Tulle, France | AFP | samedi 07/01/2017 - François Hollande a appelé samedi à Tulle, dans une allusion claire à la présidentielle, les Français à prendre leurs "responsabilités" face à la "surenchère" et la "brutalité", lors de ses vœux aux territoires, derniers de son mandat à l’Élysée.
En épilogue d'un déplacement de deux jours en Corrèze, le chef de l’État a vanté, devant environ 1.500 personnes à Tulle, son bilan et distribué quelques avertissements, après avoir renoncé à briguer un second mandat le 1er décembre. "Depuis 2012 je n'ai eu qu'une priorité: redresser notre pays et que personne ne soit laissé au bord du chemin", a-t-il défendu dans cette ville dont il fut maire de 2001 à 2008.
M. Hollande a dressé un nouvel éloge des services publics, vecteurs de "la solidarité nécessaire", citant notamment l'éducation nationale et la santé.
Face à "ce qui nous menace", "il y a des moments où il faut prendre sa responsabilité. Celles et ceux qui sont au sommet de l’État d'abord, ceux qui exercent des mandats publics à l'évidence, mais aussi les citoyens", a-t-il prévenu.
"Tout peut basculer. Vous le voyez dans l'outrance des propos, la surenchère, la facilité. Vous le voyez aussi dans la brutalité, avec tout ce qui est annoncé, comme si une bonne purge pouvait soigner le malade. Mais nous ne sommes pas malades. C'est cela qu'il faut comprendre. La France a toutes les conditions pour réussir", a-t-il lancé, visant une nouvelle fois le programme du candidat de la droite, François Fillon, sans le nommer.
"Je vous appelle à être vigilants. Autant de réformes que nécessaire, mais ne jamais remettre en cause la démocratie. Les tentations sont là. D'abord l'égoïsme des nations, qui finissent par penser qu'elles seraient mieux toutes seules que dans des ensembles plus vastes", a-t-il ajouté, visant implicitement la présidente du FN, Marine Le Pen.
M. Hollande a aussi glissé que les "grandes réformes sont celles qui ont traversé les alternances", rangeant dans cette catégorie l'abolition de la peine de mort sous François Mitterrand mais aussi "le mariage pour tous" sous son quinquennat.
Outre les valeurs de "sens de la durée, raison, solidarité, engagement, courage", le président a loué la Corrèze, ancienne terre d'élection visitée pour la 28e fois depuis son accession à l’Élysée.
"Quelles que soient vos sensibilités, vous m'avez accompagné pour me permettre d'être ce que je suis aujourd'hui, de faire en sorte que je puisse être le président de tous", a-t-il dit. Il a rendu hommage spécialement à Jacques Chirac mais aussi à Bernadette Chirac, anciens élus du département, ainsi qu'à la députée (PS) Sophie Dessus et au président (PS) du Conseil général Gérard Bonnet, décédés en 2016.
En épilogue d'un déplacement de deux jours en Corrèze, le chef de l’État a vanté, devant environ 1.500 personnes à Tulle, son bilan et distribué quelques avertissements, après avoir renoncé à briguer un second mandat le 1er décembre. "Depuis 2012 je n'ai eu qu'une priorité: redresser notre pays et que personne ne soit laissé au bord du chemin", a-t-il défendu dans cette ville dont il fut maire de 2001 à 2008.
M. Hollande a dressé un nouvel éloge des services publics, vecteurs de "la solidarité nécessaire", citant notamment l'éducation nationale et la santé.
Face à "ce qui nous menace", "il y a des moments où il faut prendre sa responsabilité. Celles et ceux qui sont au sommet de l’État d'abord, ceux qui exercent des mandats publics à l'évidence, mais aussi les citoyens", a-t-il prévenu.
"Tout peut basculer. Vous le voyez dans l'outrance des propos, la surenchère, la facilité. Vous le voyez aussi dans la brutalité, avec tout ce qui est annoncé, comme si une bonne purge pouvait soigner le malade. Mais nous ne sommes pas malades. C'est cela qu'il faut comprendre. La France a toutes les conditions pour réussir", a-t-il lancé, visant une nouvelle fois le programme du candidat de la droite, François Fillon, sans le nommer.
"Je vous appelle à être vigilants. Autant de réformes que nécessaire, mais ne jamais remettre en cause la démocratie. Les tentations sont là. D'abord l'égoïsme des nations, qui finissent par penser qu'elles seraient mieux toutes seules que dans des ensembles plus vastes", a-t-il ajouté, visant implicitement la présidente du FN, Marine Le Pen.
M. Hollande a aussi glissé que les "grandes réformes sont celles qui ont traversé les alternances", rangeant dans cette catégorie l'abolition de la peine de mort sous François Mitterrand mais aussi "le mariage pour tous" sous son quinquennat.
Outre les valeurs de "sens de la durée, raison, solidarité, engagement, courage", le président a loué la Corrèze, ancienne terre d'élection visitée pour la 28e fois depuis son accession à l’Élysée.
"Quelles que soient vos sensibilités, vous m'avez accompagné pour me permettre d'être ce que je suis aujourd'hui, de faire en sorte que je puisse être le président de tous", a-t-il dit. Il a rendu hommage spécialement à Jacques Chirac mais aussi à Bernadette Chirac, anciens élus du département, ainsi qu'à la députée (PS) Sophie Dessus et au président (PS) du Conseil général Gérard Bonnet, décédés en 2016.