grosse pierre dans leur direction. Alors que les deux militaires tentaient de maîtriser l'individu avec un taser, ce dernier s'était saisi d'une machette de 30 cm. Touché à quatre reprises par les tirs des gendarmes, l'individu était décédé d'une hémorragie interne malgré une longue tentative de réanimation.
Au lendemain du drame, le procureur de la République, Hervé Leroy, avait tenu un point presse au cours duquel il avait notamment expliqué que la victime souffrait d'une “pathologie psychiatrique” et qu'elle était en rupture de soins. Il avait par ailleurs indiqué que les témoins présents sur le lieu du drame avaient “corroboré la relation des faits exposée par les deux gendarmes”.
Huit mois après le décès d'un homme de 30 ans touché par des tirs de deux gendarmes alors qu'il était en train de menacer ces derniers avec une machette à Taravao, le parquet de Papeete a prononcé un classement sans suite de l'enquête initialement ouverte pour violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il a en effet estimé que les deux jeunes gendarmes avaient agi en état de légitime défense.
Le drame, qui avait marqué la population et qui avait été abondamment relayé dans la presse nationale, s'était déroulé dans la matinée du 4 janvier à la Presqu'île. Appelés par des riverains qui se plaignaient de vols, deux gendarmes de l'escadron mobile s'étaient retrouvés face à un jeune homme de 30 ans qui avait lancé une grosse pierre dans leur direction. Alors que les deux militaires tentaient de maîtriser l'individu avec un taser, ce dernier s'était saisi d'une machette de 30 cm. Touché à quatre reprises par les tirs des gendarmes, l'individu était décédé d'une hémorragie interne malgré une longue tentative de réanimation.
Au lendemain du drame, le procureur de la République, Hervé Leroy, avait tenu un point presse au cours duquel il avait notamment expliqué que la victime souffrait d'une “pathologie psychiatrique” et qu'elle était en rupture de soins. Il avait par ailleurs indiqué que les témoins présents sur le lieu du drame avaient “corroboré la relation des faits exposée par les deux gendarmes”.